Lignes de Vienne et agglomération (L'va), anciennement Service urbain viennois (SUV), est le réseau de transport en commun desservant les 30 communes de Vienne Condrieu Agglomération à l'aide d'un réseau composé de 9 lignes régulières, d'un service de transport à la demande et de transports scolaires, dont le point central est la gare de Vienne.
Créé en 1937 sous le nom SUV et nommé ainsi jusqu'au , son exploitation est assuré, depuis le , par Vienne mobilités initialement filiale du groupe Transdev puis cédée à RATP Dev le lors de la fusion entre Transdev et Veolia Transport pour le compte de l'autorité organisatrice de la mobilitéVienne Condrieu Agglomération. Le contrat de délégation de service public actuel liant la société Vienne Mobilités et l'autorité organisatrice de la mobilité est en vigueur pour une durée de six ans et huit mois à compter du et doit prendre fin le .
Le service urbain était effectué par des locomotives dites « Blanc-Misseron » ou plus souvent par du matériel à traction hippomobile, dont les chevaux furent réquisitionnés durant la première guerre mondiale, nécessitant l'interruption du service[3]. En 1925, le service est assuré par des automotrices Berliet mais dès 1929, le réseau urbain est assuré par des électrobus, des autobus électriques[4].
Les débuts du SUV
Le réseau SUV (Service urbain viennois) est créé en 1937 sur l'impulsion du maire de l'époque et son exploitation est confiée aux VFD. Le parc se compose de 5 autobus et de deux lignes reliant Vienne à Estressin et Pont-Évêque reprenant les dessertes des anciennes lignes de tramway, la ligne de l'Isle est créée en 1956 puis celle d'Estressin est complètement revue en 1959[4].
Durant les années 1960 et 70 le réseau s'étend progressivement : desserte du quartier Saint-Benoît en 1969, du lycée de Saint-Romain-en-Gal en 1971, du quartier Charlemagne en 1972 et desserte du collège de Seyssuel en 1974[4]. En 1979, le dépôt s'installe dans la Z.A. Montplaisir[5].
En 1984, la ville de Vienne cède la compétence transports au Syndicat pour la gestion des transports urbains viennois (SIGETU) regroupant les communes de Vienne et Pont-Évêque et le versement transport est mis en place[4],[6]. En 1985, le réseau est restructuré et l'équipement des arrêts de bus est revu[4].
L'année 1992 voit la mise en place de la billetterie magnétique et la mise en service du premier Renault R312 du réseau[5].
En 1995, le SIGETU confie l'exploitation à la Société des transports urbains viennois (STUV) pour une durée de 5 ans puis le réseau est restructuré en 1998[4] : l'offre de transport augmente de 15 % et s'articule autour de 7 lignes indicées de 1 à 7, soit deux de moins qu'en 1997[7], ayant comme point de départ la gare de Vienne et l'identité visuelle est renouvelée[4].
Le réseau SUV de 1998 à 2008
Instauré en 1998, ce nouveau réseau se composait de sept lignes organisés en étoile autour de la gare de Vienne et desservant les communes de Vienne et Pont-Évêque ainsi qu'une huitième ligne desservant Chasse-sur-Rhône et en partie Givors qui a été ajoutée en 2003.
En 2000, la délégation de service public est réattribuée pour 7 ans à la STUV (Keolis/VFD)[4]. Le premier site internet du réseau est créé en 2001 tandis que la communauté d'agglomération du Pays Viennois voit le jour par transformation du district urbain le et succède au SIGETU qui est dissout[4],[6].
Le réseau a connu quelques évolutions entre 1998 et 2008 qui sont les suivantes. À l'origine, les lignes 4, 5 et 6 avaient des trajets assez différents de ceux de 2008 : la ligne 4 (de couleur bleu clair à l'époque) reliait la gare de Vienne au collège Brassens de Pont-Évêque par la rive droite de la Gère et était jumelée avec la ligne 5 qui passait, elle, par la rive gauche de cette même rivière. La ligne 6, quant à elle, reliait la gare de Vienne à Malissol-La Gère par la montée Saint-Marcel.
Vers 2002/2003, les lignes 5 et 6 ont été jumelées pour former une ligne circulaire portant le numéro 5 dans le sens horaire et le numéro 6 dans le sens anti-horaire. L'ancien terminus de Malissol n'est plus desservi que par certains services tandis que la ligne 4 a été limitée aux Genêts ; la desserte des Tanneurs par certains services a été conservée.
L'année 2002 voit la livraison des premiers bus à plancher bas, des Irisbus Agora[5].
La ligne 8 est créée le et avait la particularité de ne pas desservir la gare de Vienne ainsi que d'être en correspondance avec le réseau Gibus de Givors, remplacé par celui des TCL en 2007. La section entre le centre commercial de Chasse-sur-Rhône et le collège Brassens n'était desservie que par certains services ; lancement du service TADEO pour desservir les communes excentrées de l'agglomération le 5 septembre[4].
Vers 2004/2005, les couleurs des lignes 1 (vert) et 2 (rouge) ont été inversées tandis que la ligne 4 est passée du bleu au marron. Le dépôt est réaménagé en 2004 tandis qu'une desserte du quartier des Tupinières voit le jour en 2005[4].
En 2007, à la suite de l'attribution de la nouvelle délégation de service public, la société Vienne Mobilités (Transdev) est créée, reprenant l'exploitation du réseau le , mettant fin à 70 ans d'exploitation, que ce soit en direct ou via la STUV, par les VFD[5].
Réseau SUV dans son ultime configuration avant restructuration[8]
Lancé le ce réseau apporte de grandes évolutions par rapport au réseau SUV. Le réseau offre en effet des liaisons inter-quartiers sans changer de bus à la gare de Vienne, ce qui était impossible auparavant, des fréquences améliorés, un service à la demande amélioré et simplifié. L'arrivée de ce nouveau réseau a permis d'améliorer l'intermodalité ave les TER notamment, que l'arrivée de la carte «OùRA!» permet de renforcer[9].
Le réseau L'va s'articule autour d'une colonne vertébrale en forme de tripode (étoile à trois branches) formée par les lignes 2, 3 et 4 ayant pour centre la gare de Vienne, point central du réseau. La branche nord se dirige vers le centre commercial d'Estressin (lignes 3 et 4), la branche est vers Pont-Évêque (lignes 2 et 4) et la banche sud vers le collège de l'Isle et le seul Parc relais de l'agglomération (lignes 2 et 3). Cette configurtion permet un maillage du réseau et des fréquences importantes. La ligne 1 relie le collège Grange à Estrablin en passant par la Gare ; Partant de la Gare, les lignes 5 et 6 ont un trajet différent, la ligne 5 assurant la desserte du centre hospitalier Lucien Hussel tandis que la ligne 6 assure une desserte complémentaire de Pont-Évêque. La ligne 7 part elle aussi de la Gare et remonte jusqu'à Chasse-sur-Rhône. La ligne 8 est une ligne circulaire assurant la desserte des Hauts de Vienne avec deux départs par jour assurés en minibus.
En , le réseau met en place un service de transport de personnes à mobilité réduite nommé L'va service PMR[5].
Le , la ligne 1 a été prolongée de Malissol la Gère à Estrablin Village et assure la desserte inédite d'Estrablin par une ligne régulière[5]. Les services de la ligne 7 vers le Collège Brassens ont été supprimés, tous les services font désormais terminus à la gare de Vienne.
Le , création de deux lignes à la demande supplémentaires et ouverture le jour suivant du premier Parc relais de l'agglomération[10].
Le , le réseau est cédé à RATP Dev à la suite de la fusion entre Veolia Transport et Transdev et à la sortie de RATP dev du capital de cette dernière[11].
Le , le service L'va à la demande est modifié : Les lignes 50 à 56 sont remplacées par les zones 50 à 56 en TAD zonal et les TAD zonaux de Saint-Romain-en-Gal et Chasse-sur-Rhône sont regroupés dans la zone 57[12].
Le , la ligne 7 est amputée de sa desserte de Givors. Mise en place d'un nouveau site internet.
Le , mise en place d'un nouveau service « L’va sur demande entreprises »[13].
le , Vienne Condrieu Agglomération a repris au SYTRAL la gestion des transports (lignes 134 et 702 à 770 ex-Les cars du Rhône) sur les 11 communes de l'ancienne communauté de communes de la région de Condrieu, ainsi que la commune iséroise de Meyssiez[14]. le , l'agglomération met en place des lignes de transport à la demande dans la région de Condrieu[15].
En , la délégation de service public pour la période 2022-2028 est réattribuée à Vienne Mobilités et a pour objectif d'unifier l'offre sur l'ensemble du territoire étendu de Vienne Condrieu Agglomération[16]. Ainsi, le , les lignes du Pays de Condrieu sont intégrées au réseau L'va du point de vue de l'information voyageurs[17].
Mise en place le pour une période de 6 ans et huit mois, soit jusqu'au , cette délégation de service public succède aux deux délégations existantes en rive gauche, soit celle sortante du réseau L'va, et celle de la rive droite, soit celle du Pays de Condrieu héritée des cars du Rhône ; la nouvelle délégation succède aussi aux contrats des lignes scolaires de la rive gauche[18].
Le , la « navette L'va » remplace l'ancienne offre de transport à la demande issue de la fusion de « L'va à la demande » et de l'offre proposée sur le Pays de Condrieu ; le nouveau service fonctionne sur quatre zones et est doublé d'un service de covoiturage[19].
L'ultime étape, le est la restructuration du réseau dont l'organisation n'avait guère évolué depuis 2009[16] :
La ligne 1 devient la ligne 3, amputée de la desserte d'Estrablin ;
La partie sud de la ligne 2 (Gare-Collège de l'Isle) est fusionnée avec la ligne 5, sa partie Est est reportée sur la nouvelle ligne 1 ;
L'actuelle ligne 3 est supprimée et reportée sur les nouvelles lignes 1 et 2 ;
La ligne 4 devient la ligne 1 ;
L'actuelle ligne 5 est absorbée par la ligne 2, son numéro est réattribué à une nouvelle ligne Givors-Chasse-sur-Rhône ;
La ligne 6 devient la ligne 4, son numéro est réattribué à l'actuelle ligne 8 ;
La ligne 7 disparaît : la liaison Chasse-Vienne est supprimée et reportée sur la desserte TER via une tarification combinée au tarif plus élevé ;
Une nouvelle ligne 7 est créée : la ligne relie la gare de Vienne à Estrablin en desservant Jardin, commune qui ne bénéficiait d'aucune ligne régulière ;
La ligne 8 devient la 6, son numéro est repris par une ligne inédite : une liaison inter-rives entre la gare de Vienne, Saint-Romain-en-Gal et Sainte-Colombe ;
La ligne 134 conserve son indice et son itinéraire.
On peut remarquer que la nouvelle ligne 8 devait initialement faire partie de la ligne 4, tel que présenté dans le journal AggloMag de Vienne Condrieu Agglomération début 2022[18]. La suppression de l'ancienne ligne 7 supprime toute liaison régulière entre Chasse et Vienne via le réseau L'Va sur la rive gauche ; une telle liaison reste possible mais longue via la rive droite en prenant successivement les lignes 5, 134 et 8.
Réseau L'va 2008 dans son ultime configuration avant restructuration
Le , la ligne 8 (Gare - Clinique Trénel) est supprimée au profit du transport à la demande tandis que quelques adaptations, notamment sur les renforts scolaires, sont menées sur le reste du réseau[20].
Définir la politique des transports en commun de l'agglomération (offre, tarification...) ;
Déterminer les adaptations du réseau en fonction des besoins des habitants ;
Réaliser les investissements lourds (achats de bus, aménagements urbains...) nécessaires au bon fonctionnement du réseau.
Exploitant
Le réseau est exploité depuis le par RATP Dev en remplacement de Transdev via sa filiale Vienne Mobilités en place depuis le et cédée à la suite de la fusion entre Transdev et Veolia Transport[11].
Légende : Les communes marquées d'un * sont desservies par les lignes régulières. Les dessertes scolaires sortant de l'agglomération ne sont pas comptées.
Lignes régulières
Le réseau est organisé en étoile autour de la gare de Vienne qui est desservie par six des huit lignes (1, 2, 3, 4, 6 et 7) et où les bus marquent un arrêt de quelques minutes afin de garantir la correspondance avec les trains TER Auvergne-Rhône-Alpes. Trois autres gares ouvertes au trafic voyageurs sont desservies par le réseau : Estressin (ligne 1), Chasse-sur-Rhône (ligne 5) et Givors-Ville (lignes 5 et 134).
La liaison entre Chasse-sur-Rhône et Vienne par bus est supprimée lors de la restructuration opérée le , elle est reportée sur la desserte ferroviaire entre ces deux communes.
Le réseau fonctionne de 5 h à 22 h du lundi au samedi et seules trois lignes circulent les dimanches et jours fériés avec des horaires nettement réduits (lignes 1, 2 et 134).
Arrêts non accessibles aux UFR : Estressin Centre commercial (arrêt de descente), Gare d'Estressin vers Malissol, Port au Prince, Jardin de Ville vers Malissol, Nicolas Chorier, La Ravat, Charlemagne, Roncevaux vers Estressin, Les Forges, Les Bleuets, ZA de Montplaisir, L'abbaye et Rond-point de Malissol.
Amplitudes horaires[23],[24] : La ligne fonctionne du lundi au vendredi de 5 h 10 à 21 h 10, le samedi de 5 h 10 à 21 h 30 et les dimanches et fêtes de 8 h 10 à 20 h. La fréquence est d'un bus toutes les 20 minutes en semaine, 30 minutes le samedi et 90 minutes les dimanches et jours fériés.
Particularités : Du lundi au vendredi durant les vacances scolaires, un aller-retour dessert l'arrêt Malissol La Gère.
Services scolaires : Du lundi au vendredi, la ligne dispose des services scolaires suivant :
Arrêts non accessibles aux UFR : IME La Bâtie vers Hôpital, Hameau Guillemottes, Maison d'enfants, Ecole Maupas et Jardin de Ville vers Collège de l'Isle, Cours de Verdun vers Hôpital, Michel Servet vers Collège de l'Isle, La Pyramide, Denfert-Rochereau, Le Trente, Parmentier et Jean Moulin vers Collège de l'Isle.
Amplitudes horaires[23],[24] : La ligne fonctionne du lundi au samedi de 5 h 35 à 21 h 50, le samedi de 5 h 35 à 21 h 50 et les dimanches et fêtes de 8 h 20 à 19 h 55. La fréquence est d'un bus toutes les 15 minutes en heures de pointe semaine, 30 minutes en heures creuses en semaine et le samedi et 90 minutes les dimanches et jours fériés.
Services scolaires : Du lundi au vendredi, la ligne dispose des services scolaires suivant :
Arrêts non accessibles aux UFR : Collège Grange, Bon Accueil, Jardin de Ville vers Malissol, Les Célestes, Les Tupinières, L'Octroi vers Malissol, La Passardière, Roche Claire vers Collège Grange, Collonge vers Malissol, Jean Monnet, Les Hauts de Malissol, Les Hameaux de Malissol, Malissol La Ferme, Les Cèdres et Rond-Point de Malissol vers Collège Grange.
Amplitudes horaires[23],[24] : La ligne fonctionne du lundi au vendredi de 6 h 15 à 20 h 20 et le samedi de 7 h à 20 h 20. La fréquence est d'un bus toutes les 45 minutes en semaine et 30 minutes le samedi.
Services scolaires : Du lundi au vendredi, la ligne dispose des services scolaires suivant :
Saint-Ignace → Collège Grange (le matin) ;
Collège Grange → Gare de Vienne (non assuré le mercredi) ;
Arrêts non accessibles aux UFR : Jardin de Ville vers la gare, Rabelais, Victor Faugier, Comte Roland, Le Pont vers la gare, Résidence de Cancanne, Les tanneries, Le St-Georges, Clair de Lune et La Revolée.
Amplitudes horaires[23],[24] : La ligne fonctionne du lundi au vendredi de 5 h 50 à 20 h 35 et le samedi de 6 h 40 à 20 h 35. La fréquence est d'un bus toutes les 45 minutes.
Services scolaires : Du lundi au vendredi, la ligne dispose du service scolaire suivant :
Villes et lieux desservis : Givors (Église Notre-Dame) et Chasse-sur-Rhône (Zone industrielle, Cimetière, Zone industrielle des Platières, centre-ville, mairie, zone commerciale de l'Escalières)
Arrêts non accessibles aux UFR : Gare de Givors-Ville (arrêt de descente), Givors Leclerc, Rond-point de Flévieu vers Givors, Cité Berquet, ZI des Platières, Place Jules Ferry vers Centre commercial et Mairie Chasse.
Amplitudes horaires[23],[24] : La ligne fonctionne du lundi au vendredi de 6 h 20 à 20 h 40 et le samedi de 7 h 20 à 20 h 40. La fréquence est d'un bus toutes les 60 minutes.
Date de dernière mise à jour : .
6
(Circulaire)Vienne — Gare de Vienne⥋via les Hauts-de-Vienne et Chemin de la Loge
Arrêts non accessibles aux UFR : Tous, sauf Gare de Vienne.
Amplitudes horaires[23],[24] : La ligne fonctionne du lundi au samedi à raison d'un aller le matin au départ de l'arrêt Chemin de la Loge vers la gare et d'un retour le soir sauf le samedi où il est assuré vers midi, plus un retour supplémentaire à midi le mercredi, vers les hauts de Vienne.
Particularités : La ligne ne fonctionne pas entre mi-juillet et fin-août[23].
Arrêts non accessibles aux UFR : Les Célestes, Les Tupinières, L'Octroi vers Estrablin, La Passardière, La Petite Rente vers Estrablin, Gedimat, Collonge D538, Berardier Place, Le Tonkin, Estrablin Le Pinay, Perrière, Le Village et Estrablin Le Bois Balay vers Estrablin.
Amplitudes horaires[23],[24] : La ligne fonctionne du lundi au vendredi à raison de quatre allers-retours par jour et le samedi à raison de trois allers-retours par jour.
Services scolaires : Du lundi au vendredi, la ligne dispose du service scolaire suivant :
Arrêts non accessibles aux UFR : Gare de Givors-Ville, Place de la liberté, Port de Bief, Tour du Bans, La Lône, Freyssinet RD386, Gare SNCF (Loire-sur-Rhône), Place Libération, Capas vers Givors, Hameau Barlet, Lycée Ella Fitzgerald, Mairie de Ste-Colombe vers Condrieu, Trénel, Verenay, La Roche vers Givors, Le Goutay, Tupin et Centre (Condrieu) vers Givors, Maison de Santé, Centre hospitalier et Condrieu - La Maladière.
Amplitudes horaires[23],[24] : La ligne fonctionne du lundi au vendredi à raison de 17 allers-retours par jour entre 6 h 5 à 20 h 25, le samedi à raison de cinq allers-retours par jour et les dimanches et fêtes à raison de quatre allers-retours par jour.
Services scolaires : Du lundi au vendredi, la ligne dispose des services scolaires suivant :
Freyssinet RD386 → Condrieu Centre via le collège Le Bassenon (le matin) ;
Sainte-Colombe Mairie → Condrieu Centre via le collège Le Bassenon (le matin) ;
Histoire : La ligne a vu le jour le au sein du réseau Les cars du Rhône sous le numéro 34, puis renumérotée 134 le [26]. Le , elle est reprise par Vienne Condrieu Agglomération, d'abord en dehors du réseau L'va puis pleinement intégrée le [17].
Depuis le les horaires des services scolaires de Vienne (lignes 90, 92, 94, 97 et 98), chargées pour la plupart de desservir le Lycée Ella Fitzgerald de Saint-Romain-en-Gal, sont intégrés aux lignes régulières comme des renforts scolaires[27].
Le premier service de transport à la demande, mis en place au temps du réseau SUV et nommé Tadéo, est créé le et couvrait les 18 communes de la communauté d'agglomération du Pays Viennois[4],[28] : il permet via 300 points d'arrêts — signalés par un soleil peint au sol — répartis en sept secteurs de relier les communes ou quartiers non couverts par les lignes régulières de se rendre au centre de Vienne ou de Pont-Évêque ; le service est effectués à l'aide des minibus aux couleurs du SUV, de taxis ou de voitures aux couleurs Tadéo.
Avec la mise en place du réseau L'va le , Tadéo est rebaptisé L'va à la demande et abandonne la tarification spécifique propre au service[5]. En outre, quatre lignes à itinéraires et horaires fixes sont créées, mais ne desservent pas tout le territoire pour lequel le fonctionnement préexistant est conservé[29].
Le , une offre spécifique aux zones d'activités (ZA) est mise en place sous le nom L'va sur demande entreprises pour les secteurs suivants : ZA des Platières à Chasse-sur-Rhône, ZA du Saluant à Reventin-Vaugris et ZA du Rocher à Estrablin au départ des gares de Chasse-sur-Rhône et Vienne[13].
Un an et demi après la création de Vienne Condrieu Agglomération et un an après sa prise de compétence transport sur le Pays de Condrieu, de nouvelles lignes à la demandent voient le jour le , mais non intégrées au réseau L'va[15].
Le , les lignes à la demande du Pays de Condrieu sont intégrées au réseau L'va dans le cadre de la nouvelle délégation de service public unique à l'ensemble du territoire[16],[17].
Le , l'ensemble des services préexistants (« L'va à la demande », « L'va sur demande entreprises » et lignes de la région de Condrieu) sont remplacés par un nouveau service découpé en quatre zones, la « Navette l'va »[19].
Mis en place en [5], le service PMR (Personnes à mobilité réduite) est destiné aux personnes handicapées ne pouvant utiliser le réseau régulier. Ce service fonctionne sur réservation téléphonique de 9 heures à 18 heures du lundi au samedi sauf jours fériés[31]. La réservation se fait au plus tard la veille de son déplacement et avant 17 heures[31].
Initialement, les véhicules étaient vert, comme la décoration standard des VFD, et le sont restés jusqu'à l'apparition des Chausson[7].
Dans les années 1980, la livrée du SUV était bicolore orange et blanc au niveau des vitres et du toit, en cours de transition vers une autre livrée à base de blanc avec des bandes oranges[32].
Entre 1998 et 2008, la livrée adoptée par le SUV repose sur une dominante blanche avec des arc-de-cercle rouge et bleu et d'autres gris vers l'arrière évoquant les gradins du théâtre antique de Vienne ; les pare-chocs sont peints en blanc cassé[33].
La livrée L'va, apparue en 2008, tranche radicalement avec la livrée précédente puisque composée d'un dégradé allant du violet au jaune en passant par le fuchsia et le orange. Le monogramme de la communauté d'agglomération est répété sur les pare-chocs latéraux peint en blanc cassé de la même façon, avec quelques adaptations selon les modèles, et des courbes grises se superposent au dégradé sur le haut du véhicule.
Exploitation
Le dépôt
Le dépôt, aussi baptisé « plateforme de Mobilité », est installé depuis 1979 dans la zone d'activités de Montplaisir sur la commune de Pont-Évêque (45° 31′ 32″ N, 4° 55′ 20″ E)[5]. Accessible via l'arrêt Z.A. de Montplaisir de la ligne 1, il a la particularité d'être partagé entre trois opérateurs[34] : Vienne Mobilités pour le réseau L'va, la SEM VFD et les Cars Faure.
En 2015, un diagnostic a fait état d'une obsolescence des installations et des bâtiments[35]. La première pierre du nouveau site a été posée le , marquant le début d'un chantier de deux ans, le site a été intégralement reconstruit sans pour autant interrompre l'activité, notamment les ateliers et la station de Diesel et d'AdBlue[34],[35] : Le site dispose d'un nouveau bâtiment de 1 000 m2 comprenant un atelier destiné à la maintenance des bus disposant de cinq travées et des locaux et des bureaux pour le personnel de l'atelier. Enfin, deux ombrières recouvertes d'un total de 1 600 m2 recouvrent le parking qui a été entièrement repensé[34]. Le site a été équipé par la même occasion de cinq postes de recharge de bioGNV, qui sont alimentés par deux compresseurs, mais la structure est prévue pour être évolutive[36],[34]. Le bioGNV est fourni par la station d'épuration de Reventin-Vaugris grâce à un contrat, pionnier en France, qui prévoit que durant 15 ans 20 % du biogaz produit servent de carburant aux bus et aux camions-poubelles de l'agglomération[37].
Inauguré le , ce nouveau dépôt a coûté 3,789 millions d'euros dont 791 383 euros pris en charge par l'État et un million d'euros par le département de l'Isère[34].
Les arrêts
Le réseau se compose de 132 arrêts de bus urbains dont 55 % étaient accessibles en 2020[38], de 269 arrêts de transport à la demande et de 71 arrêts spécifiques aux autocars régionnaux à l'intérieur de Vienne Condrieu Agglomération, sur le périmètre correspondant à l'ancienne intercommunalité ViennAgglo[39].
Le mobilier urbain est composé de poteaux d'arrêts gris clair de modèle spécifique au réseau et hérités du SUV et d'abribus de couleur noire[40].
La signalétique est complète et claire sur les différents types de mobilier (Numéro de ligne, destination, nom de l'arrêt, horaires...), l'abribus est de plus pourvu d'un plan du réseau[40].
L'arrêt Jeu de Paume est équipé depuis 2009 d'une borne d'information dynamique en temps réel permettant aux usagers de connaître le temps d'attente du prochain bus et les conditions de trafic du réseau[40].
Concernant la ligne 134, sa signalétique est plus hétéroclite car une partie du mobilier est héritée des cars du Rhône, une autre est commune avec celle des Cars Région sur les arrêts commun avec la ligne L40 et certains arrêts ont des poteaux aux couleurs de Vienne Condrieu Agglomération[41].
État de parc
Le réseau L'va dispose de 27 autobus standards de 12 m (dont huit roulant au GNV mis en service entre 2020 et 2022), deux midibus affrétés par les Cars Faure et au moins sept minibus de 6 m, soit un total de 36 véhicules. Les bus du réseau L'va, hors véhicules des Cars Faure, sont la propriété de l'autorité organisatrice Vienne Condrieu Agglomération.
La flotte du délégataire Vienne Mobilités est entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite et tous les bus sont équipés du SAEIV[38] ainsi que de la vidéosurveillance depuis 2011[42].
Les autocars assurant la desserte de la ligne 134 et des services scolaires ainsi que les taxis et autres véhicules assurant la sous-traitance de la Navette L'va ne sont pas listés ici.
Fin 2024 ou début 2025, quatre des cinq autocars utilisés par les Courriers Rhodaniens sur la ligne 134 seront remplacés par des véhicules rétrofités à hydrogène achetés directement par l'agglomération[43],[25].
Le réseau a aussi compté par le passé (le préfixe B désignait les véhicules des VFD affectés aux réseaux de l'Est de Lyon et de Grenoble, la numérotation était donc mélangée entre Vienne, Bourgoin-Jaillieu, L'Isle-d'Abeau et Grenoble[7]) :
4 Minibus modèle inconnu nos 01 à 04, dont au moins un était un Renault Kangoo ;
2 Minibus Dietrich Noventis 200 (châssis Citroën) nos 05 et 06 ;
En 2020, le délégataire Vienne mobilités compte 56,7 équivalents temps plein dont[38] : 44,1 à la conduite, 5 à l'exploitation, 3 aux services techniques, 2,7 au marketing et au service commercial, 0,9 à l'administratif et 1 à la direction.
Tarification et financement
La tarification est identique sur l'ensemble du réseau, que ce soit les lignes régulières ou les services de transport à la demande. Depuis le [51], le réseau L'VA utilise la carte Oùra comme support unique pour ses différentes formules d'abonnement, seul le ticket unité est conservé sur support magnétique. Cette carte possède une durée de vie de six ans et peut recevoir jusqu'à huit abonnements différents, elle permet d'emprunter avec le même titre le réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que l'ensemble des réseaux urbains de la région (TCL, STAS...)[52].
Un distributeur de titres de transport a été installé devant la gare de Vienne, il permet de recharger se carte ou d'acheter des titres de transport, ce qui est aussi possible en agence commerciale ou chez les dépositaires[51]. En outre, les tickets et abonnements, hors titres intermodaux et à tarif réduit, peuvent être obtenus via l'application smartphone ou sur le site internet ; le ticket unité peut aussi être acheté via SMS[53].
L'arrivée de la carte Oùra a été bien accueillie, autant par les usagers que par les conducteurs ; plus de 8000 cartes ont été délivrées aux usagers dans les premiers mois[54]. En 2019, 72 % des voyageurs ont un abonnement[22].
Un ticket unitaire « Mobi » coûte 1,20 € et est valable une heure sur l'ensemble du réseau, il permet les correspondances mais pas l'aller-retour ; vendu en formule dix voyages « Mobi 10 », son prix unitaire chute à 0,98 €[53]. Un titre à la journée « Mobi Jour » est proposé à 3,30 € et permet d'utiliser le réseau sans restrictions, à l'instar des abonnements mensuels « Mobi 30 » et annuels « Mobi Annuel » vendus respectivement 28 € et 280 €[53].
Des taris réduits sont proposés notamment aux moins de 26 ans sur la formule dix voyages (« Mobi 10 R ») et des abonnements mensuels « Jumpi 30 » et annuels « Jumpi Annuel » spécifiques et aux personnes à faibles revenus, âgées ou en situation de handicap via la formule dix voyages (« Mobi 10 R ») et l'abonnement mensuel « Mobilib 30 » spécifiques et même un abonnement annuel « Mobilib Annuel » gratuit[53]. Pour les scolaires, l'acquisition d'un abonnement « Dom'École » leur permet de faire l'aller-retour entre le domicile et l'école gratuitement[55].
En cars de pic de pollution et de mise en place de la circulation différenciée via la vignette Crit'air, toute personne disposant d'un véhicule ne pouvant circuler dans le périmètre concerné peut voyager gratuitement sur le réseau[18].
Le financement du fonctionnement du réseau (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par l'exploitant Vienne Mobilités. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, Vienne Condrieu Agglomération. Elle définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services.
Le service d'autopartage Citiz, qui compte quatre stations sur le territoire ;
Un service de covoiturage en partenariat entre l'agglomération et l'application Klaxit depuis le [56].
Un service de location de vélos en libre-service via l'application Fredo existe depuis le , avec 30 vélos mis à dispositions dont dix à assistance électrique, qui a la particularité de ne pas reposer sur des stations dédiés mais d'utiliser les arceaux existants dans un périmètre défini[57]. Lancé à titre expérimental pour six mois, le service est pérennisé début 2022 et passe de 19 à 23 stations réparties sur les communes de Vienne, Saint-Cyr-sur-le-Rhône, Sainte-Colombe et Saint-Romain-en-Gal[58],[59].
L'agglomération propose aussi le service CAP'Vélo qui regroupe à la fois des box de stationnement sécurisés loués à l'année et de la location de vélos aux professionnels ; l'office du tourisme propose aussi de la location à la journée à des fins touristiques[60].
Patrimoine
L'association Rétro Bus Lyonnais préserve deux véhicules ayant roulé à Vienne :
un Berliet PLR (couleur crème et bleu) ayant roulé sur le réseau SUV de 1970 à 1984, ce véhicule servi de 1961 à 1970 pour le ramassage du personnel de Berliet[47].
un Berliet PH10/100 ayant roulé sur le réseau SUV de 1978 à 1984, ce véhicule servi de 1964 à 1978 sur le réseau TCL de Lyon et a retrouvé ses couleurs lyonnaises après restauration[61].
Fréquentation
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En 2020, année perturbée par la pandémie de Covid-19, le réseau a assuré 1 085 665 voyages sur le réseau urbain et 6 741 personnes ont utilisé les services de transport à la demande[38].
2017 : 1 656 893 voyages (dont 1 622 952 voyages pour le réseau L'va, le reste est constitué des lignes interurbaines pénétrant dans l'agglomération)[66]
2019 : 1 672 686 voyages (dont 10 677 voyages pour le transport à la demande)[22]
2020 : 1 085 665 voyages (dont 6 741 voyages pour le transport à la demande) ; chiffres peu représentatifs en raison des confinements et couvre-feux liés à la pandémie[38].
↑ abcdefghijkl et mRéseaux urbains de France : Le bimestriel de l'association FPTU, France passion des transports urbains (no 12), , 64 p. (lire en ligne), p. 5-6