On appelle ancien 3e arrondissement de Paris le troisième des douze arrondissements de Paris créés en 1795[1] et ayant existé jusqu'en 1860, année de l'agrandissement de Paris et de la réorganisation en vingt arrondissements, par la loi du [2].
Délimitation
Le 3e arrondissement, d'une superficie de 127ha[3], était composé de deux sections contiguës mais non continues, simplement jointes par leurs sommets. Il était délimité par les murs de la ville au nord (limite avec la commune de La Chapelle), le 5e arrondissement à l'est, le 4e au sud et le 2e à l'ouest :
La mairie se situait dans une partie du couvent des Petits-Pères, supprimé à la Révolution et qui jouxtait l'église Notre-Dame-des-Victoires. Les bâtiments conventuels furent détruits en 1849 et la mairie fut construite par Baltard à l'emplacement d'autres dépendances de l'ancien couvent, au no 8 rue de la Banque, voie créée à la même époque[5]
Sources : Lazare[3] - Almanach national, Almanach impérial, Almanach royal
Évolution
En 1860, le troisième arrondissement ancien disparaît dans le cadre de l'agrandissement de Paris et de son découpage en vingt nouveaux arrondissements, en application de la loi du [20]. Le quartier Saint-Eustache est intégré au nouveau 1er arrondissement, celui de Saint-Joseph (ex Mail et Montmartre) au 2e et celui d'Hauteville (ex Faubourg-Poissonnière) au 10e.
↑Nomination par un arrêté collectif du 18 ventôse an VIII (9 mars 1800)[7]. Régent de la Banque de France[8]. Il démissionne quelques semaines après sa nomination.
↑ a et b(1748-1837), Juge au tribunal de commerce de Paris, commandeur de la Légion d'honneur, 1831 ; pair de France, 1832. Mort durant son second mandat de maire.
↑ ab et cNicolas Viton de Saint-Allais, La France législative, ministérielle, judiciaire et administrative, sous les quatre dynasties, t. I, Paris, P. Didot l'aîné, (lire en ligne), p. 319.