Titulaire d'un DUT d'informatique[2], et d’un DEST du CNAM, il est d'abord chef de projet, dans ce domaine, à la Société générale[3].
Il adhère au RPR en 1981 et est élu conseiller municipal d’opposition à Bondy en 1983. Il sera réélu conseiller municipal d’opposition en 1989.
Le , au second tour et en triangulaire, il bat le maire socialiste des Pavillons-sous-Bois de 144 voix et devient, à 32 ans, maire de la commune[4].
En 1997, il est le suppléant de Jean-Claude Abrioux qui est réélu député de la 10e circonscription de la Seine-Saint-Denis face à Harlem Désir. Il est de nouveau son suppléant en 2002.
En , il est élu conseiller général canton des Pavillons-sous-Bois. Il est réélu le [5], mais démissionne de ce mandat peu après son élection au poste de sénateur : lui succède alors sa première adjointe Katia Coppi.
En , il est réélu, au premier tour, maire des Pavillons-sous-Bois avec 74,69 % des voix.
Lors des municipales de 2008, la liste qu'il conduit aux Pavillons-sous-Bois l'emporte au premier tour avec 69,77 % des voix[6] et il est réélu maire.
Il en est de même lors des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, où la liste qu'il même sous l'étiquette UMP a recueilli 82,82 % des voix au premier tour[7],[8], ce qui fait de lui le maire le mieux élu de France face au candidat PS Bernard Deny (17,17 %)
En , dans le cadre de la direction « partagée » entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient, comme onze autres personnalités, secrétaire général adjoint de l’UMP, en plus du tenant du poste, Marc-Philippe Daubresse.
Il est réélu lors de l'élection sénatoriale de 2017 et devient vice-président du Sénat en [12]. Il s'exprime régulièrement sur les questions liées à la gouvernance de l'île-de-France, notamment pour maintenir et conforter la Métropole du Grand Paris sur un périmètre comprenant Paris et la petite couronne, y compris en absorbant les départements[13].
Le , contraint par la législation limitant le cumul des mandats en France, après 22 ans de mandat, Philippe Dallier démissionne de ses fonctions de maire des Pavillons-sous-Bois[14].
↑« Les nouveaux maires tout frais sortis des urnes - Pedigree express des élus franciliens qui entrent pour la première fois à l'hôtel de ville », Libération, (lire en ligne, consulté le )« Les Pavillons-sous-Bois: le RPR Philippe Dallier a réussi à reprendre au PS cette cité que le rocardien Bernard Portel avait emporté par surprise en 1989 ».
↑Marjorie Corcier, « Municipales : Dallier sans crainte aux Pavillons : Tout devrait se jouer en un seul tour. Le sénateur-maire UMP, réélu en 2008 avec près de 70 % des voix, ne compte pour l'heure qu'un seul opposant PS. A 51 ans, il brigue un quatrième mandat », Le Parisien], édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
↑Laurent Terrade, « Métropole du Grand Paris : "Nous avons tout à construire" : Patrick Ollier, député-maire (LR) de Rueil-Malmaison a été élu vendredi 22 janvier président de la Métropole du Grand Paris (MGP). Il devient ainsi le premier président de cette nouvelle collectivité née le 1er janvier 2016. Retour sur la mise en place et la gouvernance d'une entité aussi inédite que complexe avec ses douze "territoires" se substituant aux anciens EPCI. », Localtis Info, (lire en ligne).
↑« 93 : Philippe Dallier élu 1er vice-président du Sénat », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
↑Dominique Malecot, « Philippe Dallier : « Il faut que la métropole du Grand Paris absorbe les départements de la petite couronne », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
↑Hélène Haus, « Les Pavillons-sous-Bois : Philippe Dallier tire sa révérence : Le maire (LR) doit céder sa place à sa première adjointe, ce samedi, lors d’un conseil municipal exceptionnel pour se consacrer à son poste de premier vice-président du Sénat », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) {{Une mairie qu’il peut se vanter d’avoir gagnée à deux reprises au 1er tour en 2014 (82,82 % des voix) et en 2008 (69,77 %). Mais malgré sa popularité, l’élu promet de ne pas chaperonner sa successeure. « Je reste conseiller municipal, mais je ne compte pas m’immiscer dans les dossiers », souligne celui qui tire un bilan positif de son passage à l’hôtel de ville. « Lorsque je suis arrivé en 1995, la dette locale explosait, j’ai réussi à assainir les comptes », détaille l’ancien conseiller général, qui a également créé tout un quartier au nord de la commune d’où émergera le fameux centre commercial}}.
↑Alexandre Arlot, « Seine-Saint-Denis : Philippe Dallier renonce à son mandat de sénateur, Thierry Meignen lui succède : S’il avait anticipé l’échec de la droite aux départementales, il avoue qu’il ne se serait pas porté candidat à ce scrutin. Élu dans son canton, le patron des Républicains du 93 a dû choisir entre ses mandats de parlementaire et de conseiller municipal aux Pavillons-sous-Bois. Il a opté pour sa ville. Le maire du Blanc-Mesnil siégera donc à sa place à Paris », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« La loi sur le cumul des mandats obligeait Philippe Dallier (LR) à renoncer à son mandat de sénateur ou à celui de conseiller municipal. Il a choisi de conserver le second, à la surprise de nombre d’observateurs ».
↑S. T., « Les Républicains : Dallier renonce à quitter la présidence de la fédération 93 », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
↑Sébastien Thomas, « Seine-Saint-Denis : les Républicains en quête d’un nouveau souffle : Encore traumatisée par la défaite à la présidentielle, la fédération LR espère retrouver la dynamique des municipales de 2014 », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le )« Le suspense n’était pas intense puisque Philippe Dallier, sénateur LR, était l’unique candidat à sa succession. Il a donc été logiquement élu ».