Le Bon Gros Géant est un géant bien différent des autres habitants du Pays des Géants. Mesurant plus de 7 mètres, maigre (contrairement à son nom en français), il possède de grandes oreilles et un odorat très fin. N'étant pas très malin, il est assez timide mais tout à fait adorable. Il est beaucoup moins effrayant que d'autres géants, comme le Buveur de sang et l'Avaleur de chair fraîche. Alors que ses congénères mangent les humains, le BGG, lui, préfère les schnockombres et la frambouille.
Sophie, une petite fille d'une dizaine d'années vivant dans un orphelinat de Londres, est d'abord effrayée par le géant. Elle va vite se rendre compte qu’il est très gentil. Elle lui pose ensuite beaucoup de questions. Le BGG emmène alors Sophie au Pays des Rêves, là où il recueille les rêves et les insuffle aux enfants. Il va faire découvrir à Sophie la magie et le mystère des rêves. La présence de la petite Sophie au Pays des Géants va cependant attirer l’attention d'autres géants. Sophie et le BGG quittent alors le Pays des Géants et se rendent à Londres pour avertir la reine d'Angleterre du danger que représentent les géants…
En , DreamWorks SKG annonce qu'ils ont acquis les droits du livre et que Frank Marshall et Kathleen Kennedy en sont toujours producteurs, alors que Melissa Mathison va écrire un nouveau scénario[9]. En , Steven Spielberg est annoncé à la réalisation avec un tournage envisagé en 2015 et une sortie prévue pour 2016[10]. Le cinéaste connaît parfaitement bien le livre qu'il lisait à ses enfants dans les années 80[11].
En , Walden Media rejoint le projet en coproduction[12]. Sam Mercer participe également à la production[13]. En , Walt Disney Pictures rejoint également la production[14]. C'est alors la première collaboration entre Disney et Steven Spielberg[15].
En France comme aux États-Unis, le film reçoit un accueil plutôt mitigé. Le Monde écrit : « Spielberg a gratté tout ce qu'il pouvait présenter d’âpreté pour n’en conserver qu’une trame tristement mièvre, espérant sans doute en compenser la pauvreté par une débauche d’effets visuels et sonores ». Un film « asphyxié par les effets spéciaux », concède Libération, et l'un des plus mauvais films du fameux réalisateur selon L'Obs. Certains le décrivant même comme « un petit Spielberg ». Avec un avis plus nuancé, Première décrit à l'inverse un « film intrépide où les sorties de route esthétiques ne pèsent pas bien lourd face à sa puissance émotionnelle ». Pour sa part, le New York Times estime que le film est « restreint » par rapport à l’œuvre originale de Roald Dahl. Mais pour USA Today, c'est un film jugé parfait pour « un public plus jeune ». Et globalement, la prestation de Mark Rylance, l'acteur qui interprète le géant, est saluée par la presse qui, par ailleurs, pense que c'est un personnage « d'une dimension qui manque cruellement au reste du film »[24].
Sur Allociné, le film obtient une note de 3 sur 5 pour la presse et une note d'un peu plus de 3 pour les spectateurs. Et sur IMDb, il obtient une note globale d'un peu plus de 6 sur 10.
Le , avec seulement 23 millions d'USD de recettes durant sa première semaine de sortie, le film se profile comme l'un des plus importants flop de 2016[27].
Le Bon Gros Géant fait partie de la liste des plus gros échecs commerciaux de 2016 selon The Hollywood Reporter, ne rapportant que 178 millions $ de recettes mondiales, pour un budget de 140 millions $ auquel s'ajoute un budget marketing important non précisé[28].