Cet article présente les faits marquants de l'année 1501 en santé et médecine.
Événements
Francisco Jiménez de Cisneros, archevêque de Tolède et primat d'Espagne, a recours aux soins de la Maure d'Úbeda (la Mora de Úbeda), sage-femme et chef religieux respectée, l'une des éminentes représentantes des guérisseurs musulmans dont le prélat vient pourtant d'ordonner le bannissement trois ans plus tôt, en [1].
Fondation par John Isbury, à Lambourn, dans le Berkshire, en Angleterre, d'une maison d'aumône « pour dix pauvres hommes[2] ».
Les nouveaux statuts des apothicaires de Toulouse définissent les règles – assez restrictives, comparées à celles antérieurement édictées à Perpignan ou à Aix – selon lesquelles leur veuve peut continuer à tenir boutique[3].
À la demande de la ville de Fribourg qui rencontre des difficultés pour l'inspection de ses pharmacies, Strasbourg lui envoie son médecin, Jean Fuchs[4].
1499 ou 1501 : Garcia de Orta (mort en ), médecin juif portugais converti au catholicisme, mais réfugié aux Indes, auteur des Colóquios dos simples da India (« Colloques des simples de l'Inde ») publiés à Goa en [9].
Décès
Jean Loisel (né à une date inconnue), médecin ordinaire du roi Charles VIII[10].
Bibliographie
« Le Crime de poison commis par Léonard Borter, bourgeois de Sion (1501) », dans « Histoires d'empoisonnement en Valais au Moyen Âge : Sorcellerie et Justice », Vallesia, no 58, , p. 242-259 (lire en ligne).
Références
↑(en) Iona McCleery, « What Is « Colonial » about Medieval Colonial Medicine ? : Iberian Health in Global Context », Journal of Medieval Iberian Studies, vol. 7, no 2, , p. 151-175 (lire en ligne).
↑(en) « Isbury Cottage », Hungerford Virtual Museum, Hugerford Historical Association, 25 août 2015 [lire en ligne (page consultée le 10 octobre 2018)].
↑Jean Flahaut, « L'Exercice de la pharmacie par les veuves d'apothicaires du XVe au XVIIIe siècle, 1re partie : Aspects réglementaires », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 90, no 335, , p. 367-368 (lire en ligne).
↑« L'Évolution historique de la pharmacie en Alsace [compte rendu, référence : Robert Boeglin, L'Évolution historique de la pharmacie en Alsace, Strasbourg, Imprimerie Gutenberg, , 206 p., in-8° », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 108, , p. 198 (lire en ligne).
↑Tamara Marti Casado, « Le Traité du De medicina de Giorgio Valla (1501) : Histoire et identification des sources », dans Compte rendu du séminaire Anthéia, séance no 14, 1er mars 2017, s. d., 7 p. (lire en ligne), p. 7.
↑André Arcellaschi, « Le De propria vita de Jérôme Cardan, médecin et philosophe (1501-1576) », Vita latina, no 118, , p. 2 (lire en ligne).
↑Dina Bacalexi, « Trois traducteurs de Galien au XVIe siècle et leur regard sur la tradition arabe », dans Jacqueline Vons (dir.), Pratique et pensée médicales à la Renaissance (actes du 51e colloque international d'études humanistes (Tours, 2-6 juillet 2007)), Paris, De Boccard, coll. « Medic@ » (ISBN978-2-915634-12-9, lire en ligne).
↑(de) Karl Janicke, « Mithoff, Burchard », dans Deutsche Biographie, vol. 22, (lire en ligne).
↑Gabriel Gachelin, « Garcia de Orta (1499 ou 1501-1568) », dans Encyclopaedia Universalis [en ligne], s. l. n. d. (lire en ligne).
↑André Finot, « Les Médecins des premiers Valois (fin) », Histoire des sciences médicales, vol. 12, no 2, , p. 120 (lire en ligne [PDF]).