Charles d'Anjou, roi de Naples, fait statuer que dans son comté de Provence, « on ne pourr[a] exercer la médecine et la chirurgie qu'après avoir donné des preuves de capacité et de probité reconnues[2] ».
Fondation de l'hospice d'Ernée, dans le comté du Maine, « pour recevoir les indigents malades de la commune[3] ».
« Un embryon d'enseignement médical » est attesté à Avignon[4].
Le Livre des miracles (Liber miraculorum), très probablement compilé par le gardien du tombeau de Louis d'Anjou.
Sur les 221 miracles enregistrés par ce manuscrit, tous accomplis en quatre mois de l'année 1297, 199 sont des guérisons humaines, et 90 % de l'activité du défunt thaumaturge sont donc ainsi consacrés à la santé[10].
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Références
↑Léon Maître, « L'Assistance publique dans la Loire-Inférieure avant 1789 (suite) », Annales de la Société académique de Nantes et du département de la Loire-Inférieure, 5e série, vol. 9, no 2, , chap. 10 : « Aumônerie et hôpital d'Ancenis », p. 417-423 (lire en ligne).
↑Félix Parran et Auguste de Sérière, Mayenne (département), Notice statistique et historique sur le département de la Mayenne, Laval, Feillé-Grandpré, , 119 p. (lire en ligne), p. 96.
↑Simonne Guenée, Les Universités françaises des origines la Révolution : Notices historiques sur les universités, studia et académies protestantes, Paris, Picard, (lire en ligne), p. 61.
↑Daniel Le Blévec, « [Compte rendu, référence : Adalbert Mischlewski, Un ordre hospitalier au Moyen Âge : Les Chanoines réguliers de Saint-Antoine-en-Viennois, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, , 216+32 ] », Médiévales, no 32 « Voix et signes : Nouvelles musiques du XIIIe au XVe siècle », , p. 146 (lire en ligne).
↑(ca) Josep Moreno Gené, La creació de la Universitat de Lleida 1991-1992 : Aspectes juridicolaborals, Lleida, Edicions de la Universitat de Lleida, coll. « Francesc Molí » (no 9), , 200 p. (ISBN978-84-8409-453-1, lire en ligne), p. 13-14.
↑(ca) Joan J. Busqueta, « Sobre mestres en « arts i medicina » de l'Estudi General de Lleida (s. XIV) : Reflexió humanistica i avenç cientific », dans Ximo Company (dir.) et al., El gran valor de les lletres i les humanitats : Homenatge al Dr. Frederic Vilà i Tornos, Edicions i publications de la Universitat de Lleida, , 334 p. (ISBN978-84-8409-759-4, lire en ligne), p. 83-84.
↑ abc et dErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936), 372 p. (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Baudet », p. 63, « Garcie », p. 166, « Hugues Fabri », p. 305, « Arnaud Tisseyre », p. 44.
↑Jacques Paul, « Miracles et mentalité religieuse populaire à Marseille au début du XIVe siècle », dans Du monde et des hommes : Essais sur la perception médiévale, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, coll. « Le Temps de l'histoire », , 288 p. (ISBN978-2-8539-9523-8, lire en ligne), p. 201-222.