Le traité fait partie d'une stratégie défensive du roi Denis Ier[6] qui, après avoir signé, fini par retirer son soutien au prétendant à la Couronne de Castille, l'infant Jean de Castille, oncle de Ferdinand IV de Castille [7].
Grâce à ce traité, la paix est rétablie entre les deux royaumes. En échange des droits portugais sur Aroche[1] et Aracena[1], sont définitivement reconnues comme possessions du Portugal [4]:
Une version du traité, dont une copie en castillan est aujourd'hui déposée à l'Arquivo Nacional da Torre do Tombo, est transcrite par Rui de Pina dans Crónica de El-Rei D. Dinis. Au XIXe siècle, l'original est publié par le Vicomte de Santarém (1846).
Ce traité est l'un des plus anciens au monde, définissant des frontières, encore en vigueur.
Notes et références
↑ ab et cGARCÍA, EUSEBIO MEDINA. Orígenes históricos y ambigüedad de la frontera hispano-lusa (La Raya). Revista de estudios extremeños, 2006, vol. 62, no 2, p. 713–723.
↑QUESADA, Miguel Angel Ladero. La formación de la frontera de Portugal en los siglos XII y XIII y el Tratado de Alcañices (1297). Boletín de la Real Academia de la Historia, 1997, vol. 194, no 3, p. 425–482.
↑FERNÁNDEZ, Manuel García. Los hombres del Tratado de Alcañices (12 de septiembre de 1297). En El tratado de Alcañices: ponencias y comunicaciones de las Jornadas conmemorativas del VII centenario del Tratado de Alcañices (1297–1997): Zamora y Alcañices, del 8 al 12 de septiembre de 1997. Fundación Rei Afonso Henriques, 1999. p. 219–247.
↑GARCÍA FERNÁNDEZ, Manuel, et al. La política internacional de Portugal y Castilla en el contexto peninsular del tratado de Alcañices (1267–1297). Relaciones diplomáticas y dinásticas. 1999.
↑MARQUES, José.Les municipalités dans la stratégie défensive dionysiaque. Revista da Faculdade de Letras – História, II Série, 1998, vol. 15.
↑MARTÍNEZ, Manuel Martínez. "Olivenza et le Traité d'Alcañices". 1997.
↑Olivença - Terre portugaise - Comment nous l'avons obtenue et comment nous l'avons perdue, par António Manuel Pereira, Édition Rotary Club de Porto, 1960
↑VISO, Iñaki Martín. Une périphérie créative : l'articulation du territoire dans la région de Riba Côa (Portugal) (siglos VI-XI). Territorio, Sociedad y Poder, 2008, no 3.
↑ ab et cMORENO, Humberto Baquero. La Confrérie de Ribacoa : nouveaux documents. Carlos Alberto Ferreira de Almeida en mémoire, 1999.