Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Razès, un pays historiquement très étendu, qui ne se résume aujourd'hui qu'aux collines de la Malepère et au bas Razès au centre et au sud, limité par le pays de Sault. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Maraing et par divers autres petits cours d'eau.
Montgradail est une commune rurale qui compte 49 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 172 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Montgradaillais et ses habitantes les Montgradaillaises.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 822 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Alaigne à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 673,6 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Montgradail est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (89,9 %), cultures permanentes (8,1 %), terres arables (2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montgradail est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 29 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 29 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].
Histoire
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Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
Jean-Marie Plancade
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2022, la commune comptait 49 habitants[Note 1], en évolution de −3,92 % par rapport à 2016 (Aude : +2,65 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 30 personnes, parmi lesquelles on compte 86,7 % d'actifs (76,7 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 13,3 % d'inactifs[Note 2],[I 2]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 5]. Elle compte 16 emplois en 2018, contre 20 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 25, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,6 %[I 6].
Sur ces 25 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 56 % des habitants[I 7]. Pour se rendre au travail, 72 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 28 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 8].
Activités hors agriculture
3 établissements[Note 3] sont implantés à Montgradail au [I 9].
Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (1 sur les 3 entreprises implantées à Montgradail), contre 8,8 % au niveau départemental[I 10].
Agriculture
La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude[25], également dénommée localement « Volvestre et Razès »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 4] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 6].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 12 lors du recensement agricole de 1988[Note 6] à 12 en 2000 puis à 14 en 2010[27] et enfin à 10 en 2020[Carte 7], soit une augmentation de 17 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[28],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 484 ha en 1988 à 839 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 40 à 84 ha[27].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Beau cadran solaire datant de 1685, sur une maison située à droite de l'église.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[26].
↑« Fiche communale de Montgradail », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )