Via Superior Grant-Rue Grant-Rue-Oultre-Petit-Pont Grand'rue du Petit-Pont Grand'rue Saint-Jacques-des-Prêcheurs Grand'rue Saint-Étienne-des-Grès Grand'rue Saint-Benoît-le-Beslournet Grand'rue près du chevet de l'église Saint-Severin Grand'rue outre Petit-Pont Grand'rue vers Saint-Mathelin Grand'rue Saint-Benoît Grand'rue Saint-Jacques
Ancien axe majeur de la ville gallo-romaine (cardo maximus), elle constitue toujours l'une des principales voies de transit à travers le quartier Latin, parallèlement au boulevard Saint-Michel (mais en sens opposé pour la circulation de véhicules). Son activité est marquée par la présence d'activités étudiantes et, dans sa partie septentrionale, touristique.
La rue Saint-Jacques rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) en montant cette rue depuis la Seine :
La rue a changé de très nombreuses fois de dénomination. Au XIIe siècle, elle s'appelait : « Grant-Rue-Oultre-Petit-Pont », « Grand'rue du Petit-Pont » ; vers 1280-1300, elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « Grant-Rue ». Au XIIIe siècle, elle prit selon les tronçons les noms suivants : « Grand'rue Saint-Jacques-des-Prêcheurs », « Grand'rue Saint-Étienne-des-Grès », « Grand'rue Saint-Benoît-le-Beslournet », « Grand'rue près du chevet de l'église Saint-Severin », « Grand'rue outre Petit-Pont », « Grand'rue vers Saint-Mathelin », « Grand'rue Saint-Benoît », enfin « Grand'rue Saint-Jacques[3] », en raison de la chapelle Saint-Jacques, où s'établirent en 1218, dans un établissement qui devint le couvent des Jacobins et subsista jusqu'en 1790, les religieux dominicains, frères Prêcheurs, dits depuis Jacobins. Cette voie, jusqu'à la rue de la Bourbe, porte enfin le nom de « rue Saint-Jacques » depuis 1806.
Jusqu'en 1806, la rue Saint-Jacques se limitait à la partie comprise à l'intérieur de l'ancienne enceinte de Philippe Auguste. Son extrémité sud était à l'ancienne porte Saint-Jacques démolie en 1684 située sur la rue entre l'actuelle rue Soufflot et la rue des Fossés-Saint-Jacques. Au-delà, l'actuelle rue Saint-Jacques était dénommée rue du Faubourg-Saint-Jacques.
La rue Saint-Jacques fut étendue à cette partie de la rue du Faubourg-Saint-Jacques jusqu'aux rues de la Bourbe et des Capucins, à l'emplacement du boulevard de Port-Royal réalisé de 1857 à 1867 qui a absorbé ces deux anciennes rues.
La rue perdit beaucoup de son importance après le percement du boulevard Saint-Michel, par le préfet Haussmann sous Napoléon III. Ce nouveau boulevard, parallèle à la rue Saint-Jacques, beaucoup plus large, n'est situé que 200 mètres à l'ouest.
La rue Saint-Jacques étroite et irrégulière fut élargie dans sa partie nord par un décret d'alignement de 1855 appliqué en 1907. Les maisons anciennes du côté pair furent abattues dégageant l'église Saint-Séverin. Plusieurs immeubles côté impair ont cependant été préservés.
La construction de la nouvelle Sorbonne en 1893-1897 et de la façade du lycée Louis-le-Grand entre 1895 et 1898 a également élargi la rue dans la montée vers la Montagne Sainte-Geneviève[5]. Entre la rue Soufflot et la rue Gay-Lussac, la rue retrouve son étroitesse médiévale. Le recul de quelques immeubles plus récents accroît l'irrégularité de son tracé.
Sections étroites
Rue Saint-Jacques entre le boulevard Saint-Germain et la rue du Petit-Pont vers 1900.
La rue au-delà de l'église Saint-Séverin vers 1900.
Le boulevard Saint-Michel et la rue Saint-Jacques sont à sens unique (pour la partie basse du boulevard) et inverse et constituent ainsi un des axes de circulation automobile de Paris.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 1 ou 2 : au bas de la rue Saint-Jacques, rue du Petit-Pont, Pierre le Petit, libraire-imprimeur du Roy, est installé en 1674 à l'enseigne de La Croix d'Or, où il imprime l'Ancien et le Nouveau Testament, selon le sieur de Royaumont, prieur de Sombreval. Puis le libraire-imprimeur Jacques Chardon (1688-1766) reprend l'enseigne de La Croix d'Or en 1724[7]. La veuve de Jean Camusat tenait l'imprimerie-librairie à La Toison d'Or et à La Croix d'Or, dans cette rue[8]. En 1749, La Croix d'Or était à Pierre-Alex Le Prieur[9].
face à la fontaine Saint-Séverin se trouvait l'imprimerie-librairie Au Phénix de Prosper Marchand, venu s'installer là en 1701 avec Gabriel II Martin, issu d'une famille de libraires-imprimeurs de la rue Saint-Jacques à l'enseigne du Soleil d'Or[réf. nécessaire] ;
près de la fontaine Saint-Séverin se trouvait, en 1699, la librairie-imprimerie de François André Pralard (fils) (17e siècle-1708), à l'enseigne de La Fortune[réf. nécessaire] ;
au-dessus de la fontaine Saint-Séverin se trouvait le libraire-imprimeur Estienne-François Savoye à l'enseigne de L'Espérance en 1739[10] ;
au-dessus de la Fontaine Saint-Séverin se trouvait en 1693 le libraire-éditeur Pierre Debats à l'Image Saint-François[11] ;
proche de la fontaine Saint-Séverin se trouvait le libraire P. G. Le Mercier fils à l'enseigne Saint-Hilaire en 1726, et le même en 1738 toujours rue Saint-Jacques, mais à l'enseigne du Livre d'Or[12].
No 43 : les fouilles archéologiques menées en par Charles Magne mirent au jour, parmi le mobilier trouvé, une lance et un petit scramasaxe (Paris, musée Carnavalet).
No 55 : maison ayant porté l'enseigne Le Barillet en 1485, La Croix Verte en 1523, et À l'Éléphant en 1540. Elle abrite une cave voûtée en berceau, et un bloc de grès du cardo maximus de Lutèce, pris dans le mur de la cave, le niveau actuel de la rue ayant été rehaussé d'environ 1,5 mètre[18].
Nos 73 et 75 : cinq dalles romaines du cardo maximus ont été découvertes lors de fouilles archéologiques en 1920[19].
No 115 : ancien collège du Plessis (détruit) ; on y trouvait à côté des boutiques et ateliers dont, au no 65, Nicolas Denis Derome (1731-1790), dit Derome le Jeune, qui s'y établit en 1760 comme maître doreur à la suite de son père Jacques-Antoine Derome[20]
No 159 : à l'emplacement de ce qui est aujourd'hui un pâtissier-chocolatier était établi au début du XIXe siècle le libraire Royol, loueur de livres, chez qui Victor Hugo et son frère Eugène aimaient passer en 1812-1813 de longues heures de lecture[22]. En 1835 demeurait à cette adresse Louis-Joseph Girard (1773-1844), professeur de perspective à l'École des beaux-arts de Paris[23]. Le compositeur espagnol Joaquín Rodrigo y a aussi vécu ; une plaque lui rend hommage. Auguste Comte habita cette maison de 1828 à 1834[17].
No 163 bis : le Port du Salut, ancienne auberge, puis cabaret, aujourd'hui restaurant[24]. L'inscription « FDT » sur la façade indique la limite de l'ancien fief des tombes qui appartenait jusqu'en 1789 à l'évêque ou aux religieuses de la Visitation.
No 169 : dans chacun des panneaux supérieurs de la porte cochère est représentée une coquille Saint-Jacques, allusion au chemin de Compostelle qui emprunte cette rue[17].
Au sud de cet emplacement, la rue Saint-Jacques était dénommée « rue du Faubourg Saint-Jacques » jusqu'en 1806. Depuis cette époque, cette rue débute au croisement du boulevard de Port-Royal.
Nos 177 à 187 : la largeur de la rue conserve, approximativement, celle du cardo. Sa largeur actuelle est de 9 m alors que celle du cardo était de 30 pieds, soit 8,80 m[27].
No 191 : l'Institut de géographie, réalisé par l'architecte Henri-Paul Nénot entre 1914 et 1926 à l'emplacement de la chapelle de l'ancien couvent de la Visitation démoli en 1908[17].
No 240 : emplacement, en 1684[32] et encore en 1718, l'imprimerie-librairie de Jean-Baptiste Coignard à l'enseigne de La Bible d'or, et L'Image Saint Jean en 1703[33], vis-à-vis la rue du Plâtre Saint-Jacques[34]. En 1724 l'enseigne de L'Image Saint Jean est toujours présente et appartient à Claude Robustel[35].
No 242 : des peintures murales d'époque gallo-romaine ont été découvertes dans une petite salle lors d'une fouille de sauvetage en 1974. Une de ces peintures est de la fin du Ier siècle, l'autre est du IIe siècle, de même que les fragments d'un panneau représentant un paysage retrouvés dans un puits voisin[37].
No 247 : emplacement de la maison familiale des Cochin de 1781 jusque dans les années 1930. Dans les années 1920, ceux-ci avaient également acquis les nos 249 et 251 de cette rue ainsi que les nos 9 et 11 de la rue des Ursulines vers 1860[réf. nécessaire].
No 254 : vestiges d'un four gallo-romain, découverts lors des travaux de réaménagement de l'Institut national des jeunes sourds de Paris. Créé sous le Constituante par la loi du 21 et , l'Institut des sourds de naissance avait pour finalité la poursuite de l'œuvre fondée en 1760 par l'abbé de L'Épée, premier instituteur gratuit des sourds et muets. Celui-ci fut élevé par la même loi au rang des citoyens ayant mérité de la patrie. l'école est installée depuis le dans le petit séminaire des oratoriens de Saint-Magloire[38], bâtiments reconstruits par Antoine-François Peyre en 1820. Le premier directeur en fut l'abbé Sicard. Y exercèrent le docteur Jean Itard, qui recueillit l'enfant sauvage : Victor de l'Aveyron, et Bébian, premier censeur de l'école, auteur d'une mimographie de la langue des signes[39]. À l'origine, en 1286, le bâtiment était une commanderie des frères de Saint-Jacques-du-Haut-Pas, ordre hospitalier situé à Alto Passo, dans le Trentin-Haut-Adige (Italie). En 1572, Catherine de Médicis y fait installer les moines de l'abbaye Saint-Magloire de Paris. En 1618, le monastère a été attribué par le cardinal de Retz aux oratoriens qui installent un séminaire. Dans la cour, on trouve une statue de l'abbé de L’Épée réalisée en 1879 par Félix Martin, sculpteur sourd-muet[40].
Institut national des jeunes sourds : Monument à l'abbé de L’Épée (1879) de Félix Martin.
No 269 : ancien couvent des Bénédictins anglais. Ce couvent accueillait des moines bénédictins venus d'Angleterre en 1615 et installés en 1640 dans trois maisons de la rue Saint-Jacques[3]. Ce site est occupé aujourd'hui par la Schola Cantorum de Paris, établissement privé d'enseignement supérieur, consacré à la musique, la danse et l'art dramatique, fondée en 1894, notamment par le compositeur Vincent d'Indy. L'ensemble est inscrit monument historique en 1961[43].
No 270 : la « Maison des mines et des ponts et chaussées » (mdm) est une résidence d'étudiants réservée, en période scolaire, aux élèves inscrits à Paris pour une formation d'ingénieur à l'École des mines, à l'École des ponts et chaussées ou à l'ENSTA. La résidence est repartie sur deux bâtiments, celui de la rue Saint-Jacques, construit en 1932, et un immeuble datant de 1962 dont l'accès se fait par le 9, rue Pierre-Nicole. L'ensemble totalise 200 chambres pour une capacité d'accueil de 390 étudiants. Il comprend également des salles de conférences et de réunions[44].
No 277 bis : hôpital d'instruction des armées et chapelle du Val-de-Grâce.
No 278 : Émile Zola habite un temps un logement avec une terrasse au sixième, un des multiples domiciles parisiens successifs de cet écrivain durant l'existence précaire de sa jeunesse[48].
No 279 : église du Val-de-Grâce, rattachée à l'hôpital d'instruction des armées du même nom ; en face du Val-de-Grâce, la rue Saint-Jacques s'évase côté des numéros pairs pour constituer la place Alphonse-Laveran.
No 281, 283, 285 : maisons Saint-Charles, Saint-Louis et de l'Arcade, construites vers 1680-1683 par les Bénédictines du Val-de-Grâce, qui les louaient. Parmi leurs locataires figurent la veuve de Nicolas Fouquet (1686-1716), celle du maréchal de Saint-Germain (1685), Louis Fouquet, marquis de Belle-Ile (1719), et la belle-sœur de Madame de Maintenon, qui y mourut en 1728[49].
No 284 : une porte, aujourd'hui intégrée entre deux colonnes à un immeuble moderne, s'est ouverte le pour Louise de La Vallière qui entrait au carmel où elle allait vivre jusqu'à sa mort, en 1720[50].
No 287 : la construction en biais par rapport à la rue est due à l’existence de l’ancienne ruelle dite « des Sansonnets » ou « du Puits de l’Orme » qui rejoignait la rue des Capucins[17].
Dans cette rue se trouvait l'enseigne de Saint-Chrisostome, l'atelier du libraire-éditeur François Babuty en 1717. Il fut l’exécuteur testamentaire en 1721 du graveur et marchand Jacques Chiquet, dont la boutique était à l'enseigne du Grand Saint-Henry[56].
En 1487, l'imprimeur Georges Mittelhus habitait dans l'hôtel de Hacqueville, dont Jacques de Hacqueville, marchand drapier était propriétaire en 1467 et Raoul de Hacqueville en 1490 également marchand drapier. Son commerce était à l'enseigne de La Clef d'Argent[59],[60]
En 1628, Sébastien Cramoisy, libraire-éditeur, exerce dans cette rue à l'enseigne Aux Cigognes[61].
Georges Josse (fin du XVIe siècle-), libraire-imprimeur à l'enseigne La Couronne d'Épines[62].
En 1653, La Salamandre d'argent était l'enseigne de Jean Piot, imprimeur[63].
En 1682, Jean Couterot (1636-1714)[64], libraire imprimeur était installé à L'Image Saint-Pierre[65].
En 1683 y mourut le graveur Guillaume Chasteau qui y était également éditeur et marchand d'estampes[66],[67].
En 1688 et 1708 : à l'enseigne de La Ville de Rome, Pierre de Launay, libraire-éditeur, proche de Saint-Séverin[68],[69].
En 1694, l'enseigne Au Bon Pasteur appartenait au libraire-imprimeur Edme Couterot[70].
En 1703, le peintre et imprimeur d'estampes Henri Bonnart (1642-1711), y exerce à l'enseigne Au Coq[71], et Nicolas Bonnart (1637-1718), en 1707 à l'enseigne À l'Aigle[72]. En 1774, adresse de l'enseigne Au Cocq, l'imprimeur-éditeur Augustin-Martin Lottin (1726-1793) dit l'aîné[73], cette enseigne était près Saint-Yves[74], il imprime et vend le Journal des Sçavans.
En 1707, la veuve de Jacques Fétil y exerce une activité de maître relieur[75],[76]
En 1709, l'imprimeur ordinaire du roi Frédéric Léonard était établi dans cette rue à l'enseigne de L'Écu de Venise[77].
En 1710 se trouvait dans cette rue le libraire Charles Robustel à l'enseigne Au Palmier[78].
En 1599, l'illustrateur et graveur sur cuivre Léonard Gaultier (1561-1635 ou 1641) s'installa dans un atelier : « La Fleur du Lys d'Or ». En 1720, à l'enseigne de La Fleur de Lys d'Or, puis au Lys d'Or, au coin de la rue de la Parcheminerie, près de la fontaine Saint-Séverin, se trouve une librairie tenue par Guillaume Cavelier fils qui y vend le Mercure de France[79].
En 1725, le libraire Jean Desessartz (vers 1683-1733) exerçait dans cette rue à l'enseigne Saint-Prosper et aux Trois-Vertus[80].
En 1735, le libraire Osmont y avait son enseigne à L'Olivier, le libraire Huart l'aîné à La Justice, et le libraire Clousier à L'Écu de France[81]. En 1757, l'enseigne à L'Olivier est à la veuve de Delaguette libraire-imprimeur[82].
En 1739, Jean-Thomas Hérissant était libraire à l'enseigne de Saint-Paul et Saint-Hilaire[83],[84].
En 1740, à L'Étoile, librairie-imprimerie de Gabriel et Claude Martin[85].
En 1743, étaient domiciliés dans cette rue, entre autres libraires-imprimeurs, la veuve Delaune, la veuve Ganeau, Cavelier (père), Coignard, Mariette, Giffart, Guérin l'aîné, ainsi que les associés Lemercier et Boudet[86].
En 1749, l'enseigne du Livre d'Or de P. G. Le Mercier[9].
En 1749, l'enseigne de Jean-Thomas Hérissant est à Saint-Paul et Saint-Hilaire[9].
La veuve de Jean Camusat tenait l'imprimerie-librairie À la Toison d'Or et À la Croix d'Or, dans cette rue[8]. En 1749, La Croix d'Or était à Pierre-Alex Le Prieur[9].
Dans son roman Quatrevingt-treize (1874), Victor Hugo évoque la rue sous la Révolution : « Rue Saint-Jacques, des paveurs, pieds nus, arrêtaient la brouette d'un colporteur qui offrait des chaussures à vendre, se cotisaient, et achetaient quinze paires de souliers qu’ils envoyaient à la Convention pour nos soldats »[94].
Cinéma
Dans le film Les Yeux sans visage (1960) de Georges Franju, c'est dans cette rue, à la sortie de l'université de la Sorbonne, qu'Edna Grüberg (Juliette Mayniel) repère discrètement des jeunes filles destinées à servir de cobayes scientifiques au docteur Génessier (Pierre Brasseur).
Notes et références
↑Robert Soyer, Mémoires pour servir à l’explication de la carte détaillée de la France, Paris, Imprimerie Nationale, , page 331.
↑[bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
↑Henri Sauval, Histoires et recherches des antiquités de la ville de Paris, t. II, Paris chez Jacques Chardon, imprimeur-libraire, rue du Petit-Pont, au bas de la rue Saint-Jacques à La Croix d'Or.
↑ abc et dLouis Moréri, Nouveau supplément au grand dictionnaire historique…, t. 2, « H-Z », Paris, 1749.
↑Les Vies des Saints…, Paris, chez Estienne-François Savoye, 1739.
↑Claude Horry, Institution à la pratique bénéficiale ecclésiastique, Paris, 1693, 862 p.
↑Lettres édifiantes, et curieuses écrites des missions étrangères, par quelques missionnaires de la Compagnie de Jésus, recueil XVII, à Paris chez Nicolas Le Clerc, 1726, et le recueil XXIII au Livre d'Or en 1738.
↑Le couvent des Mathurins fut la maison parisienne de l'ordre des Trinitaires du début du XIIIe siècle jusqu'à la dissolution de l'ordre en 1790. Il occupait le terrain délimité actuellement par la rue Saint-Jacques, le boulevard Saint-Germain, l'hôtel de Cluny et la rue Du Sommerard (anciennement appelée « rue des Mathurins-Saint-Jacques »). Paul et Marie-Louise Biver, op. cit., p. 231.
↑Didier Busson et Nicole Alix, Paris, ville antique, Centre des monuments nationaux, , 160 p. (ISBN978-2-85822-368-8, lire en ligne), p. 42.
↑I. Gaëtan, M. Nonne, « Chronologie Paul Durand-Ruel et les impressionnistes », in : Paul Durand-Ruel, le pari de l’impressionnisme, catalogue de l'exposition au musée du Luxembourg 2014-2015.
↑Didier Busson et Valérie Charlanne, Atlas du Paris antique: Lutèce, naissance d'une ville, Parigramme, (ISBN978-2-37395-042-7).
↑Louis Bulteau, Abrégé de l'Histoire de l'Ordre de Saint Benoist, où il est parlé des principaux Saints, des Hommes Illustres, de la Fondation, et des principaux évenements des Monasteres. Le tout tiré des Actes des Saints, des Chroniques, et des Chartes des Monasteres, et d'autres anciens Monumens ; et accompagné d'une Table Chronologique. Par ***** de la Congrégation de Saint Maur, à Paris chez Jean-Baptiste Coignard, à la Bible d'or, rue Saint Jacques, 1684.
↑Guy Coquille, Les Œuvres de maistre Guy Coquille, sieur de Romenay. T. 1, contenans plusieurs traitez touchant les libertez de l'église gallicane, l'histoire de France et le droict français, entre lesquels plusieurs n'ont point encore esté imprimez, et les autres ont été exactement corrigés, t. 1, nouvelle édition, 1703.
↑Frédéric Barbier, Sabine Juratic et Annick Mellerio, Dictionnaires des imprimeurs, libraires et gens du Livres (1701-1789) A-C, Droz, 2007, p. 279.
↑Charles Antoine Bourdot de Richebourg, Nouveau coutumier général de France et..., Paris, 1724, t.III, chez Claude Robustel, rue Saint Jacques à l'Image Saint Jean.
↑Émile Zola, Les Rougon-Macquart, tome I, Gallimard, La Pléiade, page 1593.
↑Nicole Alix et Rosine Leprévots, « Les peintures murales gallo-romaines découvertes 242, rue Saint-Jacques (5e arr.) en 1974 », Cahiers de la Rotonde, no 1, 1978, p. 77-84, 4 fig.
↑Plaque apposée à l'extérieur, sur le mur de l'établissement.
↑Plaque apposée à l'intérieur du bâtiment dans la cour d'honneur, en français et en anglais.
↑Augustin-Martin Lottin, Catalogue chronologique des libraires et des libraires-imprimeurs de Paris depuis l’an 1470… jusqu’à présent, Paris, 1789, 2 vol.
↑M.-Louis Polain, Marques des imprimeurs et libraires en France au XVe siècle, Slatkine, 1977, p. 134
↑Histoire généalogique de la Maison de France…, chez Sébastien Cramosy, rue Saint-Jacques à la Cigogne, 1628. Reçu libraire-imprimeur en 1606, il reprend les Deux Cigognes, la célèbre librairie de son grand-père, Sébastien Nivelle. Son petit-fils, Sébastien Mabre-Cramoisy (vers 1637-1687) lui succède à la direction de l’Imprimerie royale. L'entreprise est liquidée en 1698. Françoise Loir, fille d'un orfèvre parisien, épouse Sébastien Mabre-Cramoisy en 1670. Déclarée sans exercice en 1697, elle procède en 1698 à la liquidation de son officine. Elle a publié aussi sous la raison Sébastien Mabre-Cramoisy jusqu'en 1698. Jean-Joseph Barbou rachète son fonds et sa maison en 1715[réf. nécessaire].
↑Il est entré en apprentissage chez le libraire-relieur parisien Claude Bazin en juin 1609. Reçu maître le . Gendre du libraire Jean II de Heuqueville à qui il succède. Membre des Compagnies des usages et de la Grand-Navire. Père des libraires Claude, Georges II, Louis et Pierre II Josse, beau-père du libraire Charles Angot. Il imprime en 1653 l'Oraison funèbre d'Anne-Marie de Lorraine, abbesse de l'abbaye du Pont-aux-Dames du père Cosme Roger (en ligne).
↑Dom Georges Viole, La Vie de Saincte Reine vierge et martyre, seconde édition, à Paris chez Jean Piot, rue Saint-Jacques à La Salamandre d'argent, 1653.
↑Frère puîné du libraire parisien Edme I Couterot. Natif des Ormes-sur-Voulzie (Seine-et-Marne). Reçu apprenti en chez son frère Edme I Couterot. Reçu imprimeur-libraire le , il n'a jamais exercé l'imprimerie. Revend son fonds à Jean II Villette en mais continue à exercer jusqu'en 1699 au moins. Dit âgé de 65 ans et sans établissement lors de l'enquête de , il est mort avant 1714. À partir de 1683, il travaille en association avec son neveu Louis Guérin (cf. data.bnf.fr).
↑Dictionnaire Bénézit, Gründ 1999, tome 3, page 525 : « Noël Chasteau, artiste peintre, membre de l'Académie de Saint-Luc en 1693 », frère de Guillaume Chasteau.
↑Le cabinet de l'amateur et de l'antiquaire, no 33-34, 1883.
↑R.P. Ant. Phelippes, Éloge funèbre de Charlotte de Harlay, prononcée dans l'église de son abbaye le 17e jour de , le 30e jour après son décès, de Launay, 1688.
↑Nicolas Origny, graveur, d’après Baptiste Monnoyer, dessinateur, Ordo Prædicatorvm Fvndatori, 1708, burin et pointe, Paris, Bibliothèque nationale de France, Rd2 Fol. (saint Dominique). Anonyme, [La Vierge Marie médiatrice], non daté [1708], burin, frontispice pour Jean Crasset, La véritable Dévotion Envers la Sainte Vierge établie et défendue. Par le R. Père J. Crasset, de la Compagnie de Jésus. Seconde édition. Revue, corrigée & augmentée, Paris, chez Pierre de Launay, à la Ville de Rome, 1708.
↑Martyrologe universel…, à Paris chez F. Léonard, rue Saint Jacques à L'Écu de Venise, 1709.
↑Lenain de Tillemeont, Mémoires pour servir l'histoire ecclésiastique des six premiers siècles…, Paris, chez Charles Robustel, rue Saint Jacques, Au Palmier, 1711.
Louis Capitan, « La dernière réfection en dalle de grès de la voie romaine de Lutèce à Genabrum dans sa traversée de Paris », in Comptes-rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, t. 2, 1921, p. 85-90.
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M. Viré, « Paris gallo-romain : un nouveau fragment de la grande voie d'Orléans sous la rue Saint-Jacques », in Paris aux cent villages, no 4, 1975, p. 1 à 16.