La ville est jumelée avec Gensingen en Allemagne (Rhénanie-Palatinat). Elle est composée des deux bourgs, le premier celui de la petite ville de Pierre (de Bresse), le principal, qui a fusionné en 1973 avec le petit village de Terrans, situé à 3 km à l'ouest environ de Pierre-de-Bresse même. Celui-ci est beaucoup moins important et compte aujourd'hui environ 250 âmes. La fusion de ces deux communes a permis de maintenir l'apparence d'une stabilité de la population alors que celle-ci a diminué de plus de 250 unités en un siècle.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 936 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pagny-le-chateau », sur la commune de Chamblanc à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,8 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , Pierre-de-Bresse est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), prairies (15,7 %), forêts (14,2 %), zones urbanisées (8,2 %), eaux continentales[Note 2] (4,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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Le village tient son nom d'un monument mégalithique (?) ou funéraire gallo-romain, la « Pierre » ou « la Perrière » (ce qui tendrait à indiquer une carrière de pierres de récupération).
Histoire
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L'occupation du site est avérée depuis l'époque gallo-romaine (plusieurs sites ont livré des monnaies et des médailles du Ier au IVe siècle). Le village tirerait son nom d'un monument mégalithique semblable à la pierre de Couhard (près d'Autun). Pierre fut sur la frontière après le traité de Verdun (843) puis de la Bourgogne (après 1477). Le village fut incendié en 1638 par les troupes espagnoles aux ordres du baron de Watteville. Le château fort de Pierre était défendu par le capitaine de Chanteret pour la couronne de France, et qui conquit et détruisit (sur ordre de Richelieu) le château d'Authumes. La ligne de chemin de fer Chagny-Dole ouverte officiellement en 1871 (mais qui fut utilisée par l'armée dès 1870), déclassée en 1973, passait par Pierre-de-Bresse et avait une gare voyageurs et marchandises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2022, la commune comptait 1 945 habitants[Note 3], en évolution de −0,31 % par rapport à 2016 (Saône-et-Loire : −1,06 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Il est à noter que l'augmentation de la population entre 1970 et 1975 est due au rattachement de la commune de Terrans qui comptait environ 300 habitants.
Établissements
Éducation
École privée Lorieux.
École maternelle et primaire Guyennot-Payot.
Collège Pierre-Vaux.
Crèche la Maje.
Services publics
Bureau de poste.
Secrétariat de mairie.
Commerces et services
Grandes surfaces, une boucherie-charcuterie, un pâtissier.
Restaurants, : le Sabot bressan, Bresse Kebab, pizzeria "Il Bolognese".
Maison de la presse, fleuriste.
Maison château Noirot, manteaux et vêtements en cuir et fourrure.
Banques et assurances.
Photographe.
Nombreuses associations (foyer rural amicale Pierroise, club des aînés, tremplin, judo club, école de musique, vélo...).
Soins
Deux médecins, deux pharmacies.
Un prothésiste, deux opticiens.
Maison Admr de soins et services à domicile.
Dentistes, ambulancier.
Maison de retraite.
Résidence des Acacias, foyer logement pour personnes âgées.
Industries
Usine Texen-Mayet, confection d'objets en plastique.
Usine Bourgogne Aluminium, fabrication et pose de menuiseries aluminium, PVC, vérandas, pergolas, volets roulants, portails et métalleries.
Tri Home, conception et pose de menuiseries extérieures aluminium et PVC.
Marchés
Marché tous les lundis.
Marché de producteurs tous les deuxièmes dimanches de chaque mois.
Culture et patrimoine
Un OVNI a été observé dans le ciel pierrois le vers 23 h par cinq témoins.
Les 14 et vers 2 h du matin, deux observations avaient déjà eu lieu à proximité de Pierre-de-Bresse sur la route venant de Fretterans.
En 2002 un vitrail sur le thème de La République a été commandé par la Municipalité, à O. Goestchel, Meilleur Ouvrier de France (MOF) 2000, et placé dans le bureau du maire. note 20[18]
La chapelle de Grandmont, réédifiée au milieu du XIXe siècle, consistant en un petit édifice en brique de plan hexagonal, coiffé d'un toit à six pans, couronné d'un lanternon ajouré de six baies vitrées (la porte est aménagée dans un avant-corps surmonté d'un fronton triangulaire orné d'une croix)[1].
Maurice Gibaud, Le Canton de Pierre dans l'histoire : Chronologie historique générale encadrant les événements locaux importants de la Préhistoire à la Révolution, Pierre de Bresse, Impr. Louis Ménard,
Jean Pareau (maire de Pierre-de-Bresse), Pierre-de-Bresse : évolution de la commune de Pierre au cours de la dernière décennie, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 47 (automne 1981), pp. 3–4.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bAnnie Bleton-Ruget, « Pierre-de-Bresse, cité de caractère en Bresse bourguignonne », Images de Saône-et-Loire, no 207, , p.9-13.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )