Yerre
L'Yerre est une rivière située dans le département français d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire, et un affluent droit du Loir, donc un sous-affluent de la Loire, la Maine et la Sarthe. ÉtymologieL'Yerre est documentée sous les formes Era (1031), Edera (1045), Erra (vers 1140), Hière (1384), probablement d'un ancien Atura[3]. Le nom actuel peut avoir subi l'influence de l'ancien français yerre > 'lierre'. GéographieL'Yerre prend sa source au sein de la forêt de Montmirail, dans le Perche, sur le territoire de la commune de Chapelle-Guillaume, au lieu-dit la Jaterie, à 243 m d'altitude, à l'extrême sud-ouest du département d'Eure-et-Loir. Il coule ensuite vers l'est et le sud-est sur 48,7 km[1] et se jette finalement dans le Loir à Saint-Hilaire-sur-Yerre, à 97 m d'altitude. Communes et cantons traversésDans le seul département d'Eure-et-Loir, l'Yerre traverse 10 communes[1] et 3 cantons :
ToponymeL'Yerre a donné son hydronyme à la commune de confluence Saint-Hilaire-sur-Yerre. Bassin versantL'Yerre traverse une seule zone hydrographique L'Yerre & ses affluents (M111) de 299 km2 de superficie[1]. Cette zone est constituée à 87,94 % de territoires agricoles, à 10,61 % de forêts et milieux semi-naturels, à 1,28 % de territoires artificiels[1] Organisme gestionnaireAffluentsL'Yerre a douze tronçons affluents référencés[1] dont :
Le rang de Strahler est donc de trois. HydrologieL'Yerre à Saint-Hilaire-sur-Yerre (Bechereau)Le débit de l'Yerre a été observé pendant une période de 22 ans (1993-2014), à Saint-Hilaire-sur-Yerre, localité du département d'Eure-et-Loir, située au niveau du confluent avec le Loir[2]. Le bassin versant de la rivière est de 297 km2, et à 97 m d'altitude. Le module de la rivière à Saint-Hilaire-sur-Yerre est de 1,58 m3/s[2]. Le régime de l'Yerre ressemble beaucoup à celui de l'Ozanne voisine, ce qui se comprend aisément en considérant que les deux rivières parcourent côte-à-côte les mêmes zones climatiques (le Perche). Comme l'Ozanne, l'Yerre présente des fluctuations saisonnières de débit assez importantes, avec des hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 2,84 et 4,41 m3/s, de décembre à mars inclus (maximum en janvier), et des basses eaux d'été de mai à octobre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusque 0,395 m3/s au mois de septembre (395 litres par seconde)[2], ce qui reste cependant assez consistant. Étiage ou basses eauxÀ l'étiage, c'est-à-dire aux basses eaux, le VCN3 ou débit minimal du cours d'eau enregistré pendant trois jours consécutifs sur un mois, peut chuter jusque 0,15 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, soit 150 litres par seconde[2]. CruesD'autre part les crues peuvent être assez importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 31 et 50 m3/s. Le QIX 10 est de 62 m3/s, tandis que le QIX 20 se monte à 74 m3/s et le QIX 50 à 89 m3/s[2]. Le débit instantané maximal enregistré a été de 90 m3/s le , tandis que la valeur journalière maximale était de 65,5 m3/s le [2]. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était d'ordre vicennal et nullement exceptionnelle, et donc statistiquement destinée à se répéter tous les 20 ans environ. La hauteur maximale instantanée a été de 2 070 mm ou 2,07 m, le [2]. Lame d'eau et débit spécifiqueLa lame d'eau écoulée dans le bassin de l'Yerre est de 168 millimètres annuellement, ce qui est médiocre, très nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France, mais également à celle de l'ensemble du bassin versant de la Loire (244 millimètres par an), mais cependant largement supérieur à l'ensemble du bassin du Loir (128 millimètres par an à Durtal). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte dès lors à 5,3 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2]. Aménagements et écologieVoir aussiNotes et référencesRéférences
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