Cette voie est indiquée sur le plan de Jaillot de 1770. Elle est également présente sur le plan de Verniquet de 1789 en tant que cul-de-sac sans nom, partant vers l'est depuis le chemin de la contrescarpe (actuelle rue Saint-Sabin).
Elle est ensuite appelée « cul-de-sac des Jardiniers » ou « ruelle de Jardiniers »[1], puis « impasse Saint-Sabin ».
Boulangerie à l'angle des rues Sedaine et Saint-Sabin.
Café de l'Industrie à l'angle des mêmes rues.
La ruelle s'arrêtait au niveau de l'actuel no 47[2]. La voie est ensuite prolongée vers la rue Popincourt en 1844, sans autorisation[3] sous le nom de « rue de l'Arquebuse »[réf. nécessaire]. En 1848, ce prolongement est intégré à la voirie publique[4],[5].
Une nouvelle section est ouverte en 1860, entre la rue Popincourt et l'avenue Parmentier, puis une dernière, en 1862, entre le boulevard Richard-Lenoir et la rue Saint-Sabin[7].
Au no 45, locaux historiques du magazine Le Gai Pied.
Au no 68, rue Sedaine, une plaque commémorative rappelle que pendant la Première Guerre mondiale de nombreux Juifs orientaux, originaires principalement d'Égypte, de Turquie, du Liban, alors sous domination de l'Empire ottoman, ont combattu dans les rangs français. C'est dans cet immeuble que fut ouvert le un bureau de recrutement pour les engagés volontaires juifs, dont plusieurs centaines sont morts pour la France.
↑Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Arrêté du 6 mai 1827 », p. 89
↑Adolphe Alphand, op. cit., « arrêté du 4 décembre 1848 », p. 242 [lire en ligne]
↑Adolphe Alphand, op. cit., « décret du 31 janvier 1850 », p. 248 [lire en ligne]
↑Charles Braibant, Albert Mirot et Michel Le Moël, Guide historique des rues de Paris, Librairie Hachette, coll. « Bibliothèque des Guides Bleus », 1965.