Fils d'un éleveur de cochons[1], il vit une enfance campagnarde et rude, qu'il passe en Charente[2]. Il s'est tourné très jeune vers le monde arabe, dont il apprend la langue[1]. Diplômé de l'Inalco[2], il a vécu en Syrie, en Jordanie et en Égypte, et a longtemps travaillé dans le milieu psychiatrique[3]. Il a collaboré au journal Avant-Garde et a participé à diverses revues[2], comme Digraphe, Décharge, ou Gros-Textes[1].
Il est aussi l'auteur d'un spectacle portatif de poche intitulé "Music-hall Poésie" dans lequel il mêle poésie, objets détournés et magie. Le spectacle est labellisé « Printemps des poètes 2012 »[2].
Dans ses écrits, il aborde les thèmes de l'arbre, du métro, de la prison, ou du monde paysan[2].
Dans l'ouvrage jeunesse Mehdi met du rouge à lèvres, publié en 2006, il évoque les questions de différences filles / garçons. La critique du Centre national de la littérature pour la jeunesse (BnF) mentionne : « Il s'agit du portrait, à travers ses attitudes, ses sentiments, ses mots, d'un petit garçon qui dérange parce qu'il se conduit " en fille "[10]. » Il développe ce thème du travestissement de façon plus élaborée dans son ouvrage autobiographique Travesti[11], destiné à un public adulte[6] — voire averti —, publié en 2012 aux éditions Le Dilettante[12]. L'ouvrage est sélectionné pour le Prix Mauvais genres 2012[13].
En 2017, il déclare dans un entretien : « J’ai passé un contrat avec moi-même, en me promettant de fuir tout ce qui ressemble à l’esclavage, la soumission et l’obéissance. Et comme j’ai toujours ressenti ces trois spectres dans la plupart des romans, j’ai plutôt choisi la poésie, qui est à mon avis la dernière à être encore insolente[6]. »