École Yabné (Paris)Groupe Scolaire Yabné
Le groupe scolaire Yabné est une institution éducative religieuse juive en contrat avec l’État, établie depuis 1948 à Paris. HistoireLe groupe scolaire « Yabné » a été créé en 1948 par le grand-rabbin Jacob Kaplan avec le soutien des rabbins Élie Munk et Henri Schilli et le concours de l'éducatrice Suzanne Aron, belle-mère du rabbin Édouard Gourévitch[1]. Le nom initial d’« École Yabné » a été donné en mémoire de la yechiva fondée à Yavné, par Rabban Yohanan ben Zakkaï après la destruction du second Temple de Jérusalem par les Romains en l’an 70[2]. L’école fut soutenue par des communautés de la rue Cadet, de la rue Montévidéo, de la rue Pavée et de la rue Ambroise-Thomas. Pour diriger l’école, Suzanne Aron fait appel à Albert Crémieux[2]. Établie en 1948 dans les locaux de la fondation Gustave de Rothschild[3], au 60 de la rue Claude-Bernard dans le Quartier latin, l’école manque de place dans ce petit immeuble pour toutes ses classes de la sixième à la terminale. La solution trouvée est d’avoir la moitié des élèves étudiant le matin, et l'autre l'après-midi. Certaines classes sont aussi données au séminaire rabbinique, situé au 9 de la rue Vauquelin[2][source insuffisante]. En 1976 un accord est conclu avec le centre Rachi : Yabné peut alors accueillir 750 élèves[2][source insuffisante]. En 1993 l’École quitte le Quartier latin pour la Porte d’Italie. C’est une des plus grandes communautés éducatives juives de France. Elle compte environ 1 400 élèves de la maternelle à la terminale. L'école maternelle et élémentaire porte le nom « École Henri Schilli »[4]. Le collège-lycée porte le nom « Jacob Kaplan ». En 2024, le lycée évoque une discrimination de certains de ses candidats lors de l'épreuve du baccalauréat. La ministre de l'éducation commande un rapport qui conclut à l'absence de discrimination[5]. SécuritéLe groupe scolaire est surveillé dans le cadre du Plan Vigipirate[6]. Précédemment pourvue d'un système de surveillance par 16 caméras analogiques, l'école s'est dotée d'une solution « full IP » de 17 caméras surveillant les rues autour de l’école, le parking, les entrées, la cour de récréation et les principaux couloirs, l'ensemble du dispositif étant accessible à distance à tout moment. Le responsable logistique de l'école précise : « C’est important pour une école comme la nôtre de garantir aux parents la protection de leurs enfants. C’est un engagement de notre part comme peut l’être la qualité de l’enseignement »[6]. Classement du lycéeEn 2018 le lycée se classe 35e sur 108 au niveau départemental quant à la qualité d'enseignement, et 161e sur 2 277 au niveau national[7]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au baccalauréat (100 %), la proportion d'élèves de classe de première qui obtiennent le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement (95 %), et la valeur ajoutée (4) calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet[8],[7]. Directeurs
Enseignants
Anciens élèves
Bibliographie
Notes et références
Article connexeLiens externes
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