Lors de leur livraison, ces éléments automoteurs sont dotés de la décoration extérieure en vogue dans les années 1960 à la SNCF, le rouge et blanc crème en partie supérieure. L'aménagement intérieur comprend cinq places de front (3 + 2) sur des banquettes de 2e classe.
Ils se différencient de la première série, les X 4300, par un moteur Saurer au lieu d'un moteur Poyaud. En revanche, la boîte de vitesses à transmission mécanique De Dietrich reste la même. Celle-ci se caractérise par des multiples à-coups lors des démarrages et au passage de chaque vitesse.
Modernisation
Dans les années 1980, leur confort est dépassé et ne tient plus face à celui de matériel neuf et surtout les TGV et Corail dont ils assurent la correspondance. Les critiques des usagers sont entendues et une remise à niveau est décidée.
La rénovation concerne la face avant des cabines de conduite avec un profil aérodynamique plus moderne, renforcé par un masque incliné du haut vers le bas pour protéger le conducteur en cas de choc, et l'aménagement intérieur est modernisé. Des sièges individuels remplacent les banquettes et l'espace dévolu aux passagers augmente en passant de cinq à quatre places de front (2+2). La livrée extérieure est remise au goût du jour.
Le financement de ces aménagements lourds est assuré par la SNCF pour la partie technique (masque des faces avant, motorisation, transmission, roulements...) et pour l'intérieur par des collectivités locales, sièges, peintures, revêtement de sol, rideaux. Chaque entité régionale peut choisir sa couleur dans la palette proposée par la SNCF : bleu Isabelle, vert perroquet, rouge vermillon ou jaune lithos.
Finalement, cette modernisation apporte un confort apprécié par la clientèle et un surcroit de sécurité pour les conducteurs. En revanche, l'opération alourdit les engins : de 36,2 à 40 tonnes pour la motrice et de 23,4 à 27,5 pour la remorque. Leur motorisation, déjà limitée, perd en capacité d'accélération[6].
Regiotrans(en) (Caile Feà Regio-Trate Trans Brasov, en Roumanie) a acquis un lot de 19 autorails : X 4504, 4512, 4515, 4520, 4522, 4534, 4542, 4546, 4553, 4564, 4565, 4571, 4572, 4578, 4587, 4600, 4606, 4624 et 4626.
Modélisme
Ces autorails ont été reproduits à l'échelle HO par les marques Jouef et LS Models et en version modernisée par Apocopa. En N, la marque Transmondia a reproduit la version non modernisée.
Notes et références
↑Jacques Defrance, Le matériel moteur de la SNCF, N.M. La Vie du Rail, 1978.
↑Denis Redoutey, Le matériel moteur de la SNCF, page 283, La Vie du Rail, 2007 (ISBN978-2-915034-65-3).
↑Revue bimestrielle Voies Ferrées, Le matériel moteur de la SNCF, en plusieurs articles sur plusieurs numéros par année.
↑Revue mensuelle Rail Passion, État trimestriel du matériel moteur SNCF, un article par trimestre.
↑Bernard Collardey, « La modernisation des caravelles en cours d'achèvement », Rail passion, no 14, , p. 14 à 18 (ISSN1261-3665).
↑Jacques Defrance, État numérique du parc moteur S.N.C.F. au 1er janvier 1979, Paris, Éditions Modernes et Illustrées, , 73 p., chap. 5 (« AUTORAILS X 4501/626 »), p. 49, 50
Bibliographie
Jacques Defrance, « Le matériel moteur de la SNCF », N.M. La Vie du Rail, 1969 et réédition 1978.