Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 903 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aups », sur la commune d'Aups à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 784,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,4 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer ;
La commune est desservie par plusieurs lignes de transport en commun[11]. Les collectivités territoriales ont mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou !
La préhistoire est ici présente en plusieurs lieux (station néolithique), au quartier du Castellet, aux Espèces, à Font-Marthe, à Saint-Jean et au Vallon de la Fey.
L'agglomération gallo-romaine se situait dans la plaine à proximité de la via Julia qui reliait de Fréjus (Forum Julii) à Riez (Forum Reii). Un vétéran des légions romaines y aurait construit une villa dans un « creux », détruite lors des raids sarrasins.
Le , la milice commandée par Leproux envahit la mairie aidée par un véhicule italien, et vole deux bustes de la République, celui de la salle du conseil et la statue près de l'église. Après le désaveu du chef départemental de la milice, des excuses et la restitution des bustes, l'affaire en restera là.
En 1956, expulsée de Tunisie au moment de l'indépendance, la communauté religieuse de Sidi Saad s'installe à Villecroze en se faisant miraculeusement donner le domaine situé sur les hauteurs au-dessus de la falaise, là d'où part la cascade, alors qu'ils erraient à la recherche d'un lieu où s'établir.
S'y installent le père Henrion (disciple du père Charles de Foucauld), le père Roger Henry (Colonel, Commandeur de la Légion d'Honneur)[12], tous deux anciens officiers, ainsi que sœurs Suzanne, Geneviève et Marie-Paule.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2022, la commune comptait 1 504 habitants[Note 2], en évolution de +4,3 % par rapport à 2016 (Var : +4,98 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Professionnels de santé : médecins[21], infirmiers, kinésithérapeute à Salernes, Aups...
L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 22 km[22],[23]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[24] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
La communauté de communes dispose désormais, à Aups (distante de 8 km), d'une Maison de santé pluriprofessionnelle (Médecine générale, Médecine spécialisée, Paramédical, Soins infirmiers), et intégrant également un lieu ressource « Social et solidaire »[25].
Autres : centre hospitalier de Brignoles et polyclinique Notre-Dame à Draguignan.
Au , Villecroze est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31].
Elle appartient à l'unité urbaine de Salernes[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[32],[33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34],[35].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (43 %), zones agricoles hétérogènes (27,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,9 %), cultures permanentes (11 %), zones urbanisées (2,5 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Protection de l'environnement
Déchèterie
Le conseil communautaire a créé des déchèteries intercommunales, visant à desservir les communes d'Artignosc-sur-Verdon, Baudinard-sur-Verdon, Bauduen, Régusse, Tourtour[37],[38].
Station d'épuration
La commune est raccordée sur la station d'épuration de capacité nominale de 13617 EH de Salernes[39].
Patrimoine
Le vieux village a conservé :
son caractère médiéval avec ses arcades, ses rues étroites et ses sept fontaines ;
son campanile (l'ancien donjon qui jouxte le château) ;
la commanderie du Ruou, et sa chapelle, commanderie de templiers, puis usine de céramique dite Usine de la Tour du Ruou (fabrique de tomettes et de malons vernis[41]), aujourd'hui domaine privé non visitable ;
la chapelle Saint-Victor du XIIe siècle. Chaque année, des concerts sont organisés par l'Académie internationale de musique dans la chapelle des Templiers[42],[43] ;
une ancienne magnanerie, ainsi que plusieurs maisons alentour, accueillent les activités de l'Académie internationale de musique[44], fondée par Anne Gruner Schlumberger et inaugurée en ;
le prieuré Notre-Dame-des-Anges, dont l’histoire de la vie monastique est attestée depuis 1007[45],[46] ; il est aujourd'hui sans habitants mais il était autrefois occupé par les soeurs apostoliques de Saint Jean.
l'église romane des XIe et XIIe siècles[47],[48],[49] ;
une plaque funéraire d'un prêtre mort en 1278[50] ;
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Salernes comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Alexandra Laederich (dir. de publication), Nadia Boulanger et Lili Boulanger : témoignages et études, Lyon, Symétrie 2007 (ISBN978-2-9143-7329-6) [présentation en ligne]
Académie musicale de Villecroze.
Bernard Falque de Bezaure, Sur les traces des Templiers du Var, des Alpes-Maritimes, Domaine de l’Olympe, Les Milles (13290), Provençalement Vôtre, , 183 p. (ISBN2-914438-05-2, présentation en ligne), p. 101-106
Ruoa-Ruah sur la commune de Villecroze.
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France du Moyen Âge en France, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN2-86535-070-3), p. 1238-1239
Une vision d’ensemble de l’architecture castrale.
Office de tourisme, Villecroze, Les Grottes, 8 p.
Petite histoire de la commune ; Villecroze pratique ; Loisirs & Culture ; Les trésors de Villecroze (le vieux village) ; Les fontaines ; Le parc de Villecroze ; La chapelle Saint-Victor du XIIe siècle ; Les grottes troglodytiques ; La Commanderie du Ruou ; Tout autour de Villecroze.
Marie-Claude Homet, Michel Serre et la peinture baroque en Provence (1658-1733). État des lieux, Aix-en-Provence, Edisud, , 198 p. (ISBN978-2-85744-308-7 et 2-85744-308-0), p. 138
La vierge à l'enfant, Saint-Victor et saint Romain, Villecroze, église paroissiale.