Nikuman
Le nikuman (肉まん ), ou niku-manjū (肉饅頭 , littéralement « manjū à la viande »), mot provenant du terme chinois ròu mántou chinois simplifié : 肉馒头 ; chinois traditionnel : 肉饅頭 ; pinyin : ; litt. « mántou à la viande », également appelé chūkaman (中華まん , littéralement : « brioche à la vapeur chinoise ») ou encore anman (あんまん ) sont les noms japonais d'un plat chinois, coréen et japonais. Histoire et étymologieLes documents écrits de la dynastie Song montrent que le terme baozi est utilisé pour les petits pains fourrés[1],[2]. Avant la dynastie Song (960-1279), le mot mantou était utilisé pour les petits pains fourrés et non fourrés[3]. Selon la légende, le baozi fourré est une variante de ont été inventés[pas clair] par le stratège militaire Zhuge Liang[4]. DescriptionIl est originaire de la province du Shandong, en Chine, où il est classé dans les baozi (chinois : 包子, , japonais : パオズ (paozu )) et fait d'une pâte de farine de blé, remplie d'une farce cuisinée à base de porc haché et d'autres ingrédients. Il s'agit d'une sorte de brioche à la farce à base de porc, pouvant également comprendre différents éléments, tels que différentes sortes d'oignons, des lentins du chêne ou du gingembre. En Chine, on l'appelle plutôt ròu bāozi (chinois : 肉包子 ; litt. « baozi à la viande »). Dans ce même pays, ils sont cuits à la vapeur et sont vendus dans certaines boutiques spécialisées, restaurants et par des marchands ambulants dans la rue, toute l'année. Ceux-ci vendent généralement des variantes salées (viandes, légumes saumurés, etc.) et sucrées (crème d'azuki ou de soja, etc.). De la même façon, au Japon, les nikuman sont cuits à la vapeur, avec les mêmes recettes qu'en Chine et sont parfois également vendus dans la rue. Ils sont par contre vendus pendant les saisons froides, du début de l'hiver et jusqu'aux premiers beaux jours d'avril ; on trouve les chūkaman dans la plupart des étals, où ils sont gardés au chaud. VariantesUne variante provenant du sud de la Chine, faite de viande, de saucisse et éventuellement d'œuf ou à la pâte sucrée est plus répandue dans les boutiques d'Asie du Sud-Est (généralement tenues par des expatriés chinois du Cambodge ou Viêt Nam, ayant migré en Europe pendant la guerre du Viêt Nam). Le pain est généralement plus ferme que dans la version du nord du pays. On trouve comme autres variantes de chūkaman :
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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