Saint-Vincent-sur-Jard
Saint-Vincent-sur-Jard est une commune française, dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. C'est une commune littorale de la côte de Lumière. GéographieLocalisationPetit bourg de Vendée au bord de l'Atlantique, sur la Côte de Lumière, il a vocation à devenir une station balnéaire à caractère familial et convivial et est entouré de forêts, de plaines mais aussi de marais. Communes limitrophesLes communes limitrophes sont Jard-sur-Mer, Longeville-sur-Mer, Saint-Hilaire-la-Forêt et Talmont-Saint-Hilaire. Géologie et reliefLa superficie de Saint-Vincent-sur-Jard est de 14,65 km2, sa latitude est de 46,416 degrés nord et sa longitude est de 1,549 degrés ouest. L'altitude de la mairie de Saint-Vincent-sur-Jard est de sept mètres environ. Le territoire communal de Saint-Vincent-sur-Jard s'étend sur 1 462 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 12 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 1 et 23 mètres[1],[2]. ClimatEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 789 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Angles à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8]. UrbanismeTypologieAu , Saint-Vincent-sur-Jard est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Jard-sur-Mer[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12]. La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14]. Occupation des solsL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), zones urbanisées (15,9 %), prairies (15 %), forêts (4,5 %), zones humides côtières (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1]. Habitat et logementEn 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 2 391, alors qu'il était de 2 209 en 2015 et de 2 073 en 2010[I 2]. Parmi ces logements, 29,3 % étaient des résidences principales, 68,5 % des résidences secondaires et 2,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,7 % des appartements[I 3]. Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Vincent-sur-Jard en 2020 en comparaison avec celle de la Vendée et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (68,5 %), très supérieure à celle du département (23,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %), caractéristique d'une commune touristique ou balnéaire. Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,3 % en 2015), contre 72,1 % pour la Vendée et 57,5 pour la France entière[I 4].
ToponymieDurant la Révolution française, la commune porte le nom de Le Goulet[16]. HistoirePolitique et administrationRattachements administratifs et électorauxRattachements administratifsLa commune se trouve dans l'arrondissement des Sables-d'Olonne du département de la Vendée. Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Talmont-Saint-Hilaire[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale. Rattachements électorauxPour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Talmont-Saint-Hilaire, porté de 9 à 23 communes. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Vendée. IntercommunalitéSaint-Vincent-sur-Jard était membre de la communauté de communes du Talmondais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes dénommée Vendée-Grand-Littoral, dont est désormais membre la commune. Liste des mairesPopulation et sociétéDémographieÉvolution démographiqueL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21]. En 2022, la commune comptait 1 602 habitants[Note 3], en évolution de +22,95 % par rapport à 2016 (Vendée : +5,33 %, France hors Mayotte : +2,11 %). Pyramide des âgesLa population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 17,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 55,4 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait 631 hommes pour 671 femmes, soit un taux de 51,54 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,16 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. Lieux et monumentsLa commune abrite deux monuments historiques :
Autres lieux et monuments touristiques :
Personnalités liées à la commune
Voir aussiArticles connexesLiens externes
Notes et référencesNotes
Cartes
RéférencesSite de l'Insee
Autres sources
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