Un hôtel situé au no 14 de la place Royale (actuelle place des Vosges) et appartenant depuis 1777 au ministre d'État Laurent de Villedeuil, qui émigre à la Révolution, est réquisitionné en 1793[note 5] et attribué au siège de la huitième municipalité. Restitué à son propriétaire en 1815, l'immeuble est racheté par la ville en 1819. La mairie y reste ainsi sans discontinuité de 1793 à 1860.
Sources : Lazare[2] - Almanach national, Almanach impérial, Almanach royal
Évolution
En 1860, le huitième arrondissement ancien disparaît dans le cadre de l'agrandissement de Paris et de son découpage en vingt nouveaux arrondissements, en application de la loi du [16]. Le quartier du Marais est réparti entre les nouveaux 3e et 4e arrondissements, les quartiers Popincourt, de la Roquette et du Faubourg-Saint-Antoine sont intégrés au 11e et le quartier des Quinze-Vingts au 12e.
↑L'immeuble est alors nommé Maison Villedeuil et adressé au no 289 place du Parc d'artillerie.
↑Nomination par un arrêté collectif du 18 ventôse an VIII (9 mars 1800)[6].
↑(1758-1833), élu le 1er germinal an VI président de l'administration municipale du 8e arrondissement, fait chevalier de Moussignières en 1810, brièvement député de la Seine en 1815[7].
↑ a et bNicolas Viton de Saint-Allais, La France législative, ministérielle, judiciaire et administrative, sous les quatre dynasties, t. I, Paris, P. Didot l'aîné, (lire en ligne), p. 322.