À sa création le , il était constitué de huit circonscriptions, puis après le redécoupage électoral de 1986 de douze circonscriptions. Ce nombre a été maintenu lors du redécoupage de 2010, entré en application à compter des élections législatives de 2012.
Depuis le nouveau découpage électoral, le département conserve le même nombre de circonscriptions. Sur les douze circonscriptions issues du découpage de 1986, cinq restent inchangées (les quatrième, cinquième, septième, huitième et neuvième circonscriptions) tandis que sept sont redéfinies (les première, deuxième, troisième, sixième, dixième, onzième et douzième circonscriptions).
Les sept circonscriptions modifiées le sont de la manière suivante :
la totalité du canton de Poissy-Nord, à l'exception de la partie de la commune de Poissy, qu'il contient, est transféré de la 12e à la 6e circonscription ;
la commune des Clayes-sous-bois est transférée de la 12e à la 3e circonscription ;
À la suite du redécoupage des cantons de 2014, les circonscriptions législatives ne sont plus composées de cantons entiers mais continuent à être définies selon les limites cantonales en vigueur en 2010. Les circonscriptions sont ainsi composées des cantons actuels suivants :
12e circonscription : cantons d'Aubergenville(11 communes),Plaisir(sauf commune des Clayes-sous-Bois) et de Verneuil-sur-Seine(sauf communes de Médan, Feucherolles, Noisy-le-Roi, Saint-Nom-la-Bretèche, Triel-sur-Seine, Verneuil-sur-Seine, Vernouillet et Villennes-sur-Seine), commune de Poissy
Composition des circonscriptions de 1988 à 2012
À compter du découpage de 1986, les Yvelines comprennent douze circonscriptions regroupant les cantons suivants :
Critiques formulées sur les redécoupages successifs
Les redécoupages de la carte électorale par les gouvernements, en 1986 et 2010, ont fait l'objet de critiques de la part de leur opposition. Les controverses relatives aux Yvelines sont les suivantes :
La 1re circonscription se compose de 2 aires non contiguës, reliant les cantons de Versailles-Nord-Ouest et de Montigny-le-Bretonneux, par une fraction de territoire détachée du canton de Versailles-Sud.
La 4e circonscription se compose de 2 aires contiguës par une bande de territoire de 300 m, reliant les cantons de Chatou, au nord, et de Marly-le-Roi, au sud.
La 6e circonscription se compose de 2 aires contiguës par le lit de la Seine sur 250 m, reliant une fraction du canton de Poissy-Nord à celui de Saint-Germain-en-Laye-Nord ; ces deux aires sont sans voie de communication directe puisqu'elles passent par d'autres circonscriptions via des ponts sur le fleuve.
La 11e circonscription se compose de 2 aires contiguës en un seul point, aux extrémités des cantons de Saint-Cyr-l’École, au nord et de Trappes, au sud.
Cantons et communes de la 1re circonscription en 2012
Cantons et communes de la 4e circonscription en 2012
Cantons et communes de la 6e circonscription en 2012
Cantons et communes de la 11e circonscription en 2012
Le député Bruno Le Roux estime, en 2010, que cette carte fragmentée favorise le maintien de sièges à la droite de l'Assemblée, alors que les partis de gauche progressent dans les Yvelines depuis les élections municipales de 2008. Il explicite cette hypothèse, en particulier, pour la 12e circonscription dont des communes urbaines votant majoritairement à gauche ont été détachées, alors que des cantons ruraux votant à droite lui ont été rattachés[14]. L'élection présidentielle de 2012, qui précède les législatives, confirme la progression socialiste dans les bassins urbains industrialisés des Yvelines. Et en observant la carte des résultats, plusieurs de ces agglomérations apparaissent fractionnées entre des circonscriptions dans la mouvance de la majorité départementale.