René-Henry Besnard fait toutes ses études au lycée de Tours, entre 1884 et 1897. Il est la 3e génération de sa famille faisant ses études dans cet établissement. Il obtient le prix d'honneur de rhétorique en 1896, celui de philosophie en 1897. Parallèlement à cela, il est champion d'escrime (fleuret et épée) au lycée de Tours puis à l'Université de Poitiers. Il est président de l'Union Sportive du Lycée de Tours.
Il effectue toutes ses études de droit à la Faculté de Paris. Il est docteur en Droit (Services Juridiques en 1903) après une thèse sur « Les perquisitions et les saisies en matière criminelle ».
Il est également diplômé du Collège des Hautes Études Sociales et de l'École de Journalisme (Thèse sur l'action sociale de la littérature).
Carrière Professionnelle
De 1900 à 1903, il est inscrit au Barreau de Paris comme stagiaire admissible à la Conférence des avocats. En 1902, il est attaché à la Chancellerie et au Cabinet de M. Vallée, Garde des Sceaux
En 1903, il est installé comme avocat au Barreau de Tours. En 1913, il est inscrit au Barreau de Paris. En 1937, il est avocat de l'Assistance Publique de la Seine. Après avoir beaucoup plaidé aux Assises, il se spécialisé dans les affaires civiles et commerciales. Au cours de sa carrière, il plaide dans nombre de procès retentissants et importants.
Mission au Maroc en 1913 (M. Pichon Ministre des Affaires étrangères).
Mission en Suisse (1918).
Ambassadeur de France près le Quirinal (-).
Mission en Égypte 1939 (Georges Bonnet Ministre des Affaires étrangères).
Commissaire Général du Gouvernement de la République Française à l'Exposition internationale de Rome (1939-1940).
Principaux Discours
Notamment à la Chambre : Affaire Rocofat, Invalidation Leroy-Beaulieu, Discussion de la réforme du Code de Justice Militaire (M.René Besnard ayant été le Président de la Commission de la réforme du Code de Justice Militaire). Discours budgétaires. Grève des cheminots. Réponse à de nombreuses interpellations.
Notamment au Sénat : Discours budgétaires. Loi sur les loyers, sur la propriété commerciale. Sur la convention de Lausanne abrogeant, en Égypte, le régime des Capitulations.
Ouvrages publiés
Les perquisitions et les saisies en matière criminelle (1903).
L'œuvre française au Maroc (1913).
Où va-t-on ? (Ouvrage économique et financier, 1919).
Directeur du Bulletin de l'Association des Étudiants de Paris.
Collaborateur des journaux suivants L'Action, La Lanterne, Le Radical, Le Petit Journal, Le Matin, Le Petit Parisien, La Fronde, La Revue de France, Le Capital, L'Économiste européen, L'Illustration.
Services Militaires
Engagé en 1900 au 66e régiment d'Infanterie à Tours, puis passé au 135e Régiment d'Infanterie à Angers. Caporal en 1901. Libéré 8bre 1901 (un mot illisible) dispense à l'art. 23 de la loi de 1889) avec le grade de sergent et le brevet d'officier de réserve, ayant été classé 2e du peloton des aspirants Officiers de Réserve de la Division et classé 1er tireur du Régiment.
À la déclaration de guerre 1914, nommé sous-lieutenant au 70e régiment d'infanterie territoriale (4e Cie)
Mission militaire en Suisse 1915.
Nommé lieutenant à l'état-major de la 1re armée 1915, puis à la Mission Militaire française en Italie (1916).
Capitaine d'état-major à l'état-major de la 8e Armée (Général Gérard. Armée d'occupation en Rhénanie 1918-1919).
Cité à l'ordre de la 8e Armée. Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire.
Mis à la retraite en 1937.
Nommé officier de justice militaire avec le grade de commandant.
Non mobilisé en 1939 comme parlementaire.
Copie de la Citation à l'ordre de l'Armée : « Officier de la plus haute valeur morale, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités de courage et de sang-froid, notamment au cours des opérations qui se sont déroulées sur la Marne et sur l'Ourcq en 1914. Affecté en 1915 à l'État Major d'une Armée, a effectué comme volontaire plusieurs reconnaissances en avion au-dessus des organisations ennemies. Chargé en 1916 et 1917 de missions à l'étranger, a rapporté les renseignements les plus précieux pour la Défense Nationale, et a contribué dans la plus large mesure à répandre l'influence française ».