Les limites communales de Saint-Jean-d'Arvey et celles de ses communes adjacentes.
La commune de Saint-Jean d'Arvey est située sur le plateau de la Leysse, à l'aplomb du Nivolet et du Mont Peney. Elle se trouve sur les hauteurs de Chambéry, préfecture du département de la Savoie et situé à moins d'une dizaine de kilomètres à l'ouest, séparés notamment par la commune de Saint-Alban-Leysse.
Le chef-lieu de Saint-Jean-d'Arvey s'étire sur le flanc du Mont Peney sur une longueur de deux kilomètres. La commune dans son ensemble (en incluant les différents hameaux) présente quant à elle un dénivelé de 1 200 mètres, à partir du hameau du Bout du Monde au pied du Peney (environ 300 mètres d'altitude), jusqu'à la croix du Nivolet (1 547 mètres).
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Pistes cyclables
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Transports en commun
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Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Jean-d'Arvey est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (74,4 %), prairies (13,1 %), zones urbanisées (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Morphologie urbaine
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Logement
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Projets d'aménagements
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Toponymie
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Le , Louis de Joinville seigneur de Divonne concède l'autorisation aux hommes d'Arvey de construire un four à leur usage.
La maison forte de Salins, ou dite du Villard, a été édifiée vers le XIIe et XIIIe siècles. En 1479, dans un acte de reconnaissance, la veuve de Nicod de Salins, Pèronne de Duingt, déclare tenir en fief du duc de Savoie « une grange convertie en ruine avec une place située à Salins »[8]. En 1584, elle est entre les mains de Jehan Piochet de Salins et le croquis qu'il en a dressé, montre sa résidence, entourée de deux jardins agrémentés de fontaine et les tenures des paysans tout autour. Elle est représentée comme une grosse tour carrée ; maison tour, éclairée par deux croisées[9]. Il la décrit comme : « la dicte maison couverte d’ardoise avec ses paysages, membres et appartenances heu égard qu’elle est aux champs, près toutefois la ville est belle, spacieuse, de beau passetemps pour une retraite commode en temps de peste ou dangereux »[10].
Politique et administration
Administration municipale
Le conseil municipal de Saint-Jean-d'Arvey se compose du maire, de quatre adjoints et de 14 conseillers municipaux.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal :
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Politique environnementale
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Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2022, la commune comptait 1 704 habitants[Note 4], en évolution de +1,25 % par rapport à 2016 (Savoie : +3,63 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Maison forte de Salins (XIIe et XIIIe siècles), situé au-dessus de la Leysse, face au château de la Bâtie (Barby). Propriété des familles d'Arvey, de La Balme, de Salins, Piochet de Salins.
Château Biron, appelée "la tour" (XVIe siècle)
Église placée sous le patronage de saint Jean-Baptiste. Le nouvel édifice est agrandi en style néoroman selon les plans de l'architecte Besson, en 1846[17].
Bâtiment multifonctionnel : inauguré le et d'une surface de 1 080 m2, il accueille une crèche, une garderie, une bibliothèque ainsi qu'une salle du conseil municipal.
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Saint-Jean-d'Arvey bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[18].
Personnalités liées à la commune
Le peintre et naturaliste Paul Barruel vécut de 1947 à 1977 à Saint-Jean-d'Arvey.
Voir aussi
Bibliographie
Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN978-2-7084-0770-1).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Chambéry comprend deux villes-centres (Aix-les-Bains et Chambéry) et 33 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22