Ses habitants se nomment les Pétrifontains et Pétrifontaines.
Géographie
Hydrographie
Le ruisseau du Val[1] prend sa source au sud-est du village, au pied d'une falaise calcaire, et va se jeter dans la Reverotte après avoir dévalé 140 mètres de dénivelé créant de belles cascades.
La Reverotte, quant à elle, longe la commune au sud et rejoint le Dessoubre en rive gauche à Gigot.
Toponymie
Pierrefontainne en 1266 ; Pierrefontaine en 1339 ; Pierrefontenne en 1390 ; Pierrefontaine-en-Varest en 1424 ; Pierrefontaine-en-Varaiz en 1626 ; Pierrefontaine-lez-Vautran en 1754. Devenu officiellement Pierrefontaine-les-Varans par décret du [2].
Pierrefontaine-les-Varans est situé dans l'est du Doubs, à 52 km de Besançon et 55 km de Montbéliard.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 363 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 11,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 376,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −31,9 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Statistiques 1991-2020 et records PIERREFONTAINE (25) - alt : 695m, lat : 47°13'00"N, lon : 6°31'43"E Records établis sur la période du 01-05-1951 au 04-01-2024
Au , Pierrefontaine-les-Varans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (38,8 %), forêts (26,6 %), terres arables (26,1 %), zones urbanisées (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones humides intérieures (1,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Héraldique
Les armes de Pierrefontaine-les-Varans se blasonnent ainsi :
Ecartelé : Au premier, de gueules au croissant d'argent, au deuxième et au troisième, d'or à la croix ancrée d'azur, au quatrième, de gueules à l'étoile d'argent[14]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2022, la commune comptait 1 361 habitants[Note 2], en évolution de −3,75 % par rapport à 2016 (Doubs : +1,88 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption en totalité est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1991. Elle a été construite entre 1782 et 1787[21],[22].
Un téléski est implanté au lieu-dit le Tartot, il s'étire entre 736 et 812 mètres d'altitude.
Source du Val.
Cascade du Val
Pont sur la Reverotte.
Culture
Depuis 1997 a lieu sur la commune le festival Les Celtivales consacré à la musique celtique. De nombreuses personnalités s'y sont succédé : Tri yann (1997, 2002, 2006, 2016), Alan Stivell (1998), Matmatah (1998), Armens (1999), Merzhin (2000, 2002, 2016), Soldat Louis (2000, 2005, 2009 pour ses 20 ans, 2016), The Silencers (2001, 2005), Mes Souliers sont Rouges (2003, 2022), Gilly Mac Pherson (2003), Dan Ar Braz (2004), Aldebert (2006), Blankass (2006, 2012), Miossec (2007), Higelin (2010), Nolwenn Leroy (2011), Les Fatals Picards (2013, 2019), les Celtas Cortos (2013), Babylon Circus (2014), Les Têtes Raides (2014), Celkilt (2014, 2019), Ramoneurs de Menhirs (2016), Manau (2018)[23].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 5, BESANÇON, CÊTRE, .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )