1150-[5] ([6]) : Pierre Ier, vicomte de Béarn, fonde à Ordios, entre Bordeaux et Ostabat, sur le chemin de Saint-Jacques, un hôpital de pèlerins qui fonctionnera encore en .
Événements
Vers 1150 : l'héritier de Penthièvre meurt lépreux à Lamballe sans avoir été interné[7].
Vers 1150- : naissance d'Alpais de Cudot (morte en ), mystique chrétienne, canonisée et considérée par l'Église catholique comme miraculeusement guérie de la lèpre[8],[9].
↑ a et bJean Renault, « Nouvelles recherches sur les léproseries et maladreries en Normandie », Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 3e série, vol. 8 (18e de la collection), , « Saint-Rémi », p. 144, « Saint-Clair et Saint-Blaise », p. 124 (lire en ligne).
↑(en) J. M. McComish, Gary Millward et Angela Boyle, The Medieval Cemetery of St. Leonard's Leper Hospital at Miland Road, Peterborough, York, York Archeological Trust, , 298 p. (lire en ligne), n. 7, p. 18.
↑Isabelle Saint-Yves, « Auffay », dans Inventaire historique de la Haute-Normandie, (lire en ligne).
↑« Abbaye Saint-Gilbert de Neuffontaines », sur le site de l'Observatoire du patrimoine religieux, s. d. [lire en ligne (page consultée le 28 septembre 2020)].
↑Pierre Tucoo-Chala, La Vicomté de Béarn et le Problème de sa souveraineté, des origines à 1620, Cressé, Éditions des régionalismes, , 3e éd. (1re éd. 2009), 206 p. (ISBN978-2-8240-0947-6, lire en ligne), p. 33.
↑Jean-Charles Sournia et Michel Trévien, « Essai d'inventaire des léproseries en Bretagne », Annales de Bretagne, vol. 75, no 2, , p. 321 (n. 10) (lire en ligne).
↑Patrick Henriet, « La Recluse, le Corps, le Lieu : À propos d'Alpais de Cudot († 1211) », dans Annette Kehnel (dir.), Cristina Andenna (dir.) et al., Paradoxien der Legitimation (Ergebnisse einer deutsch-italienisch-französischen Villa Vigoni-Konferenz zur Macht im Mittelalter), Florence, Edizioni del Galluzzo, coll. « Micrologus’Library » (no 35), (lire en ligne), p. 403-423.
↑P. Blanchon, Vie de la bienheureuse Alpais, vierge de Cudot, au diocèse de Sens, 1150 à 1211 [etc.], Marly-le-Roi, chez l'auteur, , 231 p. (lire en ligne), Introduction, l. 9.
↑ a et bErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Mauger », p. 548, « Rigord », p. 704-705.
↑Gad Freudenthal, « Les Sciences dans les communautés juives médiévales de Provence : Leur appropriation, leur rôle », Revue des études juives, vol. 152, , p. 29 et suiv. (présentation en ligne).
↑André Finot, « Les Médecins des rois capétiens », Histoire des sciences médicales, vol. 7, no 3, , p. 235 (lire en ligne).