Share to: share facebook share twitter share wa share telegram print page

 

Édouard Courtial

Édouard Courtial
Illustration.
Édouard Courtial en 2007.
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(7 ans, 3 mois et 24 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Oise
Groupe politique REP (2017-2023)
UC (depuis 2023)
Conseiller départemental de l'Oise

(6 ans, 2 mois et 25 jours)
Élection 29 mars 2015
Circonscription Canton de Clermont
Prédécesseur André Vantomme
Successeur Maxime Minot
Président du conseil départemental de l'Oise

(2 ans, 6 mois et 24 jours)
Élection
Prédécesseur Yves Rome
Successeur Nadège Lefebvre
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 7e de l'Oise
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2012-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Dominique Le Sourd
Successeur Maxime Minot

(9 ans, 4 mois et 9 jours)
Élection 16 juin 2002
Réélection 10 juin 2007
Circonscription 7e de l'Oise
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Jean-Pierre Braine
Successeur Dominique Le Sourd
Secrétaire d'État chargé des Français de l'étranger

(7 mois et 12 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon III
Prédécesseur David Douillet
Successeur Yamina Benguigui
Conseiller régional de Picardie

(6 mois et 22 jours)
Élection 21 mars 2010
Circonscription Oise
Successeur Élodie Gossuin
Maire d'Agnetz

(11 ans, 6 mois et 25 jours)
Réélection 16 mars 2008
Prédécesseur Philippe Courtial
Successeur Jean-Pierre Rousselle
Biographie
Date de naissance (51 ans)
Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine (France)
Nationalité Française
Parti politique UDF-CDS (1994-1995)
UDF-FD (1995-1998)
UDF (1998-2002)
UMP (2002-2015)
LR (2015-2023)
Père Philippe Courtial
Diplômé de Université Paris-Dauphine
ESSEC
Profession Consultant

Édouard Courtial
Maires d'Agnetz

Édouard Courtial, né le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un consultant et homme politique français.

Membre de l'UDF jusqu'en 2002, puis de l'UMP et des Républicains jusqu'en 2023, il est sénateur de l'Oise depuis 2017 et siège dans le groupe de l'Union centriste.[1]

Il est conseiller départemental de l'Oise de 2015 à 2021, élu dans le canton de Clermont avec Ophélie Van-Elsuwe, dont il est le président du conseil de 2015 à 2017.

Il est aussi député de la 7e circonscription de l'Oise de 2002 à 2011, puis de 2012 à 2017. Durant cette courte césure, il est secrétaire d'État chargé des Français de l'étranger au sein du 3e gouvernement de François Fillon, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, de à .

Brièvement conseiller régional de Picardie en 2010, il a aussi été maire d'Agnetz de 2003 à 2015.

Le 2 juillet 2021 est élu Conseiller régional des Hauts de France aux côtés de Xavier Bertrand.[2][1]

Biographie

Famille

Édouard Courtial, marié et père de 3 enfants, est le fils de Philippe Courtial, son prédécesseur à la mairie d'Agnetz, mort en cours de mandat[réf. nécessaire].

Formation et parcours professionnel

Passé par l'école Notre-Dame de la Providence à Clermont, dans l'Oise, puis le collège-lycée Guynemer de Compiègne et le lycée Saint-Jean-de-Passy à Paris, il obtient une maîtrise en sciences de gestion (MSG) de l'université Paris-Dauphine en 1996 et sort diplômé de l'ESSEC l'année suivante.

Entre 1998 et 2000, il est auditeur financier chez Ernst & Young, puis conseiller en stratégie chez Capgemini jusqu'en 2002.

Il est auditeur de l'Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN) en 2005 et 2006.

Parcours politique

Partis politiques

Impliqué dans la vie politique locale, Édouard Courtial devient conseiller national de l'UDF en 1994, puis vice-président de la nouvelle UDF de l'Oise de 2001 à 2002. Il adhère dès sa fondation en 2002 à l'UMP, dont il est trésorier pour l'Oise de 2003 à 2006, et depuis secrétaire départemental de cette fédération.

Nicolas Sarkozy le nomme président de la commission « Nouvelle génération » de l'UMP en 2005.

Le , il est nommé secrétaire d'État des Français de l'étranger en remplacement de David Douillet. Il le demeure jusqu'au , date de la démission du gouvernement François Fillon III.

Lors du congrès de l'UMP de 2012, il soutient Jean-François Copé[2].

En , à la suite de l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon qui a suivi la crise politique du congrès de , il est nommé avec le filloniste Éric Ciotti délégué général chargé des fédérations[3].

Le , il est nommé, par le nouveau président de l'UMP Nicolas Sarkozy, secrétaire général adjoint à la formation[4]. Le , il quitte ce poste et devient conseiller politique du parti[5].

Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[6]. Le , il est nommé vice-président délégué de son comité de soutien.

Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[7].

Depuis septembre 2023, il siège dans le groupe Union centriste présidé par Hervé Marseille.[3][8]

Le 13 septembre 2022 aux côtés de Nicolas Sarkozy, il lance avec Jérémy Visconti un mouvement politique départemental Oise au Cœur [4]

Mandats

Il est élu député le , dans la 7e circonscription de l'Oise. Il fait partie du groupe UMP et est vice-président de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité homme-femme à l'Assemblée nationale pour la XIIe législature (2002-2007). Âgé de 28 ans au moment de son élection, il est le plus jeune député de cette législature, jusqu'à ce que Laurent Wauquiez succède à Jacques Barrot. En 2002, il siège également à la Commission nationale pour l'autonomie des jeunes.

En , il est élu maire de la commune d'Agnetz après la mort de son père, et réélu en et . Il y développe un projet d'éducation civique « grandeur nature » : le « Parlement des enfants », un projet proposé par l'Assemblée nationale et le ministère de l'Éducation nationale.

Il est réélu député au premier tour en , avec 51,07 % des suffrages. Son manque d'assiduité et d'activité est critiqué en 2011[9].

Il est réélu député en avec 53,87 % (22 351 voix) des suffrages face au Président de la région Picardie et ancien maire de Clermont Claude Gewerc[10].

Le , il est élu conseiller départemental du canton de Clermont, recueillant 41,15 % des voix dans une triangulaire avec le Parti socialiste et le Front national [11]. Le suivant, il est élu président du conseil départemental de l'Oise et abandonne alors son mandat de maire d'Agnetz[12].

Le , il annonce lors d'une conférence de presse à sa permanence parlementaire de Clermont de l'Oise, qu'il fait le choix, confronté à la loi sur le non-cumul des mandats de rester président du conseil départemental et donc de ne pas briguer un nouveau mandat de député. Il passe le flambeau à Maxime Minot, jeune maire de 29 ans qui est candidat avec l'étiquette LR aux élections législatives du 11 et [13]. Maxime Minot est élu le avec 60,5 % des voix[14].

Il annonce qu'il sera candidat aux élections sénatoriales de 2017. Élu sénateur, il démissionne de son mandat de président de conseil départemental[15] et cède sa place à Nadège Lefèbvre[16].

À nouveau candidat aux élections sénatoriales de 2023 sans l'étiquette LR, il est réélu sénateur de l'Oise le 24 septembre 2023, sa liste divers droite ayant obtenu 16,01% des voix[17]. Il quitte alors le groupe LR au Sénat pour rejoindre l'Union centriste[18], et indique à cette occasion ne plus adhérer « à aucun parti ». En décembre 2023, selon les informations de Contexte[19], Édouard Courtial fait bénéficier au parti d'Édouard Philippe, Horizons, de son soutien financier, en lui rattachant sa fraction au titre du financement des partis politiques.

Propositions

En 2008, il demande que l'ARS, la subvention de rentrée scolaire versée en août, soit payée en « bons à valeur faciale » dédiés, et non plus par virement, afin que cette subvention ne serve pas à « acheter un écran plasma » ; il réitère en 2009, puis en 2010 avec le même argument, entendu « en prenant son café au bistrot du coin », dixit. Il est à chaque fois débouté par Nadine Morano, les statistiques du ministère et des organismes sociaux ne faisant ressortir qu'un infime pourcentage du dévoiement de cette subvention[20].

Détail des fonctions et des mandats

Mandats locaux

Mandats parlementaires

Fonction ministérielle

  • -  : Secrétaire d'État chargé des Français de l'étranger

Notes et références

  1. « COURTIAL Edouard », sur Région Hauts-de-France (consulté le )
  2. Blog de J.-F. Copé.
  3. Alexandre Lemarié, « Hortefeux, Ciotti, Morano… L’organigramme complet de la direction de l’UMP », Le Monde, 15 janvier 2013.
  4. « Nominations », u-m-p.org, 5 décembre 2014.
  5. « Nominations », republicains.fr, 8 janvier 2016.
  6. « Édouard Courtial à fond derrière Sarkozy », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », samedi 25 / dimanche 26 juin 2016, page 39.
  7. Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
  8. « M. Édouard COURTIAL, sénateur de l'Oise (Hauts-de-France) », sur Sénat, (consulté le )
  9. « Actualité économique », sur LExpansion.com (consulté le ).
  10. « L'Express - Actualités Politique, Monde, Economie et Culture », sur LExpress.fr (consulté le ).
  11. « Départementales dans l'Oise : 15 cantons pour la droite, 2 pour le FN et 4 pour la gauche » (consulté le ).
  12. « Edouard Courtial abandonne son fauteuil de maire ce matin ».
  13. « Législatives : Edouard Courtial renonce et laisse sa place à Maxime Minot », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Maxime Minot (LR) élu dans la 7e circonscription de l’Oise », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Le président du département de l’Oise Edouard Courtial va démissionner », VoxCity,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. Orianne Maerten, « Nadège Lefèbvre élue présidente du conseil départemental de l’Oise », Le Courrier Picard,‎ , p. I (lire en ligne).
  17. « Oise (60) », sur Sénatoriales 2023 (consulté le )
  18. François Vignal, « [Info Public Sénat] Le sénateur Edouard Courtial rend sa carte des LR et rejoint le groupe centriste », sur Public Sénat, (consulté le )
  19. « Treize sénateurs financent le parti Horizons - Contexte », sur www.contexte.com (consulté le )
  20. « L'obsession d'un député UMP pour l'allocation de rentrée », Le Monde, 16 août 2010

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Kembali kehalaman sebelumnya


Index: pl ar de en es fr it arz nl ja pt ceb sv uk vi war zh ru af ast az bg zh-min-nan bn be ca cs cy da et el eo eu fa gl ko hi hr id he ka la lv lt hu mk ms min no nn ce uz kk ro simple sk sl sr sh fi ta tt th tg azb tr ur zh-yue hy my ace als am an hyw ban bjn map-bms ba be-tarask bcl bpy bar bs br cv nv eml hif fo fy ga gd gu hak ha hsb io ig ilo ia ie os is jv kn ht ku ckb ky mrj lb lij li lmo mai mg ml zh-classical mr xmf mzn cdo mn nap new ne frr oc mhr or as pa pnb ps pms nds crh qu sa sah sco sq scn si sd szl su sw tl shn te bug vec vo wa wuu yi yo diq bat-smg zu lad kbd ang smn ab roa-rup frp arc gn av ay bh bi bo bxr cbk-zam co za dag ary se pdc dv dsb myv ext fur gv gag inh ki glk gan guw xal haw rw kbp pam csb kw km kv koi kg gom ks gcr lo lbe ltg lez nia ln jbo lg mt mi tw mwl mdf mnw nqo fj nah na nds-nl nrm nov om pi pag pap pfl pcd krc kaa ksh rm rue sm sat sc trv stq nso sn cu so srn kab roa-tara tet tpi to chr tum tk tyv udm ug vep fiu-vro vls wo xh zea ty ak bm ch ny ee ff got iu ik kl mad cr pih ami pwn pnt dz rmy rn sg st tn ss ti din chy ts kcg ve 
Prefix: a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9