Les seuls restes du temple sont situés entre un immeuble et un parking.
Les vestiges du temple de Vasso Galate sont situés de part et d'autre de la rue Rameau dans l'espace délimité à l'ouest par la rue Beaumarchais et à l'est par la rue Bonnabaud[2]. Un immeuble d'habitation se trouve du côté septentrional tandis que l'îlot méridional est occupé par le groupe scolaire Nestor Perret, anciennement école d'application Nestor Perret[3]. L'essentiel des maçonneries est détruite ou enfouie, à l'exception d'un pan septentrional toujours en élévation dans un parking accessible depuis le nord de la rue Bonnabaud et visible depuis le rez-de-chaussé de l'immeuble de la rue Rameau[3]. Ce secteur est situé à une altitude moyenne de 385,20 m dans un secteur plan. Il s'agit d'une ancienne dépression marécageuse où coulait autrefois la Tiretaine qui a depuis été canalisée[4].
Historiographie
Relevé de la partie conservée par Aymon Mallay (vers 1830 ?).
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Description
Vue du temple partiellement muré en 1888.
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Le passage de Grégoire de Tours étant connu, plusieurs vestiges découverts dans les campagnes auvergnates ont été identifiés comme étant ceux du temple de Vasso Galate, à l'image de la plaine de Varennes-sur-Usson où la tradition place un « superbe temple de Bassa-Gallia » dédié à Mercure[5]. Pierre-François Fournier a battu en brèche l'identification de ce temple à celui décrit au VIe siècle, en rappelant que le temple est localisé à Clermont-Ferrand et que le nom de Bassa Gallia est certainement une déformation du nom d'origine[6].
↑Jean-Baptiste Bouillet (éd.), « Annales de la ville d’Issoire aux 16e et 17e siècles », Tablettes historiques de l’Auvergne, t. VIII, , p. 206-208.
↑Pierre-François Fournier, « Antiquités gallo-romaines de Varennes-sur-Usson », Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, t. LVII, no 494, , p. 59-67.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[Dartevelle 2021] Hélène Dartevelle (dir.), Augustonemetum. Atlas topographique de Clermont-Ferrand, Gollion, Infolio, coll. « Histoire et archéologie », (ISBN978-2-88474-415-7)
[Jaloustre 1930] Élie Jaloustre, « Notice historique sur le château des Salles dit le Château Sarrasin à Clermont-Ferrand », Bulletin Historique et Scientifique de l’Auvergne, t. 29, , p. 32-37
[Fournier 1948] Pierre-François Fournier, « Découvertes archéologiques à Clermont dans les quartiers de Jaude et des Salles », Revue d'Auvergne, t. LXVIII, , p. 60‑104
[Fournier 1970] Pierre-François Fournier, « Découvertes postérieures à 1954 et complément de l'inventaire des découvertes antérieures », dans Desforges Émile, Fournier Pierre-François, Hatt Jean-Jacques, Imberdis Franck, Nouvelles Recherches sur les Origines de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, Institut d'études du Massif central, coll. « Publications de l'Institut d'Études du Massif Central » (no V), , p. 301-487
[Péchoux 2010] Ludivine Péchoux, Les sanctuaires de périphérie urbaine en Gaule romaine, Montagnac, Monique Mergoil, coll. « Archéologie et histoire romaine » (no 18), (ISBN978-2-35518-012-5)
[Provost et Mennessier-Jouannet 1994] Michel Provost et Christine Mennessier-Jouannet, Clermont-Ferrand, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, coll. « Carte archéologique de la Gaule » (no 63/1), (ISBN2-87754-030-8)
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