À la fin du XIXe siècle, Rose Hattemer, préceptrice d'origine alsacienne, enseigne à Paris à de jeunes enfants, à son domicile. Sa pédagogie consiste à établir un programme spécifique pour chaque enfant. Elle loue des locaux à Paris, pour héberger les cours. L'école est fondée en 1885[1].
En , les directeurs Jean-Pierre Jousse et sa femme sont remplacés par Pierre Lansonneur et ses associés Jean Schmitt et Philippe Sereys de Rothschild[2]. Des classes secondaires sont également ouvertes, ainsi que des cours par correspondance. 1 500 élèves y étudient de la maternelle au baccalauréat, la moitié par correspondance. Ils sont encadrés par une centaine de professeurs[3].
Depuis fin 2017, Hattemer fait partie du groupe d'écoles internationales NACE Schools.
En 2023, Cours Hattemer devient Hattemer Bilingue. À la rentrée 2023, l'école deviendra un établissement primaire uniquement ; l'établissement accueillait également jusque-là des élèves de collège et de lycée.
En 2013, les frais de scolarité vont de 5 500 euros par an en classe de maternelle à 8 500 en terminale[3].
Méthode d'enseignement
L’établissement étant hors contrat, il définit lui-même ses programmes et ses méthodes pédagogiques. Il prône le modèle de la répétition[3] ; des dictées accompagnent l'enseignement de la grammaire et de la conjugaison. Hattemer préconise une méthode syllabique pour la lecture, et un boulier pour compter. Il y a un tableau de récompenses en fin d’année[4].
Une fois par semaine, se déroule le « Grand Cours », moment d’interrogation et de vérification des acquisitions des élèves[1].
↑ abcd et eViolaine de Montclos, « Hattemer, les secrets d'un miracle scolaire sous-titre= A l'ancienne. Dictées quotidiennes, tableau d'honneur, réprimandes... A l'école des bonnes vieilles méthodes... », Le Point, (lire en ligne).