Le territoire communal est également desservi par l'autoroute A89 avec l'échangeur no 12 implanté à moins de trois kilomètres du centre-ville. De plus, Montpon-Ménestérol est desservie par plusieurs autres routes départementales : RD 3, 9, 11, 708 et 730.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Montpon-Ménestérol est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[3].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6-7, se compose d'argiles à Palaeotherium, des argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux (Bartonien supérieur à Priabonien inférieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 781 - Montpon-Ménestérol » et « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et leurs notices associées[6],[7].
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5) : argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Formation de Boisbreteau moy. : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses - deuxième séquence différenciée et cartographiée sur la feuille de Sainte-Foy-la-Grande (Rupélien inf. continental)
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Formation Boisbreteau inf. : sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e6-7 :
Argiles à Paléotherium : argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux, à niveaux carbonatés +/- durcis, sables grossiers micacés marron rouge à la base (Bartonien sup. à Priabonien inf. continental)
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 22 mètres et 130 mètres[8],[9].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [10]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[11]. La commune est dans l'unité paysagère de la « Vallée de l'Isle », qui présente un profil contrasté : une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de 60 à 80 m en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de 1,5 à 2 km. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[12],[13].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 46,34 km2[8],[14],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 46,66 km2[5].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[19],[20]. Elle traverse la commune d'est en ouest sur quatorze kilomètres, servant de limite naturelle sur près de neuf kilomètres, en deux tronçons, face à Saint-Martial-d'Artenset et Ménesplet.
Son affluent de rive droite le Babiol borde la commune au nord-est sur trois kilomètres et demi, face à Saint-Laurent-des-Hommes.
La Duche, d'une longueur totale de 24,59 km, prend sa source dans la commune d'Échourgnac et se jette dans l'Isle en rive droite en limite de Montpon-Ménestérol et du Pizou, face à Ménesplet[21],[22]. Elle arrose la commune du nord à l'ouest sur treize kilomètres, dont cinq bordent la commune en deux tronçons, face à Saint-Barthélemy-de-Bellegarde, Eygurande-et-Gardedeuil et Le Pizou.
La Petite Duche, d'une longueur totale de 16,48 km, prend sa source dans la commune de Servanches et se jette dans la Duche en rive droite, en limite de Montpon-Ménestérol et d'Eygurande-et-Gardedeuil[23],[24]. Elle sert de limite naturelle à la commune au nord-ouest sur plus de deux kilomètres et demi, face à Eygurande-et-Gardedeuil.
Deux affluents de rive gauche de l'Isle baignent la commune : le ruisseau de Boutouyre sur plus de 500 mètres à l'est et le Cussonna qui prend sa source dans le sud du territoire communal qu'il arrose sur cinq kilomètres.
L'Isle au pont de la RD 708.
Le canal de Ménestérol.
La Duche au pont de la RD 730.
Réseaux hydrographique et routier de Montpon-Ménestérol.
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[25]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est également l'EPIDOR[26]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [27].
La quasi-totalité du territoire communal dépend du SAGE Isle - Dronne. Seule une infime bande de terrain à l'extrême sud, vers le Pey Chalud, est rattachée au SAGE Dordogne Atlantique.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[28].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[29].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[30]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt à 19 km à vol d'oiseau[31], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 809,4 mm[32],[33]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[34].
Urbanisme
Typologie
Au , Montpon-Ménestérol est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[35].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montpon-Ménestérol, une agglomération inter-départementale dont elle est ville-centre[36],[37]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpon-Ménestérol, dont elle est la commune-centre[Note 4],[37]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[38],[39].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (31,8 %), zones urbanisées (13,1 %), terres arables (8 %), prairies (4,4 %), eaux continentales[Note 5] (3,1 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle, la Duche et la Petite Duche. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993, 1998, 1999 et 2008[43],[41]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de l'Isle - Montponnais » approuvé le , pour les crues de l'Isle. La crue de 1944 (663 m3/s à la station de Saint-Laurent-des-Hommes sert de crue de référence au PPRI[44],[45].
Montpon-Ménestérol est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47],[48].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[49]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[50]. 95,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[51].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Toponymie
Le nom de Montpon pourrait provenir de l'occitan « mont pau », tiré du latin « mons pavonis » signifiant le mont des paons[52]. Toutes les formes anciennes concordent, ainsi que la prononciation actuelle, l'origine du toponyme vient bien du paon[réf. nécessaire], oiseau totémique objet de culte chez les latins (il est associé à la déesse Junon). Il est attesté aussi comme surnom latin, Pavo, -onis.
En occitan, la commune porte le nom de Mont Paun e Menestairòu [mũm’paw] [menɛjtɛj’rɔw][53]. Ménestérol, en occitan Menestairòu vient du bas-latin monasteriolum (prieuré, petit monastère).
Histoire
À partir de 1736, on trouve les noms de Ménesterol et Montpon, puis Ménesterol de Montpon. Ensuite, sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on relève Montpont[54], Meneysteriol[55] et Montignac sur Vauclaire[56].
Lors de sa création, la commune principale porte le nom de Monpon, puis Monpont jusqu'en 1925[8]. Sur un mur latéral du bâtiment de la gare ferroviaire, on trouve encore aujourd'hui une plaque indiquant l'entrée en gare de « Monpont ».
Par ordonnance du , Montignac et la section de Ménestérol, distraite de Monpont, forment la commune de Ménestérol-Montignac[57],[Note 7].
Monpont devient Montpon-sur-l'Isle par décret du . Montpon-sur-l'Isle et Ménestérol-Montignac fusionnent enfin sous le nom de Montpon-Ménestérol, par arrêté préfectoral du .
Dès 1790, la commune de Montpon-Ménestérol (appelée Montpon à l'époque) est le chef-lieu du canton de Montpon qui dépend du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux. La commune changeant de nom, le canton en fait autant en 1925 (canton de Montpon-sur-l'Isle) puis en 1964 (canton de Montpon-Ménestérol)[8].
La population de la commune étant comprise entre 5 000 et 9 999 habitants au recensement de 2017, vingt-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[61],[62].
Jusqu'en 1965, les communes de Montpon-sur-l'Isle et de Ménestérol-Montignac étaient indépendantes. Le , les deux communes fusionnent sous le nom de Montpon-Ménestérol[67].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1968. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[69].
En 2022, la commune comptait 5 845 habitants[Note 9], en évolution de +6,88 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (27,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 43,8 % la même année, alors qu'il est de 36,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 600 hommes pour 3 002 femmes, soit un taux de 53,59 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,8
90 ou +
3,7
13,3
75-89 ans
17,6
25,8
60-74 ans
24,9
19,0
45-59 ans
19,6
13,8
30-44 ans
11,9
12,5
15-29 ans
10,9
13,8
0-14 ans
11,4
Pyramide des âges du département de la Dordogne en 2021 en pourcentage[72]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,2
90 ou +
2,9
10,6
75-89 ans
13,4
23,6
60-74 ans
23,7
20,9
45-59 ans
20,7
15,5
30-44 ans
14,8
13,5
15-29 ans
11,6
14,8
0-14 ans
12,9
L'agglomération et l'aire urbaine
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison : Données de 2017.
Au mois de mars, l'Amicale philatélique et cartophile organise une bourse multicollection (38e édition en 2022)[76].
En août, fête de la Saint-Roch lors du week-end qui suit le [77].
Sports et loisirs
La piscine municipale est fermée depuis 2016 et la construction d'une nouvelle piscine couverte devrait débuter fin 2023, pour une mise en service à la rentrée scolaire 2025[78].
Le Salon des Arts, créé dans les années 1960 par Jehan Eyere et Roger Chapelet et qui réunissait les artistes peintres de la région perdure de nos jours sous la forme d'« Ombres et Couleurs »[79].
Cultes
Sur la commune a été édifiée une mosquée, inaugurée en 2022[80].
Économie
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Montpon-Ménestérol ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
L'emploi des habitants
En 2018[81], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 1 927 personnes, soit 34,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (350) a légèrement diminué par rapport à 2013 (364) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 18,2 %.
L'emploi sur la commune
En 2018, la commune offre 2 476 emplois pour une population de 5 602 habitants[82]. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) prédomine avec 44,0 % des emplois mais le secteur tertiaire est également très présent avec 34,5 %.
Fin 2018, la commune compte 182 établissements actifs employeurs[83], dont 125 au niveau des commerces, transports ou services, 29 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 11 dans la construction, 14 dans l'industrie, et 3 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[84].
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux situées à Montpon-Ménestérol se classent parmi les cinquante premières quant au chiffre d'affaireshors taxes en 2015-2016[85] :
la Société Montpon distribution (hypermarché) : 29e avec 32 363 k€ ;
Kimo (fabrication d'instrumentation scientifique et technique) : 30e avec 31 921 k€.
En ce qui concerne le chiffre d'affaires à l'exportation, tous secteurs confondus, ces deux entreprises se classent parmi les cinquante premières de la Dordogne[86] :
Kimo 13e avec 9 115 k€ ;
Prunier Manufacture 21e avec 3 261 k€.
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, six sociétés implantées à Montpon-Ménestérol se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaireshors taxes en 2015-2016 :
Prunier Manufacture (aquaculture en eau douce) est 23e avec 5 036 k€ ;
La Saucisserie d'Aquitaine (préparation industrielle de produits à base de viande) est 24e avec 3 974 k€ ;
dans le BTP, Doyeux sablières montponnaises (travaux de terrassement spécialisés ou de grande masse) est 25e avec 4 122 k€[90] ;
dans les services, Kimo gestion finance (activités des sociétés holding) est 37e avec 3 588 k€[91].
Créée en 1991 et installée le long de l'Isle, la société Prunier Manufacture produit en 2022 quatorze tonnes de caviar, dont 80 % est exporté[92]. Elle emploie quarante salariés sur trois sites (Mont-de-Marsan dans les Landes, Riscle dans le Gers et Montpon-Ménestérol)[92].
Implantée en 1979, la société Kimo, fabricant d'appareils de mesure de niveau européen[93], rachetée par Sauermann en 2015, emploie 352 salariés à Montpon-Ménestérol[94].
Le groupe Terreal y dispose d'une usine de production de tuiles.
En 2024, le laboratoire pharmaceutique Ceva Santé animale a implanté une plateforme logistique de stockage et de distribution à Montpon-Ménestérol ; elle nécessite l'emploi de quarante personnes, dont vingt en provenance du site de Libourne[95].
Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Montpon, XIXe siècle.
Château fort dit tour de Puy-de-Châlus (ou Puychalup), site occupé par les Gallo-Romains comme les monnaies qui y ont été trouvées le montrent. Une enceinte plus ancienne a dû précéder le château médiéval. Le château est mentionné pour la première fois en 1273. La seigneurie est à la limite entre la châtellenie de Montpon et celle de Gurçon, frontière entre l'Aquitaine anglaise et le comté de Périgord. Le château est détruit pendant les guerres de Religion[98]. La motte est située à l'extrême sud de la commune en son point le plus élevé (120 mètres). La forteresse qui s'est dressée à cet emplacement était composée de six tours bâties en pierre cubiques dans le genre de celle de Vésone. Le nom de Chalus proviendrait du nom de son fondateur castrum Lucii. Un souterrain, dont l'entrée a été perdue, est mentionné sous la motte. Une légende prétend que ce dernier est long de plusieurs kilomètres. On trouve aux environs immédiats de la motte plusieurs éminences semblables : La Tour, La Moutasse (150 mètres), Merle, La Mouthe, La Bouyne, Tuquet, autre La Mouthe et Chalus[99].
La chartreuse de Vauclaire.
L'église de Ménestérol.
L'église de Montignac.
L'église de Montpon.
Base de loisirs de Chandos.
Vallée de l'Isle avec les moulins et leurs barrages.
Bassin de baignade de Chandos.
Le barrage des Moulineaux.
Les orgues de l'Auditorium San Francisco : trois orgues historiques du XVIIIe siècle, un napolitain, et deux espagnols, propriétés de l'organiste international Francis Chapelet. Les orgues des églises de Montpon et de Ménestérol[100].
Roger Chapelet (1903-1995), peintre officiel de la Marine française, a suivi ses études primaires à Montpon[104].
Jehan Eyère (1915 - 2000), photographe, cinéaste, correspondant de presse, créateur d'évènements culturels dont la Compagnie des tréteaux de l'Isle, co-créateur du Salon des Arts et des Concerts spirituels avec Roger Chapelet[79].
Écartelé, au 1er de France ancien, au 2d de gueules à la herse sarrasine d'agent et au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or, au 3e de gueules à trois lionceaux couronnés d'or, au 4e contre-écartelé au 1) et 4) d'or à trois pals de gueules, au 2) et 3) d'or à deux vaches de gueules passant l'une sous l'autre ; sur le tout d'azur au paon rouant d'argent sur un mont de sinople[106].
Détails
Armes parlantes (mont et paon). Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[15],[16]
↑Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le Petit Rieu, affluent de rive gauche de l'Isle, n'arrose pas la commune de Montpon-Ménestérol située en rive droite à leur confluence.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Si l'apport de Ménestérol à la nouvelle commune semble de l'ordre de 800 habitants au recensement de 1831, il n'y a pas de baisse concomitante de la population de la commune de Montpon, ce qui laisse à penser que Ménestérol n'était peut-être pas incluse dans Montpon avant 1824, voire était une commune indépendante.
↑Le tribunal administratif de Bordeaux a annulé le 19 juin 2008 l'élection de mars 2008 de Jean-Paul Lotterie. Celui-ci a fait appel de cette décision auprès du Conseil d'État(journal Sud Ouest édition Périgueux, du 20 juin et du 3 juillet 2008) qui a annulé le 2 février 2009 la décision du tribunal administratif et ainsi validé l'élection de Jean-Paul Lotterie (journal Sud Ouest édition Périgueux, du 3 février 2009).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN978-2-343-07867-0), p. 330.