Cet article présente les faits marquants de l'année 1212 en santé et médecine.
Événements
Le concile de Paris lance de nouveaux anathèmes contre les clercs qui ne respectent pas les interdits de l'Église concernant l'étude et la pratique de la médecine, formulés et rappelés par les conciles de 1139, 1148, 1162 et 1163[1].
Le prieuré augustinien de St. Mary Overie est ravagé par le grand incendie de Southwark ; les malades seront transportés en 1215 à l'Est de Southwark, en un lieu dénommé par la suite Borough High Street, où est édifié l'hôpital Saint-Thomas[2].
Un hospice de Limoges« situé au lieu des Casseaux, sur le chemin du Palais », est attesté sous le nom de « léproserie » ou d'« infirmerie de la lèpre blanche[3] ».
Fondation par Marie Barbe de l'hôpital Sainte-Marie à Condom en Gascogne près de la porte du Pradau[6].
Jean Paalé et Guillaume Escuasol ouvrent « aux portes de Paris un hôpital de la Trinité pour l'accueil des pèlerins, dont ils confient l'administration aux prémontrés de l'abbaye d'Hermières dans la Brie[7] ».
Fondation de l'hôpital Sant'Antonio Abate de Lodi en Lombardie[8].
1211 ou 1212 : le roi Jean sans Terre fonde la léproserie de Saint-Étienne (Leper House of St. Stephen), premier établissement hospitalier de la ville irlandaise de Waterford[9],[10], devenu Waterford Leper Hospital, puis, en 1785, Waterford City and County Infirmary, et fermé en 1980[11].
↑(en) Eilidh M. Mcinnes, « St. Thomas’ Hospital, London, and Its Archives », Journal of the Society of Archivists, vol. 1, no 10, , p. 277 (présentation en ligne).
↑Michel Pauly, « L'Emplacement des hôpitaux dans les villes mosanes et ardennaises au Moyen Âge », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 89, no 2 « Villes et villages : Organisation et représentation de l’espace. Mélanges offerts à Jean-Marie Duvosquel à l’occasion de son soixante-cinquième anniversaire et publiés par Alain Dierkens, Christophe Loir, Denis Morsa et Guy Vanthemsche », , p. 590 (lire en ligne).
↑René Tiron, Histoire et costumes religieux, civils et militaires, t. 1, Bruxelles, Librairie historique-artistique, , 304 p. (lire en ligne), p. 155.
↑Léonce Couture, « Bibliographie historique, I : Joseph Gardère, Inventaire sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790, Auch, impr. Cocharaux, [compte rendu] », Revue de Gascogne, vol. 25, , p. 526 (lire en ligne).
↑« Rennemoulin », Historique des communes, Association Renaissance du patrimoine de Noisy-le-Roi, Rennemoulin et Bailly, s. d. [lire en ligne (page consultée le 9 janvier 2019)].
↑(en) Samuel Lewis, A Topographical Dictionnary of Ireland, vol. 2, Londres, S. Lewis, , « Waterford », p. 693. Cité dans (en) « Waterford City Hospitals », Library Ireland (lire en ligne).
↑(en) Albert Edward Murray, « Leper Hospital Waterford : Reconstruction as à County Infirmary », The Irish Builder, vol. 38, no 877, .
↑(en) Thomas G. Fewer, « Is There a Dearth in Our Famine Heritage ? : Conserving the Fabric of Waterford City's Famine Experience », The Munster Express, Waterford, , p. 3, col. 1-5 (lire en ligne).
↑Benoît Grévin, « Autour des Bains de Pouzzoles de Pierre d'Éboli (circa 1212 ?) : Une note de travail », Mélanges de l'École française de Rome, vol. 125, no 2 « Cittadinanza e disuguaglianze economiche : Le origini storiche di un problema europeo (XIII-XVI secolo) », , « À propos de la date de rédaction des Bains : Validité d’une hypothèse médiane (1212) ? », § 10-14 (lire en ligne).
↑Pierre d'Éboli, De balneis puteolanis, avec une table analytique attribuée à Arnaud de Villeneuve, codex antérieur à 1494 (lire en ligne).
↑Ernest Wickersheimer, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936), 781 p. (ISBN978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Pierre de Blois », p. 228.