La ville de Champagnole est située au carrefour de la N5 provenant de Dijon et Dole en direction de Genève en Suisse et de la RD471 conduisant de Lons-le-Saunier à Pontarlier dans le département du Doubs. Depuis 1993, la rocade soulage la ville du transit de la nationale 5. Celui de la D471 est, à Pont-du-Navoy, redirigé sur la RD5 (en provenance de Voiteur et Château-Chalon) pour éviter le centre de Champagnole et atteindre la rocade.
La ville est située sur la rive droite de l'Ain, au confluent avec la Londaine. Le centre de Champagnole est situé sur l'interfluve de ces deux cours d'eau. Toujours sur la rive droite de l'Ain, son autre affluent l'Angillon crée la limite avec Ardon au nord, et Crotenay au nord-ouest et à l'ouest.
Relief
L'altitude du centre-ville de Champagnole est de 540 mètres environ.
L'altitude minimum et maximum sont de 476 m et 783 m[1].
La ville se situe au pied du mont Rivel, qui culmine à 812 m d'altitude.
L’ancienne carrière à ciel ouvert du mont Rivel est creusée dans cette butte-témoin. « Le front de taille, accessible à partir de plusieurs plateformes d'exploitation, offre une coupe de 60 mètres de puissance présentant une alternance de marnes et de calcaires de Oxfordien supérieur. Exploitée dès le XIXe siècle, pour produire de la chaux puis du ciment, la carrière est abandonnée depuis 1995[3] ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 613 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 573,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,5 °C, atteinte le [Note 3],[6],[7].
Statistiques 1991-2020 et records CHAMPAGNOLE (39) - alt : 537m, lat : 46°45'24"N, lon : 5°53'09"E Records établis sur la période du 01-10-1998 au 04-01-2024
Champagnols vient de champ en ancien français, Campairols en Languedoc[10].
Campagne, paysage découvert avec habitat groupé au centre de cultures céréalières, avec rotation de jachères que le bétail paissait et fumait. Ancien français champagne, « plaine, grande étendue de pays plat », et adjectif ancien français champagne, « des champs, campagnard », latin médiéval campania, « champ, pièce de terre du manse dominical », bas latin campania, « plaine », du pluriel neutre latin substantivé campanea, pris pour un féminin, de l´adjectif campaneus, campanius, « de la campagne », dérivé tardif de campus, « plaine, campagne cultivée »[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Champagnole est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Champagnole[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Champagnole, dont elle est la commune-centre[Note 6],[14]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (44,4 %), prairies (25,6 %), zones urbanisées (16,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), terres arables (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Antiquité
Le territoire de la commune est fréquenté dès la préhistoire: des campements et des abris sous roches témoignent de la présence de ses lointains ancêtres sur le deuxième plateau jurassien.
L'histoire ancienne de Champagnole est indissociable du Mont Rivel, la montagne qui la domine tout comme la commune voisine de Saint-Germain-en-Montagne.
Époque gauloise : l'occupation par les Séquanes est avérée mais il est difficile d'en mesurer l'importance (Champagnole est à au nord du site controversé de Chaux-des-Crotenay).
Époque romaine : sanctuaire romain, avec un fanum octogonal et un second rectangulaire.
Humbert IV de Salins hérite des terres entre Angillon, Londaine et Ain au décès de son père Humbert III de Salins dont il était le fils cadet, frère de Gaucher III. Il construit alors le château en secteur sud du Mont Rivel pour mieux gérer ses possessions.
XIIe siècle : le fief du Mont Rivel (ou de Montrivel) paraît comprendre, outre Champagnole, Saint-Germain-en-Montagne, Equevillon et Vannoz. À proximité, les Salins avaient la seigneurie de Châteauvillain du Jura (Château-Villain à Sirod sur la crête faisant la limite avec Bourg-de-Sirod : cf. 5).
1286 : Gaucher II, fils de Gaucher Ier de Commercy et oncle de Laure, prête hommage à son petit-neveu Jean (II)-Ier de Chalon-Arlay, fils de Jean l'Antique et de Laure de Commercy, pour le Mont Rivel.
1315 : Guillemette de Commercy, fille de Gaucher II et petite-fille de Gaucher Ier de Commercy, cousine germaine de Laure de Commercy, épouse de Guillaume de Sainte-Croix, chevalier, sire de Longe-pierre, vend la seigneurie à son petit-cousin Hugues de Chalon-Arlay, fils de Jean Ier de Chalon-Arlay et petit-fils de Laure, pour 2200 florins.
1320 : Hugues Ier de Chalon-Arlay accorde une charte aux villageois de Champagnole favorisant les activités nouvelles ainsi que la circulation des biens et des personnes.
XIVe siècle : trois moulins et deux battoirs fonctionnent déjà.
1782 : les Muller, négociants en tissus d'origine lyonnaise, reprennent et développent considérablement les forges des bords de l'Ain à Champagnole.
1792 : Dans la nuit du 6 au 7 septembre, incendie complet des moulins, rue du Pont de l'Épée.
1792 : Achats du retable et de l'orgue de l'église à Poligny, après la suppression du couvent des Ursulines.
1798 : Le 28 avril, un terrible incendie ravagea Champagnole en deux heures; 280 familles se retrouvèrent privées de tout. Les maisons n'étaient pas encore en pierre, mais en bois de sapin et étaient une victime rapide des flammes[19].
Époque contemporaine
1867 : ouverture de la gare de Champagnole en direction d'Andelot.
1889 : deux nefs latérales sont érigées pour agrandir l'église.
1891 : ouverture de la ligne à voie normale Champagnole – Lons.
1892 : l'électricité remplace le pétrole dans l'éclairage de Champagnole.
1905 : l'artillerie enfonce les portes de l'église de Champagnole et de Mont-sur-Monnet. (5 mars).
1912 : production d'aciers spéciaux au creuset, laminés aux forges de Syam (aciers rapides Ramboz).
1914 – 1918 : avec la mobilisation générale tous les hommes aptes à la guerre sont recrutés pour la Première Guerre mondiale. Comme presque toutes les villes, Champagnole semblait comme un lieu avec seulement des femmes, des enfants et des vieillards; les femmes prenaient en charge les travaux et les responsabilités, dont elles avaient été privées jusque-là. À la fin de la guerre, 120 hommes de la ville ont perdu leur vie[21].
Pendant la guerre des troupes canadiennes établissent leur campement à Champagnole pour exploiter le bois de la Forêt de la Joux pour servir le besoin énorme de la machine de guerre.
1928 : lignes électrifiées 1 500 volts en continu. Champagnole – Foncine-le-Bas (photo) et Nozeroy - Boujailles électrifiées le 18.03.1928.
1938 : fermeture aux voyageurs de la ligne à voie normale Champagnole – Lons.
1940 : de juin 1940 à septembre 1944, soit presque quatre ans, Champagnole a été occupée par l’armée Allemande
1944 : Champagnole a été libérée des Allemands le 3 septembre 1944
1950 : fermeture aux voyageurs de la ligne Champagnole – Foncine-le-Bas.
1953 : déclassement de la ligne à voie normale Champagnole – Lons.
27 juillet 1964[22]: L'effondrement des galeries de la carrière de calcaire des Cimenteries de Champagnole fait 5 victimes parmi les mineurs et une parmi les sauveteurs. La recherche et le sauvetage des neuf survivants font la une de l'actualité jusqu'au 8 août[23],[24]. L'évènement est commémoré par les syndicalistes de la commune chaque 1er mai devant la stèle du souvenir.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2022, la commune comptait 8 035 habitants[Note 7], en évolution de +1,35 % par rapport à 2016 (Jura : −0,81 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
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Manifestations culturelles et festivités
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Santé
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Sports
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Médias
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Cultes
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Économie
L'activité économique de Champagnole était pour longtemps principalement industrielle. Avec la désindustrialisation de la France et après la fermeture des usines la ville s´est transformé de plus un plus en un centre commercial important.
Industrie
La ville étant entourée de massifs forestiers, l'exploitation du bois et de ses dérivés fournit les matières premières aux fabriques de meubles, de mobilier de salle de bains, ou bien encore à l'artisanat avec la boissellerie et les jeux en bois.
Jusque dans les années 1990 se trouvaient à Champagnole les usines de jouet Jouef (trains miniatures) et les Cimenteries de Champagnole.
Ses spécialités alimentaires sont la charcuterie, avec le « fumé du Jura » (jambon), les miels (épicéa, fleurs), les fromages de lait de vache (Comté) ou de chèvre et d'autres produits laitiers.
Après la fermeture des aciéries en 1993, et de Jouef dans les années 2000, Champagnole a connu un déclin économique indiscutable.
Commerce
Champagnole est un centre commercial important pour la région du plateau jurassien. La densité de commerces par habitant y est d'ailleurs très importante, 2 fois supérieure à la moyenne nationale. Pas moins de 7 supermarchés ou supérettes se disputent le marché local. Le plus grand d'entre eux est un Super U de 4 500 m2 qui a été construit près de l'espace Mont Rivel. Il forme ainsi un centre commercial appelé Le Village avec entre autres les magasins Gémo, Gifi et un McDonald's. Il y a aussi un Intermarché de 2 450 m2 et un E. Leclerc[33]. Les grandes surfaces à dominante alimentaire sont complétées par un Colruyt et les hard discounteurs Lidl, ALDI et Leader Price, et aussi des spécialistes comme Darty.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Musée
Musée archéologique (XXe siècle), Rue Baronne Delort. Il présente des trouvailles gallo-romaines et mérovingiennes mises au jour par les fouilles effectuées dans le canton de Champagnole, en 1965 et 1992.
Patrimoine architectural
Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Champagnole (XVIIIe s), Rue Baronne Delort. Elle contient un autel, un retable et un orgue du XVIIIe s, inscrits au titre des monuments historiques depuis 1994[34]. Les deux premiers objets proviennent de la congrégation des Ursulines de Poligny, et le dernier[35] de celle des Dominicains de cette même ville.
Hôtel de ville (XIXe s), Rue Baronne Delort, dont le vestibule, l'escalier et l'élévation sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis 1997[37];
Halte ferroviaire (XXIe s), Rue des Jardiniers, inscrite à l'IGPC, depuis 2004[38]. Construite en 2002, à l'initiative du conseil régional de Franche-Comté, cette halte dessert le lycée Paul-Émile Victor, situé dans la Rue de Gottmadingen, voisine.
Patrimoines industriel et artisanal
Extraction et production
Centrale hydroélectrique (XIXe-XXe s), lieu-dit "La Roche", inscrite à l'IGPC, depuis 1997[39];
Centrale hydroélectrique des Forges (XXe s), Rue Adrien Muller, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[40].
Transformation et négoce
Ancien moulin (XVIIIe s), puis minoterie, scierie, bimbeloterie et centrale (XIXe-XXe s), aujourd'hui bimbeloterie et centrale hydroélectrique, Ruelle des Moulins, inscrit à l'IGPC, depuis 1997[41];
Forges de la Serve (XIXe-XXe s), Rue Adrien Muller, inscrites à l'IGPC, depuis 1997[42];
Anciennes scierie et aciérie (XIXe-XXe s), aujourd'hui aciérie, Rue Clemenceau, inscrites à l'IGPC, depuis 1997[43];
Cimenterie (XIXe-XXe s), Chemin de Mont-Rivel, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[44];
Fromagerie (XIXe s), Rue du général Leclerc, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[45];
Anciennes meubleries (XXe s), sises aux rues Clemenceau, Edouard Herriot, Herman Picaud, Paul Crétin, et Victor Bérard, ainsi qu'au lieu-dit "Les Moutoux", inscrites à l'IGPC, depuis 1997[46],[47],[48],[49],[50],[51],[52];
Ancienne bimbeloterie Bazinet (XXe s), Rue Léon et Georges Bazinet, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[53];
Ancienne quincaillerie (XXe s), aujourd'hui lunetterie, Rue Baronne Delort, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[54];
Imprimerie (XXe s), Rue du général Leclerc, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[55].
Point de départ de la Route des Sapins (42 km), traversant les forêts de la Fresse, de la Joux et de Levier;
Parc de Belle-Frise, Avenue de la République ;
Jardin des Sœurs de la congrégation Notre-Dame de Fidélité, Rue du Sauget, inscrit à l'IGPC, depuis 1995[61]
Jardin des Sœurs de la congrégation Saint-Joseph, Rue du Général Leclerc, inscrit à l'IGPC, depuis 1995[62]
À voir près de Champagnole
Dans un rayon de 25 km :
Complexe des 5 lacs, composé des lacs d'Ilay, de Narlay, du Vernois, et du Petit et du Grand Maclu, visible depuis un belvédère situé à quelques kilomètres de La Chaux-du-Dombief;
Charles Cabaud, son fils, homme d'affaires, Président du groupe Descours et Cabaud de 1919 à 1939 ;
Alain Carminati (né en 1966), joueur de rugby à XIII et rugby à XV ;
Charlotte Chappuis (1795-1880), fille naturelle de Napoléon Ier, épouse puis héritière du maître de forges Jacob Muller et mère de Adrien Muller, maire de Champagnole entre 1855 et 1900 ;
Clément Pernot (né en 1961), ancien maire de Champagnole (2008 - 2015), conseiller général puis départemental (depuis 2001-) et président du conseil départemental du Jura (depuis 2015)
Hubert Reeves (né en 1932), astrophysicien, vulgarisateur scientifique et écologiste canadien naturalisé français. L’école élémentaire de Champagnole porte son nom.
Héraldique
Blason
D'azur au château fort d'argent érigé sur un mont au naturel, au chef cousu de gueules chargé d'un agneau arrêté aussi d'argent.
En décembre la rue principale est recouverte de l'éclairage de Noël.
Œuvre monumentale de Daniel NICOD à l'entrée de la ville: Ce que m'a dit le vent d'ouest
Statue de l'Avenue de la République.
Fontaine de l'Avenue de la République.
Voir aussi
Bibliographie
Lucienne Besson (dir.), Champagnole d'hier et d'aujourd'hui, les Amis du livre, Champagnole, 1991, 279 p. (ISBN2-9506237-0-0)
René Chambelliand, Histoire de Champagnole des origines au XIXe siècle, Champagnole, Association Champagnole, Culture et Mémoire, , 101 p. (ISBN978-2-9523639-6-9).
Rémy Gaudillier, 1789 : Champagnole et ses environs, de l'Ancien régime à la Révolution, Association Champagnole 89, .
Martine Bellague-Verrière, Champagnole et ses environs. La France à travers cartes postales, Éditions Marque-Maillard, Lons-le-Saunier (ISBN978-2-903900-35-9).
Charles Thévenin, Campanola encyclopediae; Tome I : Rue Darri ; Aux origines de Champagnole, Champagnole, Association Champagnole, Culture et Mémoire, , 124 p. (ISBN978-2-9523639-1-4).
Michel Chevalier et Pierre Charpentier, Champagnole, Les Belles Lettres, Paris, 1960, 57 p.
Jean-Marc Olivier, "Du négoce textile lyonnais aux forges de Champagnole : la famille Muller aux XVIIIe et XIXe siècles", dans Travaux 1992 de la Société d'émulation du Jura, Lons-le-Saunier, 1993, p. 179–191.
Marie-Pierre Reynet (et al.), Champagnole : un tour en ville, Parc naturel régional du Haut-Jura, Lajoux, 2009,31 p. (ISBN978-2-907412-62-9)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Champagnole, il y a une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑D'autres descendants de la famille de Salins conservent des droits sur Champagnole, par exemple comme seigneurs secondaires. En effet, Humbert III de Salins eut pour fils aîné < Gaucher III (frère aîné d'Humbert IV) < père de Maurette de Salins qui épouse Géraudcomte de Mâcon d'où < Gaucher IV de Mâcon-Salins < père d'un fils naturel, Géraud le Bâtard de Salins, seigneur de Lemuy (fl. 1239) < père de Colin de Salins, † vers 1306, x Guyette de St-Lothain < Guy de Salins x Etiennette Chambier < Odon de Salins, † vers 1388 < Perrin de Salins seigneur de Lemuy, x une fille de la famille de Nozeroy < Guy Chambier, seigneur du Pasquier, Névy, Villers-Robert, Andelot, Lemuy, fl. 1411, conseiller-chambellan et maître d'hôtel du duc-comte Jean sans Peur, chevalier d'honneur de la duchesse-comtesse Marguerite en 1412, † vers 1416, x Etiennette du Pasquier < Pierre de Salins, sire de Lemuy, du Pasquier et de Champagnole, sans postérité de sa femme Jeanne de Damas, fl. 1419.
↑Charles Thévenin :Campanola encyclopediae; Tome I : Rue Darri ; Aux origines de Champagnole. Association Champagnole, Culture et Mémoire, 2010 (ISBN978-2-9523639-1-4).