Février : les représentants du clergé n’ont toujours pas fourni la déclaration de leurs biens et revenus pour la perception du vingtième. Ils votent une subvention extraordinaire de dix millions de livres, en plus du don gratuit, mais échappent au vingtième[4].
24 mars : déclaration sur la réforme de l’Hôpital général de Paris. Début de l’affaire de l’Hôpital général de Paris (1749-1752). Le nouvel archevêque de Paris, Christophe de Beaumont, dévot, contribue, contre le Parlement, à bouter l’administration janséniste de l’Hôpital général[5]. Cet appui, comme la célébration du jubilé, explique en partie le revirement du roi en faveur de l’exemption fiscale du clergé.
Avril : une circulaire enjoint aux protestants de présenter sous quinze jours aux églises catholiques leurs enfants baptisés au désert pour confirmer le baptême dans le rite catholique[7].
Mai : un nouvel édit porte création de 2 millions de rentes viagères sur l’Hôtel de ville de Paris au capital de 20 millions, et de 900 000 livres de rentes héréditaires sur la ferme des postes[8].
21 novembre : une déclaration royale double le droit de fret sur les navires étrangers, qui passe à 5 livres par tonneau[8].
19 et 30 décembre : fêtes données à Versailles pour la naissance du duc de Bourgogne ; illuminations de la Grande Galerie et feux d’artifice[13].
23 décembre : devant la pression du lobby clérical un édit du roi Louis XV suspend la levée du vingtième sur les biens ecclésiastiques[8]. D’autres exemptions sont accordées aux états provinciaux et aux corps privilégiés. Échec de la volonté de reforme fiscale et d’impôt sans privilèges.