Teófilo Braga
Joaquim Teófilo Fernandes Braga, plus connu sous le nom de Teófilo ou Teophilo Braga, né le à Ponta Delgada et mort le à Lisbonne, est un poète, historien de la littérature, essayiste et homme d'État portugais. BiographieJeunesseNé à Ponta Delgada aux Açores, Braga se fixe sur le continent au cours des années 1860. Il obtient une licence en droit à l'université de Coimbra en 1868 puis, à partir de 1872, il occupe une chaire de littérature moderne à l'université de Lisbonne. Carrière politiqueIl fait son entrée dans la politique active en 1878, en se portant candidat à la députation sous les couleurs des républicains fédéralistes. Puis il exerce diverses responsabilités au sein du Parti républicain. Lors des élections législatives du , il est élu député à Lisbonne, en même temps qu'une majorité de députés républicains. Le 4 octobre suivant, un soulèvement républicain, appuyé par les militaires, contraint le roi Manuel II à s'enfuir en Grande-Bretagne. La République est proclamée le lendemain et Teófilo Braga assume la présidence du gouvernement provisoire et les pouvoirs de chef de l'État jusqu'au , date à laquelle Manuel de Arriaga est élu premier président de la République. Braga demeure encore à la tête du gouvernement provisoire jusqu'à l'entrée en fonction de João Pinheiro Chagas comme président du Ministère le suivant. Dans l'instabilité des premières années de la République portugaise, il est rappelé au pouvoir, après le coup d'État du 14 mai 1915 pour succéder à Arriaga comme président de la République à titre provisoire, avant d'être remplacé par Bernardino Machado, qui entre en fonction le de la même année. ŒuvresLe vaste travail polygraphique de Teófilo Braga couvre de vastes domaines, de la poésie et de la fiction à la philosophie, à l’histoire de la culture et à l’historiographie critique et littéraire, et dépasse 360 titres, sans compter les articles dans la presse de l’époque. Il couvre des sujets aussi divers que l’histoire universelle, l’histoire du droit, l’Université de Coimbra, le théâtre portugais et l’influence de Gil Vicente sur cette forme d’expression artistique, la littérature portugaise, les romans chevaleresques portugais et le romantisme et les idées républicaines au Portugal. Il comprend également des articles de polémiques littéraires et politiques et des essais biographiques, comme celui sur Filinto Elísio[1]. Poésie
FictionEssais
Anthologies et recueilsHommageEn 1983, il est représenté sur les billets de banque portugais de 1 000 escudos[2]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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