Ses parents étaient Paul-Philippe Le Mercier de La Rivière de Saint-Médard, écuyer, trésorier de France et intendant des finances de la généralité de Tours, et Marie-Claude Le Bigot de La Chouanière.
Sur l'invitation de l'impératrice Catherine II, il effectue un séjour en Russie en 1767 et 1768. Cependant, le séjour se transforme rapidement en échec car le physiocrate et la tsarine ne s'entendent pas sur les objectifs et la durée du séjour. Catherine II voyait en lui "une caution intellectuelle et philosophique" et n'entend pas se soumettre aux principes de la physiocratie[4].
Postérité
Dans le chapitre 3 du Capital, Karl Marx cite, de façon positive, Lemercier de La Rivière, dans son analyse des échanges marchands.
↑Thérence Carvalho, La physiocratie dans l'Europe des Lumières. Circulation et réception d'un modèle de réforme de l'ordre juridique et social, Paris, Mare & Martin, , 808 p., p. 356 et suivantes
Voir aussi
Bibliographie
Thérence Carvalho, La physiocratie dans l'Europe des Lumières. Circulation et réception d'un modèle de réforme de l'ordre juridique et social, Paris, Mare & Martin, 2020, 808 p.
Bernard Herencia, Physiocratie et gouvernementalité : l’œuvre de Lemercier de La Rivière, Thèse pour le doctorat en sciences économiques, Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, 2011, 499 p., 2 vols.
Louis-Philippe May, Le Mercier de La Rivière (1719-1801). Aux origines de la science économique, Paris, Centre national de la recherche scientifique, 1975, 180 p.
Anthony Mergey, L’État des physiocrates : autorité et décentralisation, Aix-en-Provence, PUAM, 2010, 586 p.
Arnault Skornicki, L'Economiste, la cour et la patrie, Paris, CNRS, 2011, 448 p.
Georges Weulersse, Le mouvement physiocratique en France (1756-1770), Paris, Félix Alcan, 1910, xxxiv, 617, 768 p. , 2 vols.