Cet article présente les faits marquants de l'année 1231 en santé et médecine.
Événements
1er septembre : dans ses constitutions de Melfi, que « les historiens considèrent […] comme un document capital pour la pharmacie » et qui sont la version augmentée d'une ordonnance médicale donnée dès 1140 par Roger II, roi de Sicile, l'empereur Frédéric II réglemente pour la première fois la profession d'apothicaire[2].
Fondation à Tournai, en Flandre, d'un hôpital pour pèlerins et voyageurs qui, transféré intra-muros et devenu hôpital Saint-André, recevra les malades pendant la peste noire puis, au XVe siècle, les infirmes, grabataires et paralytiques[3],[4].
La léproserie dite de Terzieken, à Anvers, est attestée dans un acte de donation[5].
À Salisbury dans le Wiltshire en Angleterre, première mention, dans une charte de protection royale, d'un hôpital de fondation sans doute antérieure et placé sous l'invocation de saint Jean-Baptiste et saint Antoine (Hospital of St. John the Baptist and St. Anthony[6]).
Refondation à Oxford, en Angleterre, de l'hôpital Saint-Jean-Baptiste (St. John the Baptist's Hospital) par le roi Henri III[7].
↑« Conversation imaginaire entre Averroès [-] et le philosophe néoplatonicien Porphyre [-c.] », dans Monfredo de Monte Imperiali, Liber de herbis, manuscrit sur parchemin, 1re moitié du XIVe siècle (BnF).
↑Eugène-Humbert Guitard, « Quelle date assigner à la célèbre ordonnance de Frédéric II ? : Wolfgang-Hagen Hein et Kurt Sappert, in Deutsche Apotheker Zeitung, Geschichtsbeilage…, 1955 », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 44, no 150, , p. 401 (lire en ligne).
↑Marie-Thérèse Lacroix, L'Hôpital Saint-Nicolas du Bruille (Saint-André) à Tournai, de sa fondation à sa mutation en cloître (1230-1611), Université catholique de Louvain, coll. « Publications de l'institut d'études médiévales » (no 1 (2e sér.)), , XXXVI-892 p., 2 vol. (BNF35645850).
↑Jacques Franck, « Une communauté : Saint-André [comte rendu, référence : Marie-Thérèse Lacroix, La Vie à Saint-André au XIXe siècle, Ramegnies-Chin, , 942 p., 2 vol.] », La Libre Belgique, (lire en ligne).
↑Louis Torfs, Fastes des calamités publiques survenues dans les Pays-Bas et particulièrement en Belgique depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Paris - Tournai, H. Casterman, , 436 p. (lire en ligne), p. 27.
↑(en) « Hospitals : St. John the Baptist and St. Anthony, Salisbury », dans R. B. Pugh et Elizabeth Crittall (dir.), A History of the County of Wiltshire, vol. 3, Londres, Victoria County History, (lire en ligne).
↑Eliakim Carmoly, Histoire des médecins juifs anciens et modernes, vol. 1, Bruxelles, Société encyclographique des sciences médicales, , VIII-272 p. (lire en ligne), p. 81.
↑F. R., « Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe (1207-1233), par le comte de Montalembert, pair de France (second article) [compte rendu] », Bibliothèque universelle de Genève, Genève : Abraham Cherbuliez, Paris : Anselin, succ. Magimel, vol. 11, nouvelle série, , p. 88-101 (lire en ligne).
↑Suzanne de La Messelière, Sainte Élisabeth de Hongrie : Biographie et hagiographie (thèse de doctorat en théologie), Université de Fribourg, , 482 p. (lire en ligne).
↑(en) Cecilia Martini Bonadeo, « Abd al-Latif al-Baghdadi », dans Edward N. Zalta (éd.), The Stanford Encyclopedia of Philosophy, Université Stanford, (lire en ligne).