Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
AbsideXVe siècle, nefXVIIIe siècle, tour XIXe siècle de 45 mètres due aux architectes François Lamorre et Léon Vautrin ; grille du chœur des ateliers de Jean Lamour, Vierge XIVe siècle provenant de Vaudémont, autelXVe siècle.
Tour-clocher
La tour de la basilique est couronnée d'une statue monumentale représentant l'Immaculée Conception. Cette statue, qui mesure 7 mètres de haut, date du milieu du XIXe siècle et provient de la fonderie de Tusey à Vaucouleurs (Meuse). Après avoir été déposée en 1999, dans le cadre des travaux de restauration de la basilique, elle a, une nouvelle fois, dû être déposée à la suite de l'incendie qui toucha la basilique le . Celui-ci a pu être contenu à la tour, la nef de la basilique étant préservée du sinistre, mais les quatre cloches furent détruites. Le , la statue a été remontée sur le clocher, après des travaux de restauration. Quatre nouvelles cloches ont été bénies ce même jour.
Le , 30 000 personnes acclament surtout les bannières endeuillées de Strasbourg, de Metz et des grandes cités mosellanes. L'évêque de Metz, Paul Dupont des Loges, que les autorités allemandes ont laissé en place mais qui vient de décliner les honneurs concordataires des soldats allemands, est présent. On appose solennellement dans l'église une plaque de marbre timbrée d'une croix de Lorraine rompue, soulignée de ces mots : « Ce name po tojo » (« Ce n'est pas pour toujours »)[2].
Le , Willibrord Benzler, évêque allemand de Metz, ayant été chassé par les autorités françaises, c'est son successeur, Jean-Baptiste Pelt, évêque, et son confrère de Strasbourg qui font l'ascension de la colline. L'écrivain Maurice Barrès se joint a eux, et c'est lui qui pose, sur la Croix de Lorraine, une palme d'or cachant la brisure. Puis les prélats ajoutent un ex-voto portant ces mots : « Ce nato me po tojo » (« Ce n'était pas pour toujours »)[2].
Le , à l'occasion du centenaire du couronnement de la Vierge, un nouvel ex-voto est apposé « Réconciliation », et le Monument de la Paix est édifié en présence de délégations allemandes, belges, luxembourgeoises[3].
↑« Saxion-Sion I », site no 5449701, sur geodesie.ign.fr, IGN (consulté le ).
↑ ab et cGabriel Bichet, « Demain à Sion s'inscrira le dernier acte d'un grand drame lorrain », L'Est républicain, no 20326, 7-8 septembre 1946, p. 6 (lire en ligne).