Cet article présente les faits marquants de l'année 1242 en santé et médecine.
Événements
Des experts, parmi lesquels un certain G. Petragoricensis, médecin, sont consultés sur l'état de santé de Raymond VII, comte de Toulouse, qui, « étant gravement malade, au château de Penne, demand[e] d'être relevé des sentences d'excommunication qu'il [a] pu encourir[1] ».
Song Ci, médecin légiste chinois, termine la rédaction du Xi Yuan Ji Lu (« Cas collectés d'injustices réparées »), premier traité de médecine légale[6].
Le médecin et historien damascèneIbn Abi Usaybi'a rédige ses Vies de médecins[9], compilation de plus de quatre cents biographies de savants qui sera publiée en 1245 ou 1246[10].
Fl. Pierre, médecin à Avignon, Martin, médecin, chanoine de la cathédrale de Troyes, Alberti, barbier à Montpellier et Paulin, barbier et bourgeois de Poitiers[11].
Vers 1242- : fl. Guillaume Bernardi Dairos, médecin cathare ; il visite des malades à Puylaurens[1].
↑ ab et cErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « G. Petragoricensis », p. 160, « Guillaume Bernardi Dairos », p. 228.
↑(en) Klaus Militzer, « The Role of Hospitals in the Teutonic Order », dans Helen Nicholson (dir.), The Military Orders, vol. 2 : Welfare and Warfare, Londres, Ashgate Publishing Ltd., , 448 p. (ISBN978-0-86078-679-5, résumé).
↑Théodore Lesneucq-Jouret, Histoire de Lessines, Tournai, typ. d'Adolphe Delmêe, éd., (lire en ligne), chap. 6 : « Institutions de bienfaisance », p. 94 et suiv.
↑(de) Jean-Michel Wissmer, Heidi : Ein Schweizer Mythos erobert die Welt, Bâle, Schwabe, coll. « Reflexe », (1re éd. 2012) (lire en ligne), p. 27.
↑Jean-Baptiste Bouillet, Tablettes historiques de l'Auvergne, comprenant les départements du Puy-de-Dôme, du Cantal, de la Haute-Loire et de l'Allier, t. 5, Clermont-Ferrand, impr. de Pérol, libr., , 702 p. (lire en ligne), p. 526.
↑Robert Dumas, « Contribution de l'université montpelliéraine à l'évolution de la pensée médicale au Moyen Âge », Bulletin de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier, vol. 44, nouvelle série, , p. 198 (lire en ligne).
↑Ibn Abi Usaybi'a (trad. Beniamino Raffaelo Sanguinetti), [Deux extraits] de l'ouvrage arabe d'Ibn Aby Ossaïbi'ah sur l'histoire des médecins : Traduction française, accompagnée de notes, Paris, Impr. impériale, , 62 et 37 p., 2 vol., in-8° (BNF30632295) (lire en ligne le premier extrait et le deuxième).
↑(en) George Sarton, Introduction to the History of Science, vol. 2 : From Rabbi Ben Ezra to Roger Bacon, Baltimore, Wilkins and Wilkins, , p. 685.
↑ a et bErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Pierre d'Avignon », p. 605, « Martin », p. 539, « Alberti », p. 611, « Paulin », p. 594 et « Pierre de Jonzac », p. 605.