Le réseau de transports en commun de Nîmes est un réseau urbain de lignes de bus en France, dans le département du Gard, sur la Communauté d'agglomération Nîmes Métropole. L'exploitation du réseau est déléguée à Keolis Nîmes Métropole (filiale du groupe Keolis) par l'autorité organisatrice des transports urbains qui est la communauté d'agglomération Nîmes Métropole. Le réseau est exploité sous la marque Tango !, composée à partir de l'acronyme de Transport de l'agglomération nîmoise.
Histoire
De 1845 à 1951 : du fiacre au tramway et un éphémère électrobus
Des premiers fiacres sont mis en service en 1845 et des tramways à chevaux apparaissent en 1880.
En 1899, le dépôt dit des « Marronniers » est livré et la mise en service des tramways électriques intervient conjointement.
Un véritable réseau est créé à cet effet, dont la ligne A dite du « Tour des Boulevards » reliée à la gare PLM. Les lignes B et C sont quant à elles chargées de la desserte des quartiers périphériques jusqu'aux faubourgs de la ville. La ligne D qui est créée en 1910 circule principalement sur le Boulevard Jean Jaurès, encore très peu urbanisé à ce moment-là.
Le réseau de lignes de tramways en 1910
Ligne
Parcours
Observations
A
Tour des Boulevards ↔ Gare P.L.M.
parcours circulaire assuré dans les deux sens
B
Camargue ↔ Pont de Justice
C
Castanet ↔ Chalet
D
Fontaine ↔ Gare P.L.M.
desserte du Boulevard Jean Jaurès
La municipalité décide d'exploiter en parallèle dès 1924 un service de trolleybus rural : l'Électrobus du Gard reliant la Place Gambetta à Nîmes au pont du Gard sur deux lignes distinctes : la A passant directement par Marguerittes et la B effectuant une large boucle par Comps. Le matériel roulant fourni par l'entreprise C.E.F. regroupe d'emblée 10 motrices « voyageurs » et 15 motrices « marchandises » remisées et entretenues dans les mêmes locaux que ceux des tramways électriques. Malheureusement, le coût d'exploitation prohibitif et la faible vitesse commerciale de ces véhicules guidés ont rapidement raison de l'intérêt si ce n'est de l'existence de ce service, qui est interrompu à la fin de l'année 1927.
Pour plus de confort, l'ensemble du parc des tramways (motrices et attelages) est « vestibulé » entre 1930 et 1944 mais celui-ci ne connaît aucune véritable modernisation d'un point de vue strictement technique. Il est à noter que le réseau de lignes n'a connu aucune interruption durant le conflit, malgré des difficultés de maintenance du matériel dues à une pénurie d'éléments de rechange et d'ingrédients divers.
Le réseau de lignes est exploité en régie municipale à partir de la fin de l'année 1944 et la fameuse livrée dite « rouge et crème » assortie des armoiries de la ville fait son apparition sur le matériel roulant. Celle-ci subsiste jusqu'à la fin de l'exploitation sous ce statut juridique.
Le réseau de lignes de tramways en 1948
Ligne
Parcours
Observations
A
Tour des Boulevards ↔ Gare
parcours circulaire assuré dans les deux sens
B
Camargue ↔ Pont de Justice
C
Assas ↔ Chalet
D
Fontaine ↔ Gare
desserte du Boulevard Jean Jaurès
E
Castanet ↔ Carmes
F
Croix de Fer ↔ Halles
En 1948, la municipalité met en circulation sur la ligne B deux trolleybus prêtés à titre d'essai par le réseau de Lyon, sans qu'une suite favorable ne lui soit donnée. C'est donc l'autobus qui est choisi : la première commande se porte sur une série de 5 Berliet PCK 7 W neufs et mis en service à partir de 1949 sur cette même ligne. Une véritable phase de transition technique se met en place et d'autres achats de véhicules routiers sont réalisés en plusieurs tranches, permettant ainsi le retrait progressif de tout le matériel ferroviaire devenu excessivement onéreux à exploiter et à maintenir, en raison de sa vétusté et de son encombrement au milieu d'un trafic automobile déjà en pleine expansion.
Le dernier tramway rentre définitivement au dépôt le au soir, après la fin de son service commercial sur la ligne A dite du « Tour des Boulevards » et les installations fixes restantes (rails et caténaires avec systèmes d'alimentation) sont retirées dès le lendemain, de même que les motrices et les remorques sont évacuées puis ferraillées.
De 1952 à 1981 : l'ère des autobus
C'est à partir de 1952 que de nouvelles lignes sont créées, tandis que celles ayant été reconverties à la suite de la disparition des tramways bénéficient de prolongements de parcours en direction des quartiers les plus éloignés de la ville et de certains hameaux. De véritables aires de retournement et de stationnement pour les autobus sont construites aux nouveaux terminus de celles-ci. En dépit de cette mutation, le système d'indice de ligne dit "lettré" est conservé, l'ajout d'une barre en surplomb de la lettre indique un service au parcours partiellement assuré, mais celle-ci est définitivement abandonnée en 1963.
Par ce maillage constant des lignes du réseau, un point central se crée de ce fait, au droit de la gare S.N.C.F. sur l'Avenue Feuchères. Cela n'empêche pas la municipalité de faciliter les correspondances à certains arrêts du centre-ville, en faveur des usagers désirant se rendre directement d'un quartier à un autre, tout en minimisant les détours de trajets ainsi que les temps d'attente entre deux autobus de lignes différentes.
Des autobus neufs sont régulièrement commandés notamment auprès de Berliet afin de faire face à l'évolution constante du réseau durant ces années, les autobus Berliet PCK7W qui furent les premiers véhicules routiers à parcourir les lignes de la ville sont retirés du parc en 1957. Un autre constructeur français nommé Chausson (entré dans le giron de Saviem en 1959) devient le deuxième fournisseur d'autobus de la ville de Nîmes.
Le réseau de lignes en 1956 (liste non exhaustive)
Ligne
Parcours
Observations
A / F
Marronniers ↔ Croix de Fer
fusion des lignes de tramway A du "Tour des Boulevards" et F de la "Croix de Fer"
B
Saint-Césaire / Montaury ↔ Courbessac
desserte de Saint-Césaire assurée alternativement par les routes N 113 et D 40
C
Route de Générac / Beausoleil ↔ Calvas
E
Castanet ↔ Gare
Ɇ
Route d'Alès ↔ Gare
Une mise en circulation d'autobus à un seul agent est entamée dès 1961. Les receveurs en cabines sont progressivement retirés et les conducteurs cumulent cette fonction. L'opération est finalisée en 1969.
Le réseau de lignes en 1968 (liste non exhaustive)
Ligne
Parcours
Observations
A
Marronniers ↔ Bonfa
B
Centre-Ville ↔ Courbessac
C
Gare ↔ Calvas
D
Centre-Ville ↔ Chemin Bas d'Avignon
desserte complète du Chemin Bas d'Avignon par une boucle
E
Castanet ↔ Beausoleil
F
Z.U.P. Sud ↔ Centre-Ville
G
Route d'Alès ↔ Route de Générac
H
Z.U.P. Nord ↔ Gare
I
Centre-Ville ↔ Clos d'Orville
desserte en boucle de Sainte-Perpétue et de Route de Beaucaire
J
Saint-Césaire ↔ Gare
desserte de Saint-Césaire assurée alternativement par les routes N 113 et D 40
L'urbanisation émergente des quartiers résidentiels de la ville s'accompagne de l'ouverture de la première d'une série de lignes dès 1961. La ligne D est créée entre le centre ville et le Chemin Bas d'Avignon à raison d'un à deux passages par heure. La Z.U.P. située à l'autre extrémité de la ville, qui livre ses premiers logements et commerces deux ans plus tard, bénéficie elle aussi d'une desserte similaire. En 1964, le premier abribus et un kiosque d'informations exclusivement consacré au réseau sont construits sur l'avenue Feuchères.
Les boulevards du centre-ville, qui sont en proie à l'accroissement du trafic automobile, sont mis en circulation à sens giratoire afin de les fluidifier et de les sécuriser, dans le courant de l'année 1969. Ce nouveau plan contraint la municipalité à revoir le tracé des lignes desservant ce secteur. Néanmoins, des couloirs à contresens entièrement réservés aux autobus sont créés entre 1971 et 1973 sur certaines artères, ce qui permet au réseau de retrouver un schéma de desserte proche de celui qui fut auparavant appliqué.
Le réseau de lignes en 1971 (liste non exhaustive)
Ligne
Parcours
Observations
A
Marronniers ↔ Bonfa
B
Centre-Ville ↔ Mas de Mingue / Courbessac
C
Gare ↔ Calvas
D
Centre-Ville ↔ Chemin Bas d'Avignon
desserte complète du Chemin Bas d'Avignon par une boucle
E
Castanet ↔ Beausoleil
F
Z.U.P. Sud ↔ Gare
G
Villeverte / Route d'Alès ↔ Gare
H
Z.U.P. Nord ↔ Gare
I
Centre-Ville ↔ Clos d'Orville
desserte en boucle de Sainte-Perpétue et de Route de Beaucaire
J
Z.I.P. Saint-Césaire / Saint-Césaire ↔ Gare
suppression de la desserte par la route N 113
K
Capouchiné / Charmilles ↔ Centre-Ville
les terminus de Capouchiné et de Charmilles sont desservis en boucle à sens unique via le Périphérique Sud de Nîmes
L
Z.U.P. Nord ↔ Gare
dessert Z.U.P. Nord et Z.U.P. Sud sur un même parcours depuis l'avenue Georges Dayan
Les premiers autobus standard Berliet PR100 et Saviem SC10 sont livrés à la régie municipale durant l'été 1972. Ces deux modèles représentent la quasi-exclusivité des investissements jusqu'au début de la décennie suivante, évoluant sous diverses configurations physiques et mécaniques tout au long de cette période. En 1974, un nouveau dépôt plus excentré, spacieux et facilement accessible est rendu opérationnel dans le quartier de la Croix-de-Vauvert. Celui-ci fonctionne d'abord en tandem avec l'historique dépôt des « Marronniers » qui se trouve finalement désaffecté en 1976 puis laissé à l'abandon complet avant d'être démoli quelque 25 ans plus tard. L'emplacement des installations ayant été totalement absorbé par la construction de logements, c'est désormais l'impasse dite "du Tramway" qui témoigne seule de leur présence passée (43.829364, 4.367636).
Le dernier réseau de lignes à partir de 1980 (liste non exhaustive)
ligne desservant l'ensemble du quartier du Chemin Bas d'Avignon
E
Castanet ↔ Beausoleil
F
Z.U.P. Sud ↔ Centre-Ville
le terminus de Z.U.P. Sud s'effectuait à l'actuel arrêt Utrillo
G
Villeverte / Route d'Alès ↔ Centre-Ville
H
Z.U.P. Nord ↔ Centre-Ville
parvenait au terminus de Z.U.P. Nord par la route de Sauve et le chemin de Valdegour
I
Centre-Ville ↔ Mas de Possac
J
Z.I. Saint-Césaire / Saint-Césaire ↔ Gare
K
Capouchiné / Charmilles ↔ Centre-Ville
les terminus de Capouchiné et de Charmilles sont desservis en boucle à sens unique via le Périphérique Sud de Nîmes
L
Z.U.P. Nord ↔ Gare
dessert Z.U.P. Nord et Z.U.P. Sud sur un même parcours depuis l'avenue Georges Dayan
L'année 1980 voit la mise en service des lignes 1 et 2 destinées à relier directement les quartiers ouest et le centre-ville vers un terminus centralisé au droit des Arènes, offrant chacune des fréquences de passages plus élevées et une amplitude de service élargie, ainsi qu'un parcours beaucoup plus direct. En outre, l'ensemble du réseau totalise au même moment 12 lignes classées de A à L et celles-ci voient leurs offres revues à la hausse.
De conception désormais trop ancienne, ce réseau arrive à saturation en termes d'évolutivité et de «lisibilité». La municipalité fait procéder en 1981 à des études qui lui procureront enfin une base entièrement nouvelle.
De 1982 à 1993 : nouvelle image du réseau et privatisation des services
L'année 1982 est celle de la restructuration complète du réseau de lignes et des services afférents, mais aussi de la nouvelle image d'un service public qui se veut moderne et davantage axé sur la communication.
Une opération de marketing est organisée pour l'occasion, donnant naissance à la fameuse mascotte « Nimembus », un crocodileanthropomorphe portant une cape rouge et symbolisant la dynamique de ce nouveau réseau. Une véritable charte graphique est désormais appliquée sur tous les supports d'information accessibles au public, tels que les girouettes et les panneaux de lignes des autobus ou bien les documentations de poche et les points d'arrêts. Chaque ligne reçoit une couleur distincte associée à son indice afin d'être facilement identifiable.
Les lignes sont totalement repensées et la plupart d'entre elles font l'objet d'une diamétralisation des dessertes, les parcours aux longs sens uniques dans certains quartiers sont éliminés et rendus plus directs. Les portions de dessertes à sens unique sont désormais cantonnées à certaines parties du centre-ville et aux abords de certains terminus situés dans les zones à forte population. Le classement des lignes se fait dès lors, exclusivement par des chiffres. Celles étant classées dans les unités reçoivent le chiffre-préfixe "0" et sont considérées comme chargées de la desserte dite "principale", celles des dizaines (qui ne sont cependant jamais appliquées) et des vingtaines sont dévolues à celle des quartiers moins densément peuplés de part et d'autre du centre-ville, celle des trentaines s'adressent respectivement aux travailleurs en zones industrielles et aux écoliers et ne fonctionnent donc qu'aux heures de pointe durant les jours ouvrés.
Le réseau de lignes en 1982
Ligne
Parcours
Observations
01
Pissevin ↔ Courbessac
02
Valdegour ↔ Chemin Bas d'Avignon
03
Valdegour ↔ Calvas / Serre Cavalier / Massillan
les antennes de Serre Cavalier et de Massillan demeurent desservies par intermittence, autour du terminus principal de Calvas
04
Capouchiné ↔ Chemin Bas d'Avignon
05
Castanet ↔ Mas de Possac
le terminus de Mas de Possac est implanté devant l'entrée des Serres Municipales
06
Villeverte / Creux de l'Assemblée ↔ C.E.T. Générac
07
I.U.T. Nîmes ↔ Haute Magaille
21
Valmy ↔ Gare
31
Z.I. Saint-Césaire ↔ Gare
32
Z.I. Saint-Césaire ↔ Montaury
Deux nouvelles livrées sont respectivement apposées sur les véhicules en 1982 et en 1984. C'est celle de la deuxième campagne qui est finalement retenue : de longitudinaux rubans verts avec le logo du réseau en jaune les surplombant, flanqué de la mascotte emblématique sous la baie vitrée du poste de conduite.
Une tarification expérimentale est mise en place avec la S.T.D.G. (Société des Transports Départementaux du Gard) nouvellement créée, permettant aux habitants de certains villages limitrophes de Nîmes d'utiliser des lignes départementales et le réseau municipal à la suite, avec un seul et même titre de transport à partir de 1984.
Cette même année amène encore son lot de nouveautés au niveau des dessertes : un service nocturne de fin de semaine est mis en place. C'est l'unique ligne A (figurant en couleur noire sur les plans) reliant Castanet à Courbessac qui dessert la plupart des quartiers intermédiaires et tout le centre-ville, les vendredis et samedis soir jusqu'à 01h00 le lendemain et à l'aide de deux bus de type « standard » circulant chacun dans un sens. Un renforcement du réseau des lignes scolaires est opéré dans l'ensemble des quartiers ouest de la ville, deux nouvelles liaisons sont respectivement créées sous les indices 33 et 34 dont la tâche est de desservir efficacement certains établissements implantés à distance du centre-ville, les plus anciens bus du parc y sont prioritairement attribués. Enfin, il est procédé au lancement des premières lignes rurales : la ligne 22 desservant les quartiers dits des « Mazets » à la lisière du Camp des Garrigues ainsi que de la ligne 23 desservant le Mas de Boudan situé derrière le Boulevard Périphérique Sud, ce sont des minibus de type Renault Master qui sont affectés à ces deux services en raison du gabarit réduit des chemins empruntés et de la faible fréquentation prévisible.
Du côté du matériel roulant, un premier autobus articulé de type Renault PR 180.2 est mis à l'essai sur la ligne 01 en conditions réelles d'exploitation.
L'évolution du réseau de lignes en 1984
Ligne
Parcours
Observations
01
Pissevin ↔ Courbessac
02
Valdegour ↔ Chemin Bas d'Avignon
rajout de la boucle desservant les arrêts Tonnelles et Jean Odelin
03
Valdegour ↔ Calvas / Serre Cavalier / Massillan
les antennes de Serre Cavalier et de Massillan sont desservies par intermittence
04
Cité des Peuples / Capouchiné ↔ Chemin Bas d'Avignon
05
Castanet ↔ Mas de Possac
le battement du terminus de Castanet s'effectue à l'arrêt Vacquerolles et celui du Mas de Possac est déplacé à Pont de Justice
06
Villeverte / Creux de l'Assemblée ↔ C.H.R. Carémeau
abandon total de la desserte du C.E.T. Générac (actuel Lycée Frédéric Mistral) et desserte du terminus de Villeverte à certaines heures
08
Centre-ville ↔ Route d'Arles
le terminus au centre-ville s'effectue à l'arrêt Perrier et la ligne 07 est supprimée
21
Valmy ↔ Charmilles
la desserte de la ligne 06 dans le quartier dit des "Marronniers" est reprise par la ligne 21
22
Engance / Calvas / Chemin de Russan ↔ Antonin
le parcours est effectué en partie sur de nombreuses et larges boucles
23
Mas de Boudan ↔ Couronne
le parcours sur le terminus de Mas de Boudan est effectué sur une large boucle à sens horaire
31
Z.I. Saint-Césaire ↔ Z.A.C. Grézan
le terminus à l'arrêt Gare devient partiel et la ligne est diamétralisée vers l'est pour desservir la nouvelle Z.A.C. de Grézan
32
Z.I. Saint-Césaire ↔ Montaury
33
Z.I. Saint-Césaire ↔ C.E.S. Jean Rostand
ligne divisée en cinq parcours distincts
34
Carreau de Lanes ↔ C.E.S. Jean Rostand
A
Castanet ↔ Courbessac
service de soirée effectué le vendredi et le samedi via le centre-ville et de nombreux quartiers
La régie municipale cesse définitivement d'exister en 1985 et laisse place au 1er décembre à la S.T.C.N. (Société des transports en commun de Nîmes) tout en intégrant le groupe Via-GTI, le nom commercial du réseau restant T.C.N. Celui-ci était déjà employé de manière confidentielle depuis les années 1960 sur certains dépliants d'informations avant d'être véritablement mis en lumière lors de la restructuration complète des services.
En 1986, une série de 9 autobus articulés de type Heuliez GX 187 est mise en circulation sur les lignes 01 et 03 dont la longueur de leurs parcours et la sur-fréquentation en justifient l'usage. Une livrée spéciale dite « Mosaïque » et un aménagement intérieur plus raffiné sont appliqués afin de les différencier clairement des autres véhicules du parc. Ces bus de grande capacité bénéficient en outre du système dit « Self-Service » permettant la montée et la descente des voyageurs par toutes les portes, minimisant ainsi les temps d'immobilisation aux arrêts.
En 1987, une desserte de la nouvelle zone commerciale « Ville Active » et de celle du complexe sportif « La Bastide » situés au sud de la ville, est mise en place par la modification et le prolongement de la ligne 04 au-delà du quartier du Capouchiné.
La forte fréquence des services et de l'augmentation de la circulation provoque indirectement des accidents de personnes sur les couloirs à contre-sens réservés aux bus, ceux-ci finissent par être supprimés et sont transformés en places de stationnement en 1988. C'est lors de ce bouleversement qu'a lieu la mise en service de la navette gratuite de centre-ville baptisée « Nimabelle », ce nom étant aussi attribué à la nouvelle mascotte féminine de « Nimembus », exploitée à l'aide des Renault SC 10 R dont une série subit une réfection de la livrée et est réaménagée à cet effet. Deux ans plus tard, ce sont deux Van Hool A500 achetés neufs qui viennent en renfort pour répondre à la hausse brutale de fréquentation de cette navette. La fréquence de cette ligne circulaire est alors de 3 minutes en heures de pointe et de 7 minutes en heures creuses en semaine et de 7 minutes le samedi durant toute la journée. La desserte de la rue du Général Perrier est entièrement reprise par ce seul service.
Dans la continuité du lancement de cette navette gratuite, le terminus central de la ligne 08 est transféré de l'arrêt Perrier vers celui de l'Enclos Rey situé sur le boulevard Gambetta. L'autre nouveauté de ce réseau est la création de la ligne 20 desservant le quartier de la Cigale au départ de la gare routière dont le tracé évolue lui aussi à maintes reprises, la fréquence de passage moyenne reste cependant fixée à un bus toutes les heures du lundi au samedi, sans aucun service le dimanche et les jours fériés.
L'évolution du réseau de lignes en 1988
Ligne
Parcours
Observations
01
Pissevin ↔ Courbessac
02
Valdegour ↔ Chemin Bas d'Avignon
03
Valdegour ↔ Calvas / Serre Cavalier / Massillan
04
La Bastide / Ville Active ↔ Chemin Bas d'Avignon
05
Castanet ↔ Mas de Possac
06
Villeverte / Creux de l'Assemblée ↔ C.H.R. Carémeau
08
Enclos Rey ↔ Route d'Arles
20
La Cigale ↔ Gare
centre-ville desservi lors du lancement et modification de parcours via la place Montcalm et l'avenue du Cadereau dès l'année suivante
21
Valmy ↔ Charmilles
22
Engance / Calvas / Chemin de Russan ↔ Antonin
le parcours est effectué en partie sur de nombreuses et larges boucles
23
Mas de Boudan ↔ Couronne
le parcours sur le terminus de Mas de Boudan est effectué sur une large boucle à sens horaire
31
Z.I. Saint-Césaire ↔ Z.A.C. Grézan
32
Z.I. Saint-Césaire ↔ Montaury
33
Z.I. Saint-Césaire ↔ C.E.S. Jean Rostand
ligne divisée en cinq parcours distincts
34
Carreau de Lanes ↔ C.E.S. Jean Rostand
A
Castanet ↔ Courbessac
service de soirée effectué le vendredi et le samedi via le centre-ville et de nombreux quartiers
N
Square du ↔ Square du
navette circulaire effectuant le tour les boulevards et desservant une partie de la rue du Général Perrier
Les quatre premiers bus à plancher bas de type Renault R312 sont mis en service sur le réseau pour desservir la ligne 02. D'autres exemplaires du même modèle sont livrés jusqu'au milieu des années 1990 et sont déployés sur de nombreuses autres lignes, pour atteindre un total important de 31 unités à leur apogée.
À la suite des inondations du ayant frappé Nîmes et ses environs, des autobus sont prêtés par différents réseaux urbains de France (Lille, Lyon, Valence, Besançon) dans l'attente de la remise en état du matériel sinistré par les eaux. Cependant, certains exemplaires jugés anciens et ayant été les plus durement touchés par la catastrophe sont prématurément retirés de la circulation.
Les installations du dépôt de la Croix-de-Vauvert sont transférées près du quartier Mas de Ville en 1989, l'ancien site est totalement éliminé peu après sa fermeture et plus aucune trace de son existence n'est restée visible depuis, à la suite de nouveaux aménagements réalisés dans cette zone.
À partir de la rentrée de , la numérotation des lignes se fait désormais sans le chiffre-préfixe "0" bien que ce dernier soit encore lisible sur les girouettes de la plupart des autobus.
En est mise en service la "nouvelle" ligne 6 entre Serre Cavalier et Feuchères via le quartier des Justices Vieilles, avec une fréquence de 40 minutes, desservie par deux minibus de type Renault Master. La desserte de Serre Cavalier par la ligne 3 n'est plus assurée que le dimanche. La ligne 7 reliant l'hôpital Carémeau à la Gare Routière via la Place des Écoles est créée. La ligne 22 change de nom et devient la « Mazetière » à la suite de l'évolution de son offre de transport élargie et de la mise en place de dessertes accessibles sur réservation téléphonique.
Dans un registre plus sombre, la ligne A nocturne est fermée pour cause de faible fréquentation assortie d'un taux de fraude devenu critique au fur et à mesure de son existence. Resté unique en son genre sur ce réseau, ce service n'a connu aucune évolution notable sur le plan commercial. Par ailleurs, les caractéristiques de son parcours «passe-partout» desservant une longue succession de quartiers périphériques et complété d'un tour systématique des boulevards du centre-ville, ont finalement rendu cette ligne peu attractive aux yeux de ses usagers potentiels.
Ce service de nuit est alors repris par des portions plus courtes sur les lignes suivantes les vendredis et samedis soirs avec circulation toutes les 30 minutes entre 20h30 et 21h30 puis entre 0h00 et 1h30 :
Sur un constat similaire et en raison des problèmes d'insécurité croissants qui s'y sont ajoutés au fil des ans, ces services de nuit sont définitivement arrêtés en 1993.
l'antenne de Serre Cavalier n'est desservie que les dimanches et les jours fériés à la place de la ligne 6
4
La Bastide / Ville Active ↔ Chemin Bas d'Avignon
5
Castanet ↔ Mas de Possac
prolongement de la ligne à certaines heures entre Castanet et Golf de Vacquerolles à partir de 1992
6
Serre Cavalier ↔ Gare
nouvelle desserte du quartier des Justices Vieilles et reprise de la desserte de Serre Cavalier en semaine et le samedi
7
C.H.R. Carémeau ↔ Gare
8
Villeverte / Route d'Alès ↔ Route d'Arles
20
La Cigale ↔ Gare
la ligne est prolongée de La Cigale vers l'arrêt Yuccas à partir de 1991
21
Valmy ↔ Charmilles
la desserte autour du terminus de Valmy se fait sur une large boucle allant de Hoche à Bouquerie
La Mazetière
Engance / Chemin de Russan / Antiquailles ↔ Bouquerie
suppression de la ligne 22 et amélioration de la desserte des Mazets avec quelques services réalisés à la demande
23
Mas de Boudan ↔ Couronne
le parcours sur le terminus de Mas de Boudan est effectué sur une large boucle à sens horaire
31
Z.I. Saint-Césaire / Mas Roman ↔ Mas Chalvidan / Z.A.C. Grézan
la desserte de la Z.I. Saint-Césaire et de la Z.A.C. Grézan deviennent intermittentes
32
Z.I. Saint-Césaire ↔ Montaury
33
Z.I. Saint-Césaire ↔ C.E.S. Jean Rostand
ligne divisée en cinq parcours distincts
34
Carreau de Lanes ↔ C.E.S. Jean Rostand
Nimabelle
Square du ↔ Square du
navette circulaire effectuant le tour les boulevards et desservant une partie de la rue du Général Perrier
La ligne 31 est modifiée en et elle assure désormais la desserte des quartiers du Mas Roman à St-Césaire et du Mas de Ville à la fréquence de 20 à 30 minutes, la desserte des zones industrielles devient donc intermittente. Les derniers autobus de type Berliet PR 100 PA encore subsistants sur le parc sont réformés.
La gratuité d'accès à la navette « Nimabelle » prend fin et en 1992 se produit l'incendie d'un autobus articulé à proximité des quartiers Ouest dont les causes sont restées relativement floues.
De 1994 à 2006 : vers un réseau rural puis suburbain
Le réseau est une nouvelle fois restructuré en 1994 (création de lignes lettrées et chiffrées sur un même réseau) et le service « Les 7 Collines » est lancé, visant à affiner la desserte des quartiers dits des « Mazets » puis les services scolaires sont désormais exploités sous la marque « Les Collégiales ». La desserte du Boulevard Périphérique Sud devient enfin une réalité et permet de raccorder la plupart des quartiers directement à la zone commerciale de Ville Active sans transiter par le centre-ville.
Des points de correspondance nommés « stations » sont créés à quatre points différents du réseau.
Le nom commercial du réseau reste inchangé, mais l'identité visuelle est complètement revue et les mascottes de la décennie passée ont purement et simplement disparu. Le kiosque qui était implanté sur l'avenue Feuchères est démoli, laissant la place à un nouveau local plus moderne et plus spacieux, désormais situé sur le parvis de la station Esplanade.
Liste des stations de correspondance
Stations
Lignes
Configuration
Esplanade
A - B - 1 - 2
2 quais à la suite
Gambetta
A - B - C - D - 3
2 quais parallèles
Jaurès
A - B - D - 4 - 5 - 7 Collines
4 quais directionnels et une place centrale
Trait d'Union
A - B - E - 4 - Collégiales
3 quais dispersés
Le nouveau réseau en février 1994
Ligne
Parcours
Observations
A
Pissevin ↔ Citadelle / Courbessac
la desserte du terminus de Courbessac devient intermitente (1 à 2 passages sur 3)
B
Valdegour ↔ Chemin Bas d'Avignon
transfert de la boucle desservant les arrêts Tonnelles et Jean Odelin à la ligne E
C
Castanet ↔ Mas de Possac
le terminus Mas de Possac est déplacé à l'ancien arrêt Serre Municipale
D
La Bastide / Ville Active ↔ Calvas
desserte de la station Jaurès et abandon de la desserte de la gare S.N.C.F.
E
C.H.R. Carémeau ↔ Citadelle
Desserte du boulevard Périphérique Sud
1
C.H.R. Carémeau ↔ Saint-Dominique
desserte de la Place des Ecoles et de la station Esplanade en boucle à chaque sens
2
Costières ↔ Route d'Arles / Mas Chalvidan
la desserte du terminus de Route d'Arles devient intermitente et celle de la station Esplanade en boucle à chaque sens
3
Route d'Alès ↔ Valmy
ne dessert pas la station Esplanade ni la gare S.N.C.F.
4
Jaurès ↔ Valdegour par Puech du Teil
5
Jaurès ↔ Valdegour par Vallon
7 Collines
Desserte des quartiers dits des « Mazets » et du Mas de Boudan
services systématiques et / ou à la demande suivant les liaisons
Collégiales
Services scolaires
desserte des établissements scolaires excentrés
En septembre de la même année, la navette de centre-ville baptisée « Huit en Ville » est mise en service à la suite d'une modification importante d'une grande partie des lignes du réseau et d'une reconfiguration de la desserte du centre-ville.
L'année 1995 voit la réforme des derniers autobus Saviem SC10 et le retrait de ce même modèle sous marque Renault survient l'année suivante.
Les 150 ans des transports en commun à Nîmes sont fêtés au printemps 1996 par la tenue d'une exposition spécialement consacrée à l'histoire du réseau et à travers des animations se déroulant dans des autobus de collection d'origines tierces arpentant les grands boulevards.
Les premiers autobus à plancher bas intégral et accessibles aux personnes à mobilité réduite sont mis en circulation en 1999, il s'agit d'une série de six Renault Agora S.
L'an 2000 voit l'ouverture de la nouvelle navette de centre-ville « La Citadine » exploitée à l'aide de Mercedes-Benz Cito[Combien ?] hybrides diesel et électricité, remplaçant de ce fait le « Huit en Ville ».
La dénomination des lignes est modifiée en 2002 pour se composer uniquement de lettres (A à K). C'est à partir de 2003 que s'opère le retrait des autobus articulés des lignes régulières, les derniers exemplaires restant en circulation sont exclusivement réaffectés aux services scolaires.
Le réseau est étendu à l'agglomération de Nîmes Métropole en 2004 et en 2006, de nouvelles navettes « Nimenbus » (Augusta, Aurelia et Domitia) sont mises en service et desservent les quartiers de Beausoleil, la Placette et du Capouchiné.
De 2007 à 2011 : naissance de Tango
Durant l'été 2007, le réseau abandonne le nom TCN au profit de Tango sous de nouvelles couleurs.
Au mois de septembre de la même année, la ligne L reliant Nîmes Feuchères et le Mas des Rosiers à Milhaud en remplacement de la ligne 41 est mise en service. Cette dernière est affrétée à la S.T.D.G. et est exploitée en Mercedes-Benz Citaro ou Renault PR 100. Cette même ligne est prolongée le de Milhaud à Bernis en remplacement des lignes 42 et 43. L'année 2010 voit la réforme de l'ensemble des Mercedes-Benz Cito. L'année 2011 voit quant à elle le retrait de l'ultime autobus articulé, un Renault PR 180.2 acheté d'occasion au réseau urbain d'Annecy.
De 2012 à 2016 : Tango +
La ligne en site propre « Tango+ » T1 reliant l'autoroute A 54 aux Arènes est mise en service et la Navette Intervillages 4 est supprimée le . La mise en service de la ligne T1 marque le retour des autobus articulés à Nîmes.
La Citadine Écusson est supprimée le . Le réseau subit de fortes modifications le de la même année :
Principalement sur le réseau suburbain régulier :
Les lignes L et 16 fusionnent pour former la nouvelle ligne 11, tandis que les lignes 11 et 37 fusionnent pour former la nouvelle ligne 12, qui reprend aussi la desserte de la Bastide de la ligne D ;
Les lignes 13 et 15 deviennent respectivement les lignes 21 et 22, la nouvelle ligne 21 ne desservant plus Bezouce ;
Les lignes 21 et 22 deviennent respectivement les lignes 32 et 31, la ligne 32 reprend la desserte de la ZAC de Grézan à la ligne G ;
La ligne J est prolongée à Bouillargues et remplace la ligne 31 qui est supprimée ;
La ligne 34 est scindée en deux lignes 41 desservant Garons et 42 qui dessert St-Gilles ;
La ligne 38 devient la ligne 41 ;
Les lignes 52 et 53 deviennent respectivement les lignes 51 et 52 ;
La navette Intervillages 3 devient la ligne 62 tandis que les navettes 1, 2, 5, 6 et 7 sont purement et simplement supprimées, les lignes périurbaines reprenant les dessertes ;
La navette aéroport n'est plus désignée par l'indice 30.
Aussi sur le réseau suburbain scolaire qui prend le nom « Tempo » :
Les trois circuits de la ligne 17 deviennent les lignes 204A à 204C et conservent le nom « Zoobus » ;
Les deux circuits de la ligne 18 deviennent les lignes 203A à 203C ;
La ligne 25 devient les lignes 212A et 212B ;
Les lignes 32 et 33 deviennent les lignes 216 et 217 ;
La ligne 35 et ses cinq circuits deviennent les lignes 219, 220 et 222 ;
La ligne 36 devient la ligne 221 ;
Les lignes 54 à 57 deviennent les lignes 228 à 231 ;
Les autres lignes sont soit nouvelles soit issues de renfort scolaire des anciennes lignes périurbaines.
Mais sur le réseau urbain :
La desserte du Mas de Chavidan est modifiée : La ligne G fait terminus dans le quartier, tandis que le trajet de la ligne C est modifié ;
La desserte intermittente du terminus Goélands par la ligne E est supprimée ;
Les lignes « 7 Collines » sont désormais indicées de 70 à 86 ;
Les lignes scolaires « Collégiales » 1 à 10 deviennent les lignes « Tempo » 100 à 115.
Depuis 2016 : nouveau réseau
Le , un nouveau réseau est mis en place. Concomitamment au prolongement de la ligne T1 du BHNS autour de l'Écusson, le nouveau réseau urbain repose sur trois niveaux d'offres.
La ligne T1 est prolongée pour faire le tour de l'Écusson ;
La ligne 2 CHU-Caremeau - Citadelle/SMAC Paloma ;
La ligne 3 Valdegour - Pont de Justice ;
La ligne 4 Golf/Vacquerolles - Pont de Justice ;
La ligne 5 CHU-Caremeau - Gare Feuchères ;
La Ligne 6 Carré Sud - Calvas ;
La ligne 7 Valmy - Ville Active ;
La ligne 8 Valdegour - Pont de Justice ;
La ligne 9 Route d'Alès - Route d'Arles/Bouillargues ;
La ligne 10 Serre Cavalier - Mas d'Escattes ;
La ligne 16 Calvas - Ville Active, mise en service le .
Annoncé le 28 juin 2022 sur les réseaux sociaux de Tango[1], un nouveau réseau est annoncé, pour une mise en place à la rentrée de la même année, le 29 août. L'une des principales annonces est la mise en service du deuxième tronçon de la ligne T2, qui relie désormais l'ouest à l'est, du CHU-Carémeau à Paloma. De nouvelles lignes font leur apparition, comme les lignes T3 et T4, reliant respectivement Valdegour à la gare centrale et Marguerittes à Caissargues, via la gare.
Le Système d'Aide à l'Exploitation et l'Information Voyageurs
En 2017, Nîmes Métropole a équipé le réseau d'un système d'aide à l'exploitation et à l'information voyageurs (SAEIV) via la solution Navineo de l'entreprise Engie-Ineo.
L'application Moovit, également déployée sur le réseau en 2017, est reliée à ce système et permet aux voyageurs de connaître le temps d'attente avant le prochain passage du bus.
Depuis le 29 août 2022, deux nouvelles lignes de Tram’bus T3 et T4 ont été créées. Pour permettre les correspondances, un pôle central a été créé à la station Musée Romanité qui est donc desservie par les lignes T1, T2, T3, T4, 13, 14, 15, 51, 52 et 61.
Actuellement en service, cette ligne (T1) suit un axe Nord <> Sud mesurant 7,2 kilomètres.
Elle a été mise en service le . Le prolongement de la ligne pour assurer le tour de l'Écusson est mis en service le , accompagné d'une refonte intégrale du réseau urbain. Le prolongement de la ligne vers Caissargues est mis en place le pour assurer une connexion du "trambus" au sud de Nîmes Métropole.
Son itinéraire débute dans la zone d'activités Euro 2000 (Caissargues) puis dessert la sortie d’autoroute Nîmes Centre de l'autoroute A54, où est implanté un Parc relais (P+R) de 360 places et un autre de 100 places à proximité de la voie urbaine sud (Parnasse) reliant le centre-ville historique, « l'Écusson », suivant le tour des boulevards.
15 stations sont sur l’itinéraire de cette première ligne.
L’environnement de la ligne est identique ou très proche de celui d’un tram, avec une plateforme réservée sur 95 % de l’itinéraire. La requalification urbaine autour de cet axe est du niveau d’un projet tram, avec une reprise de façade à façade sur tous les secteurs traversés. Le projet est en définitive du niveau de la ligne 4 à Nantes (Busway). Seule une voie (300 mètres dans un seul sens) est partagée sur le secteur de la rue de la République qui permet la circulation riveraine et des livraisons. Ce secteur est géré par des feux situés en amont et en aval de la rue afin de gérer les entrées et sorties de voitures sur cette section et faire en sorte que le BHNS ne soit jamais gêné par de la circulation devant lui.
Les stations font 30 mètres de long et le véhicule est guidé en approche par le système de guidage SIEMENS déjà opérationnel sur Rouen de façon à permettre un accostage au plus près du quai (+/- 40 mm). Ces stations disposent des mêmes équipements que celles qu’on peut trouver sur les stations de tram, information dynamique sonore et visuelle en temps réel (un nouveau SAEIV est mis en place) ainsi que tous les équipements billettiques nécessaires (DAT, etc.). Un système billettique sans contact est aussi mis en place.
La vitesse commerciale moyenne est fixée à 20 km/h. Les fréquences sont de 7 min en moyenne (5 min en heure de pointe et 10 min en heures creuses) et l’amplitude de 5 h du matin à 22 h du lundi au samedi et de 7h30 à 21 h le dimanche.
La ligne Nord-sud ne passe pas par la gare centrale ni par la gare routière (les études de fréquentation ont démontré que cela n’était pas nécessaire sur ce corridor). Un pôle d’échange faisant aussi office de seconde gare routière est mis en place sur le secteur du Parnasse desservi par la ligne Nord-Sud. Ce pôle comprend un parking relais, une gare routière et un site réservé aux cars de tourisme et toutes les jonctions nécessaires avec le réseau périurbain.
Il y a une jonction avec la ligne T2 à la station Musée de la Romanité afin de se rendre à la gare en TCSP pour la clientèle en provenance du sud.
Cette ligne de TCSP est exploitée avec des Irisbus Crealis Neo 18, avec des aménagements intérieurs spécifiques.
Après plusieurs années de travaux, la ligne T2 a entièrement été mise en service entre le CHU Caremeau et la salle de concert La Paloma le 29 août 2022. Elle a été inaugurée ce même jour en présence du maire de Nîmes ainsi que des maires des villes de l’agglo, d’un représentant de la préfète, du président de l’agglo, des nombreux personnels de TANGO, des journalistes et des usagers.
Cette ligne traverse Nîmes d’Est en Ouest en moins de 45 min contre actuellement plus d’une heure en voiture et dessert de nombreux quartiers très denses et peuplés. De ce fait, l’agglo prévoit à long terme une fréquentation de 60 000 personnes/jour.
Ligne à fréquence de 7 à 10 min de 6h40 à 19h10 et de 15 à 20 min de 5h20 à 6h40 et de 19h10 à 21h30 du lundi au samedi et toutes les 45 min les dimanches et jours fériés.
Certains services tardifs, voire nocturnes sont mis en place en cas d'évènementiels (Festival de Nîmes, Feria, etc.).
Stations : CHU-Carémeau • Carémeau Nord • Carémeau Sud • Faculté de médecine • Laennec (P+R à construire) • Compagnons • Campus • Porte des Arts • Pissevin • Trait d'Union • Valdegour • Amandiers • Pompidou • Jaurès • Musée Romanité • Esplanade T2 • Gare Feuchères • Route d’Avignon • Chemin bas d’Avignon • Pont de Justice • Mas de Mingue • Paloma
Ligne à fréquence de 7 à 10 min de 6h40 à 19h10 et de 15 à 20 min de 5h20 à 6h40 et de 19h10 à 21h30 du lundi au samedi et toutes les heures les dimanches et jours fériés.
Certains services tardifs, voire nocturnes sont mis en place en cas d'évènementiels (Festival de Nîmes, Feria, etc.).
Stations : Glacière • Paloma • Pont de Justice • Chemin bas d’Avignon • Route d’Avignon • Gare Feuchères • Esplanade • Musée Romanité • Dhuoda • Camargue • Liberté • Nemausa • Costières-Parnasse (P+R) • Mas de Vignolles • A54-Caissargues (P+R) • Caissargues
Autre :
Ligne à fréquence de 15 min en heure de pointe et de 30 min le reste de la journée circulant de 5h34 à 20h25 du lundi au vendredi et le samedi toutes les 20 min de 10h à 17h et toutes les 30 min le reste de la journée circulant de 5h34 à 20h24
Cette ligne renforce la ligne T2 à l’est et la ligne T1 à l’ouest
Certains services tardifs, voire nocturnes, sont mis en place en cas d'évènementiels (Festival de Nîmes, Feria, etc.).
Principaux arrêts desservis : Calvas • Gazelle • Jean Bouin • Porte Auguste • Gare Feuchères • Bethléem • Carbonnel • Georges Besse • CAF • Mas de Vignolles • Carré Sud
Autre :
Depuis le 29 août 2022, la ligne 6 dessert la ZAC Georges Besse en complément de la ligne 7 pour offrir aux nombreux salariés de cette zone une meilleure fréquence et ainsi créer une nouvelle attractivité.
Ligne à fréquence de 15 min de 6h30 à 10h et de 15h à 19h, toutes les 20 min de 5h58 à 6h30 et de 19h à 20h22 du lundi au vendredi, le samedi une fréquence de 30 min de 5h58 à 20h30, les dimanches et jours fériés un bus toutes les heures est assuré de 7h à 20h04.
Pour aller au Centre commercial des Costières ou Carré Sud, il est également possible d'emprunter la ligne T1 ou T4.
Principaux arrêts desservis : Valmy • Porte d'Alès • Bouquerie • Arènes • Gare Feuchères • Marronniers • Georges Besse 2 • Costières-Parnasse • Parc des Loisirs • Ville Active
Autre :
Ligne à fréquence d’environ 20 min du lundi au vendredi de 6h30 à 20h15, de toutes les 30 min le samedi de 6h30 à 20h14, les dimanches et jours fériés, un bus toutes les 1h30 est assuré de 7h19 à 20h.
Principaux arrêts desservis : Valdegour • Newton • Utrillo • Pissevin • Porte des Arts • Ville Active • Mas de Vignolles • CAF • Pierre Mendès-France • Schuman • Saint-Dominique • Pont de Justice
Autre :
Depuis le 29 août 2022, la ligne 8 passe dorénavant par la rue d’Utrillo pour remplacer la ligne 3.
Ligne à fréquence d’environ 30 min du lundi au samedi de 6h25 à 20h06.
Principaux arrêts desservis : Route d'Alès • 9 Arcades • Maison de Santé • Arènes • Esplanade • Gare Feuchères • Nemausus • Narvick • Route d'Arles • La Source
Autre :
Le dimanche cette ligne a pour terminus l’arrêt Gare Feuchères. Elle fait uniquement l’itinéraire compris entre la Route d'Alès et la Gare Feuchères à une fréquence d’environ 1h45 de 6h37 à 20h34.
Du lundi au samedi, la ligne 9 circule avec une fréquence en moyenne de 25 min de 5h52 à 20h13.
L'exploitation est sous-traitée durant les vacances scolaires.
Mas d'Escattes • Pont de Courbessac • Citadelle • Serre Paradis • Franciscaines • Doumergue • Mont Duplan • Gambetta - Coupole • Arènes • Esplanade • Gare Feuchères
Autre :
Depuis le 29 août 2022, la ligne 10 effectue maintenant son terminus à la Gare Feuchères, son ancien itinéraire entre la gare et Serre Cavalier a été repris par la ligne 16.
Ligne à fréquence de 15 min du lundi au vendredi de 6h28 à 20h34, de 20 min le samedi de 6h28 à 20h34 et d’environ 1h45 le dimanche de 7h33 à 19h38.
Jeu de Ballon • Centre Commercial (Bernis)• Mas Rosiers • Ccial Nîmes Étoile • Chambre des Métiers • Maréchal Juin • Hemingway • Camargue • Gare Feuchères
Autre :
Depuis le 29 août 2022, la ligne 11 effectue maintenant son terminus à la Gare Triaire son ancien itinéraire entre la gare et Marguerittes est repris par la ligne T4.
Entre la Gare et Mas Rosiers, la ligne 11 est renforcée par la ligne 13.
Ligne à fréquence d’environ 30 min du lundi au vendredi de 6h02 à 20h02 et le samedi, un service toutes les heures est assuré de 6h02 à 20h02.
Mas Rosiers • ZAE KM DELTA • Ccial Nîmes Étoile • Chambre des Métiers • Maréchal Juin • Hemingway • Camargue • Dhuoda • Musée Romanité • Esplanade • Gare Feuchères
Autre :
Créée le 29 août 2022, la ligne 13 permet une meilleure desserte des nombreux emplois de la ZAE KM DELTA et aux commerces du Mas Rosiers en complément de la ligne 11.
Ligne à fréquence de 30 min du lundi au vendredi de 6h à 20h, de toutes les heures le samedi de 5h43 à 19h43 et les dimanches et jours fériés toutes les heures de 7h34 à 19h34.
Pont de Justice • Centre Pénitentiaire • Leclerc Chalvidan • AFPA • Route de Beaucaire • Talabot • Gare Feuchères • Esplanade • Arènes • Maison Carré • Jardins de la Fontaine • Chemin de Valdegour • Castanet • Vacquerolles-Golf
Autre :
Créée le 29 août 2022, la ligne 14 reprend l’itinéraire de l’ancienne ligne 4.
Ligne à fréquence d’environ 15 min du lundi au vendredi de 6h à 20h34, de toutes les 20 min le samedi de 6h à 20h36 et les dimanches et jours fériés environ toutes les 1h30 de 7h à 19h47.
Laennec • Mas Roman • St Césaire • IUT • Pissevin • Les Iris • Puech du Teil • Dhuoda • Musée Romanité • Esplanade • Gare Feuchères • Talabot • Painlevé • Les Oliviers • Schuman • Pont de Justice
Autre :
Créée le 29 août 2022, la ligne 15 reprend l’itinéraire de l’ancienne ligne 5 et de l’ancienne ligne 3.
Ligne à fréquence d’environ 15 min du lundi au vendredi de 5h52 à 20h20, de toutes les 30 min le samedi de 5h40 à 20h30 et les dimanches et jours fériés environ toutes les heures de 7h à 20h07.
Principaux arrêts desservis : • Gare Routière • Gare Feuchères • Laennec • Aubanel • Marchepied • Maruéjols
Autre : Aux heures de pointe, la ligne 52 a pour terminus la Gare routière , en heures creuses le terminus est Laennec. Une correspondance est possible avec la ligne T2 à l'arrêt Laennec.
Principaux arrêts desservis : Gare Routière • Dhuoda • Capitelles 2 • Le Soldat
Autre : Depuis le 17 mars 2014, la desserte de Saint-Dionisy de la ligne 51 est reprise par l'intégration tarifaire de la ligne 141 du réseau régional liO.
Ces lignes desservent principalement les établissements internes à Nîmes[3] et sont accessibles à toute personne munie d'un titre de transport valable.
Ces lignes desservent principalement les établissements des autres communes de l'agglomération et sont accessibles à toute personne munie d'un titre de transport valable.
En novembre 2024, le parc d'autobus du réseau Tango ! est composé de 271 véhicules dont 39 bus articulés, 103 bus standards, 19 midibus, 14 minibus et 96 autocars. Au sein de cette flotte, 3 bus fonctionnent à l'électrique, 49 bus fonctionnent au gaz naturel, les autres véhicules sont équipés de moteurs Diesel.