Un de ses habitants est médaille d'or 2023 de cabec.
Géographie
Localisation
Elle a la particularité, à la suite de la fusion de 1973, d'avoir un territoire discontinu, Tourniac étant séparé du reste de la commune par les communes voisines de Barriac-les-Bosquets et Rilhac-Xaintrie (Corrèze). Pendant longtemps[Note 1], elle fut la plus vaste commune du Cantal.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 198 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Privat à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 324,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
Typologie
Au , Pleaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (38,4 %), forêts (37,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), eaux continentales[Note 2] (1,6 %), zones urbanisées (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 620, alors qu'il était de 1 663 en 2013 et de 1 598 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pleaux en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (41,1 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,3 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
41,1
20,4
9,7
Logements vacants (en %)
11,6
11,9
8,2
Toponymie
Attestée sous les formes Plous en 1273, Pleus en 1294. De l'ancien occitanpleu (« garantie », « caution »), soit du bas latin plebs, plebes, « église paroissiale ».
En 1973, le maire a fait ajouter un accent afin d'écrire « Pléaux », orthographe qu'il pensait plus proche de la prononciation authentique et que l'on trouve encore dans des documents imprimés. La forme occitane est effectivement [plew], graphiéePleus[11].
Histoire
Le 14 juillet 1944 ont eu lieu sur la commune, au terrain dit « Serrurier », de très importants largages d'armes par des avions américains B-17 du « 96th Bomb Group » de l’USAAF dans le cadre de l'opération Cadillac. Une stèle a été apposée en 1994 sur les lieux[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2022, la commune comptait 1 464 habitants[Note 3], en évolution de −2,59 % par rapport à 2016 (Cantal : −1,08 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 19,1 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (26,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (50,8 %) est supérieur au taux départemental (36,6 %).
En 2021, la commune comptait 737 hommes pour 722 femmes, soit un taux de 50,51 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,9 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 7]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
2,1
90 ou +
4,9
13,2
75-89 ans
20,1
32
60-74 ans
29,2
19,4
45-59 ans
16,8
12,6
30-44 ans
11,6
9
15-29 ans
7,7
11,8
0-14 ans
9,8
Pyramide des âges du département du Cantal en 2021 en pourcentage[18]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,2
90 ou +
3,1
10,1
75-89 ans
13,5
22,9
60-74 ans
22,6
21,8
45-59 ans
20,5
16,1
30-44 ans
15,2
13,8
15-29 ans
11,9
14,2
0-14 ans
13,3
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Sauveur devenue Saint-Jean-Baptiste, en grande partie du XVe siècle, possède un clocher d'époque romane. Elle est inscrite depuis 2017 à l'inventaire des monuments historiques[19].
La chapelle Notre-Dame du château bas, à Saint-Christophe-les-Gorges, où chaque année au mois d'août, des pèlerins viennent vénérer une vierge noire à l'enfant, laissée en 1098 par Raoul de Scorailles, qui partait en croisade.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Roger Grand, « Traité de pariage entre Philippe le Bel et l'abbé de Charroux pour la création d'une ville franche à Pleaux 1289-1290 », Comité des travaux historiques et scientifiques. Bulletin historique et philologique, - nos 1 et 2 - 10 pages