fr Marcel Gouron

Fonctions
Président; Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon (d)
1952-1961
Augustin Fliche Hubert Gallet de Santerre
Directeur; Archives départementales de l'Hérault
1951-1970
Directeur; Archives départementales de la Lozère
1949-1951
Henri Boullier de Branche Georges Dumas (d)
Président de l'Académie de Nîmes
1948
Pierre Blanchard (d) Jean Gibelin
Directeur; Archives départementales du Gard
1928-1951
Hyacinthe Chobaut Jean Sablou (d)
Naissance	2 avril 1900; Saint-André-de-Cubzac
Décès	28 novembre 1982 (à 82 ans); Montpellier
Nom de naissance	Marcel Jean Paul Gouron
Nationalité	française
Formation	École nationale des chartes (jusqu'en 1923)
Activités	Archiviste, historien
Enfants	André Gouron; Françoise Knopper (d)
Membre de	Académie de Nîmes (jusqu'en 1935); Académie des sciences et lettres de Montpellier (1952-1982); École antique de Nîmes; Société d'histoire et d'archéologie de Nîmes et du Gard (d)
Distinctions	Prix Bordin (1936); Prix Delalande-Guérineau (1958)
Archives conservées par	Archives départementales de l'Hérault

Marcel Gouron (1900-1982) est un archiviste et historien français.

Biographie

Marcel Gouron naît le 2 avril 1900 à Saint-André-de-Cubzac^[2]. Archiviste paléographe en 1923^[3], il soutient en 1938 une thèse de doctorat ès lettres^[4].

Il fait ses débuts en 1925 comme archiviste des Landes (1925)^[2]. Nommé archiviste du Gard en 1928, il est archiviste en chef de l'Hérault en 1951 ; il est aussi conservateur des antiquités et objets d'art de ces deux départements^[2]. En 1957, il devient conservateur en chef du Languedoc-Roussillon^[2]. Il obtient en 1967 une charge de cours à l'université de Montpellier, avant de devenir archiviste municipal de la ville de 1970 à 1976^[2].

En 1933, il participe à la fondation de la Société d'histoire et d'archéologie de Nîmes et du Gard^[5]. En 1940 devient prisonnier de guerre en Allemagne. À la Bibliothèque d'État de Berlin il est occupé de catalogage des incunables^[6]. En 1944 il est transféré à Marbourg (Hesse) pour travailler au Preußisches Forschungsinstitut für Kunstgeschichte^[7]. En 1952, il préside la Fédération des sociétés savantes du Languedoc-Roussillon^[2]. Membre de l'École antique de Nîmes^[8], ainsi que de l'Académie de Nîmes de 1935 à 1952^[9], il la préside en 1948 ; il est ensuite membre de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier de 1952 à sa mort^[10].

Il meurt à Montpellier le 28 novembre 1982^[2]. Il est le père d'André Gouron^[11] et de Françoise Knopper.

Travaux

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Ses premiers travaux, dont ses thèses d'École et de doctorat, portent sur l'amirauté de Guyenne^[12]. Il élargit ensuite ses recherches à l'histoire de l'enseignement supérieur en Languedoc^[13].

Ouvrages

Histoire de la ville du Pont-Saint-Esprit (ill. Daniel Jacomet), Nîmes, Chastanier Frères, 1934 (BNF 34126427).
Recueil des privilèges accordés à la ville de Bordeaux par Charles VII et Louis XI, Bordeaux, Castera, 1937 (BNF 32185496).
Catalogue des chartes de franchises de la France : les chartes de franchises de Guienne et Gascogne, t. II, Paris, Sirey, coll. « Société d'histoire du droit », 1935 (BNF 32185486).
L'Amirauté de Guienne depuis le premier amiral anglais en Guienne jusqu'à la Révolution, Paris, Sirey, 1938 (BNF 34193055).
Matricule de l'université de médecine de Montpellier (1503-1599), Genève, Droz, coll. « Travaux d'humanisme et de Renaissance », 1957 (BNF 33955786).

Distinctions

Prix

3^e médaille du concours des antiquités de France (1935)^[14].
Prix Bordin (1936)^[15].
Prix Delalande-Guérineau (1958)^[16].

Décorations

Officier de la Légion d'honneur (1962)^[2].
Officier de l'ordre national du Mérite (1967)^[2].
Officier de l'Instruction publique (1946)^[2].
Commandeur des Arts et Lettres (1966)^[2].
Croix de guerre 1939-1945^[2].
Chevalier du Mérite agricole (1954)^[2].
Croix des services militaires volontaires^[2].

Références

↑ « https://archives-pierresvives.herault.fr/archives/archives/fonds/FRAD034_000000169 »
↑ ^{a b c d e f g h i j k l m et n} Barbiche et al. 2010.
↑ http://theses.enc.sorbonne.fr/titres?de=&a=&nom=Gouron&prenom=Marcel&titre=&start=&start2=&end2=&end=
↑ « Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur cnrs.fr (consulté le 6 octobre 2021).
↑ « Bulletin / Société d'histoire et d'archéologie de Nîmes et du Gard » , sur Gallica, 1933 (consulté le 3 octobre 2020).
↑ Jean-Marc Berlière: 1940 : l’empreinte de la défaite: Témoignages et archives, 2014, p. 139. Anne Nagel (ed.): Die Philipps-Universität im Nationalsozialismus, Stuttgart 2000, document no 269.
↑ Anne Nagel (ed.): Die Philipps-Universität im Nationalsozialismus, Stuttgart 2000, document no 269
↑ « CTHS - GOURON Marcel Jean-Paul », sur cths.fr (consulté le 6 octobre 2021).
↑ https://academiedenimes.org/site/wp-content/uploads/2013/04/LISTE-ALPHABETIQUE-DES-FAUTEUILS.xls
↑ « Marcel GOURON - Academie des sciences et lettres de Montpellier », sur ac-sciences-lettres-montpellier.fr (consulté le 6 octobre 2021).
↑ « Biographie André Gouron Universitaire, Membre de l'Institut. », sur whoswho.fr (consulté le 6 octobre 2021).
↑ Charles Samaran, « Marcel Gouron. L'amirauté de Guienne depuis le premier amiral anglais en Guienne jusqu'à la Révolution. Paris, Librairie du Recueil Sirey, 1938. In-8°, XLIII-556 pages », Bibliothèque de l'École des chartes, n^o 100,‎ 1939, p. 180-181 (lire en ligne).
↑ Louis Dulieu, « Marcel Gouron, Matricule de l'Université de Médecine de Montpellier (1503-1599) », Revue d'histoire des sciences, vol. 2, n^o 10,‎ 1957, p. 189-190 (lire en ligne).
↑ Marcel Aubert, « Rapport sur le concours des Antiquités nationales en 1935 ; lu dans la séance du 17 avril 1935 », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 2, n^o 79,‎ 1935, p. 154-155 (lire en ligne).
↑ « Académie des inscriptions et belles-lettres », Journal des savants, n^o 4,‎ 1936, p. 192 (lire en ligne).
↑ « Palmarès des prix et récompenses décernés en 1958 », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 4, n^o 102,‎ 1958, p. 336 (lire en ligne).

Annexes

Bibliographie

« Gouron (Marcel-Jean-Paul) », dans Bernard Barbiche (dir.), Livret de l'École des chartes (1967-2007), Paris, École des chartes, 2010 (ISBN 978-2-35723-009-5), p. 215.

Liens externes

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[Barbiche_et_al.2010-2] {a b c d e f g h i j k l m et n} Barbiche et al. 2010.

[3] ttp://theses.enc.sorbonne.fr/titres?de=&a=&nom=Gouron&prenom=Marcel&titre=&start=&start2=&end2=&end=

[4] « Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur cnrs.fr (consulté le 6 octobre 2021).

[5] « Bulletin / Société d'histoire et d'archéologie de Nîmes et du Gard » , sur Gallica, 1933 (consulté le 3 octobre 2020).

[6] Jean-Marc Berlière: 1940 : l’empreinte de la défaite: Témoignages et archives, 2014, p. 139. Anne Nagel (ed.): Die Philipps-Universität im Nationalsozialismus, Stuttgart 2000, document no 269.

[7] Anne Nagel (ed.): Die Philipps-Universität im Nationalsozialismus, Stuttgart 2000, document no 269

[8] « CTHS - GOURON Marcel Jean-Paul », sur cths.fr (consulté le 6 octobre 2021).

[9] ttps://academiedenimes.org/site/wp-content/uploads/2013/04/LISTE-ALPHABETIQUE-DES-FAUTEUILS.xls

[10] « Marcel GOURON - Academie des sciences et lettres de Montpellier », sur ac-sciences-lettres-montpellier.fr (consulté le 6 octobre 2021).

[11] « Biographie André Gouron Universitaire, Membre de l'Institut. », sur whoswho.fr (consulté le 6 octobre 2021).

[12] Charles Samaran, « Marcel Gouron. L'amirauté de Guienne depuis le premier amiral anglais en Guienne jusqu'à la Révolution. Paris, Librairie du Recueil Sirey, 1938. In-8°, XLIII-556 pages », Bibliothèque de l'École des chartes, n^o 100,‎ 1939, p. 180-181 (lire en ligne).

[13] Louis Dulieu, « Marcel Gouron, Matricule de l'Université de Médecine de Montpellier (1503-1599) », Revue d'histoire des sciences, vol. 2, n^o 10,‎ 1957, p. 189-190 (lire en ligne).

[14] Marcel Aubert, « Rapport sur le concours des Antiquités nationales en 1935 ; lu dans la séance du 17 avril 1935 », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 2, n^o 79,‎ 1935, p. 154-155 (lire en ligne).

[15] « Académie des inscriptions et belles-lettres », Journal des savants, n^o 4,‎ 1936, p. 192 (lire en ligne).

[16] « Palmarès des prix et récompenses décernés en 1958 », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 4, n^o 102,‎ 1958, p. 336 (lire en ligne).

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