Pascal Dagnan-BouveretPascal Dagnan-Bouveret
Pascal Dagnan-Bouveret, né à Paris le et mort à Quincey (Haute-Saône) le , est un peintre français. BiographieFils d'un tailleur parisien, Pascal Adolphe Jean Dagnan-Bouveret est élevé à Melun chez son grand-père Gabriel Bouveret. En 1869, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. Il se lie d'amitié à cette époque avec Jules Bastien-Lepage, Albert Edelfelt, et Gustave Courtois, avec qui il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine, où ils accueillent Carl Ernst von Stetten. Sa première œuvre acceptée au Salon de 1874 s’intitule Atalante victorieuse, héroïne de la mythologie grecque. Classé second au concours du prix de Rome en 1876, il part en Franche-Comté où il se consacre aux scènes de la vie quotidienne d'inspiration naturaliste. Membre du Salon des artistes français, il y est classé en hors-concours en 1880 et y reçoit en 1889 une médaille d'honneur[2]. À partir de 1885, il visite souvent la Bretagne qui lui inspire de nombreuses toiles. Le Pardon en Bretagne lui vaut une médaille d'honneur à l'Exposition universelle de 1889. En , il part rejoindre Louis-Auguste Girardot et Jules-Alexis Muenier pour une excursion à Tétouan. En 1892, il est nommé officier de la Légion d'honneur[2]. Dans les années 1896-1897, il s'intéresse à des sujets religieux, et fréquente les cercles symbolistes. Il est proche de la comtesse René de Béarn qui lui achète La Cène, important tableau installé dans la « salle byzantine » de l'hôtel de Béarn. Il obtient de nombreux succès en particulier aux États-Unis où il reçoit des commandes de la famille Frick. Au sommet de sa carrière il exécute surtout des portraits. Il reçoit le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le et en deviendra président en 1914[2]. La fin de sa vie est endeuillée par la perte de son fils Jean Dagnan, médecin et agrégé de philosophie, victime de la grippe espagnole. Il meurt à Quincey le , dans sa maison rue de la Craie. Il avait épousé Anne-Marie Walter (1858-1926), cousine du peintre Gustave Courtois[3]. Le musée d'Orsay conserve une série de plus de soixante épreuves argentiques représentant la famille et l'atelier du peintre, données en 2009 par Jean-David Jumeau-Lafond[4]. Il fait don de nombreuses œuvres au musée Georges-Garret de Vesoul. Il est enterré au cimetière de Passy à Paris. Exposition
Liste des œuvresGalerie d'images
ÉlèvesNotes et références
AnnexesBibliographie
Articles connexesLiens externes
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