Le métabolisme de base (MB), métabolisme basal ou métabolisme de repos, correspond aux besoins énergétiques « incompressibles » de l'organisme, c’est-à-dire la dépense d'énergie minimum quotidienne permettant à l'organisme de survivre. Le MB correspond à la dépense minimale d'énergie nécessaire pour un individu à jeun, au repos et dans des conditions de thermoneutralité. Les besoins quotidiens du métabolisme de base, des processus de thermorégulation et de l'activité physique correspondent à la demande d'énergie quotidienne. Ils sont exprimés en joules ou en calories par jour, ou en watts.
Au repos, l’organisme consomme en effet de l’énergie pour maintenir en activité ses fonctions (cœur, cerveau, respiration, digestion, maintien de la température du corps), via des réactions biochimiques (qui utilisent l'ATP). Il est différent des besoins énergétiques que l'alimentation ou les réserves (en cas de jeûne) doivent fournir, plus élevés lorsque les organismes sont actifs, ce qui est généralement le cas, et sous l'influence de la température extérieure et des conditions météorologique (vent, pluie, etc.) ; ou plus rarement plus bas en cas d'hibernation.
Chez les vertébrés, le métabolisme de base représente habituellement un à deux tiers de la dépense d'énergie quotidienne[1]. Chez l'homme sédentaire, il représente 60 à 70 % de la demande d'énergie quotidienne[2].
Le métabolisme de base des humains
Le métabolisme de base des humains dépend de la taille, du poids, de l’âge, du sexe et de l’activité thyroïdienne. Le métabolisme basal diminue avec l'âge, de 2 à 3 % par décennie après l'âge adulte. Les enfants ont par contre un métabolisme basal deux fois plus élevé que celui des adultes.
À titre d'exemple, le métabolisme de base pour un homme de 20 ans, mesurant 1,80 m et pesant 70 kg est d'environ 6 300 kJ/j (1 510 kcal/j). Celui d'une femme de 20 ans, mesurant 1,65 m et pesant 60 kg est d'environ 5 500 kJ/j (1 320 kcal/j). Avec la correction correspondant à une activité sédentaire (x 1,37, voir plus bas), leurs besoins alimentaires seront respectivement 8 630 kJ/j (2 070 kcal/j) et 7 535 kJ/j (1 810 kcal/j).
Lorsque la thermorégulation maintient un haut niveau de métabolisme au repos, les physiologistes parlent de tachymétabolisme (animaux tachymétaboliques). Lorsque les animaux sont capables de tomber dans un état léthargique semblable à la mort en attendant que les conditions redeviennent favorables à la reprise d'activité, les physiologues parlent de bradymétabolisme (animaux bradymétaboliques).
À cette dépense énergétique de repos s'ajoutent deux types de métabolismes :
métabolisme post-prandial : dépense calorique consécutive à un repas (manger consomme de l'énergie : ADS = Activité dynamique spécifique) ;
métabolisme de l'exercice : dépense calorique consécutive à un effort physique ou du cerveau pendant un travail intellectuel ou de concentration intense (examens, conduite automobile...). Ce besoin est difficilement quantifiable étant donné qu'il varie d'un individu à l'autre et d'une situation à l'autre, mais on l'estime en équivalent métabolique.
Valeurs numériques
Mesure
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Dès la fin du xviiie siècle, Lavoisier mesurait le « feu de la vie » en quantifiant la chaleur produite par un cochon d'Inde au moyen d'une enceinte entourée de blocs de glace[3].
Lavoisier mis également en relation le métabolisme avec la consommation d'oxygène. Cette relation est assez stricte, car que l'énergie soit fournie par des protéines, des lipides, ou des glucides, la production reste entre 4,5 et 5 kcal par litre d'oxygène. Ainsi, la mesure du métabolisme de n'importe quel animal (dont l'homme) peut être faite assez précisément en mesurant sa consommation d'oxygène, avec une valeur retenue de 4,8 kcal (20,1 kJ) par litre. La difficulté consiste à placer le sujet dans des conditions où son métabolisme est celui de base, non perturbé par le stress, la digestion, le froid ou tout autre facteur.[réf. nécessaire]
Si la mesure du taux métabolique est relativement aisée pour les mammifères (animaux homéothermes et d'assez grande taille), elle relève du défi pour les invertébrés de petite taille. En 2018, une étude microcalorimétrique a permis de mesurer le taux métabolique d'un crustacé de quelques microgrammes, une puce d'eau (Daphnia) : entre 1 et 7 µW en fonction de l'âge (1 à 7 jours)[3],[4].
Modèles
Plusieurs formules ont été proposées pour estimer le métabolisme de base.
La formule de Harris et Benedict recalculée par Roza et Shizgal (1984) :
hommes : ,
femmes : ,
où :
MB est le métabolisme de base en kilocalories,
P la masse en kilogrammes,
T la taille en mètres,
A l'âge en années.
Mais c'est la formule de Black et al. (1996) qui est actuellement la référence, en particulier dans le cas des sujets en surpoids et des personnes âgées (de plus de 60 ans) :
Besoins caloriques quotidiens moyens estimés en fonction de l'activité (pour un MB de 1650 kcal environ)
activité
Mode de calcul
Kilocalories
Homme et femme sédentaires
Métabolisme de base x 1,37
2261
Homme et femme actifs
Métabolisme de base x 1,55
2558
Homme et femme sportifs
Métabolisme de base x 1,80 (voire x 2)
2971
Statistiques
Le tableau ci-dessous[5] permet l'estimation des besoins caloriques (métabolisme de base + dépenses caloriques d'activité) en fonction de l'intensité de l'activité (sédentaire ou actif), compte tenu de l'âge, du sexe et du poids du sujet. Un coefficient constant est appliqué au métabolisme basal pour obtenir les besoins caloriques d'un sujet sédentaire (sed = MB x 1,37) et d'un sujet actif (actif = MB x 1,55). Dans le langage courant, les termes 'sédentaires" et 'actifs' sont employés de façon vague. Les coefficients 1,37 et 1,55 peuvent ne pas du tout représenter la réalité qu'ils recouvrent. Les chiffres ci-dessous sont de simples ordres d'idées.
Sexe
Taille
Poids
25 à 30 ans
30 à 35 ans
35 à 40 ans
40 à 45 ans
45 à 50 ans
50 à 60 ans
Plus de 60 ans
MB
sed
actif
MB
sed
actif
MB
sed
actif
MB
sed
actif
MB
sed
actif
MB
sed
actif
MB
sed
actif
Homme
de 1,70 m à 1,80 m
120
2220
3041
3441
2171
2975
3366
2131
2919
3303
2096
2871
3249
2066
2830
3202
2024
2773
3137
1973
2702
3057
de 1,70 m à 1,80 m
115
2175
2980
3371
2127
2915
3298
2088
2860
3236
2054
2813
3183
2024
2773
3137
1983
2716
3073
1933
2648
2996
de 1,70 m à 1,80 m
110
2129
2917
3300
2083
2853
3228
2044
2800
3168
2010
2754
3116
1981
2714
3071
1941
2659
3009
1892
2592
2932
de 1,70 m à 1,80 m
105
2082
2852
3227
2037
2790
3157
1999
2738
3098
1966
2693
3047
1937
2654
3003
1898
2600
2942
1850
2535
2868
de 1,70 m à 1,80 m
100
2034
2786
3152
1989
2726
3084
1952
2675
3026
1920
2631
2977
1892
2593
2933
1854
2540
2874
1807
2476
2801
de 1,70 m à 1,80 m
95
1984
2719
3076
1941
2659
3009
1905
2610
2952
1874
2567
2904
1846
2530
2862
1809
2478
2804
1763
2416
2733
de 1,70 m à 1,80 m
90
1934
2649
2997
1891
2591
2932
1856
2543
2877
1826
2501
2830
1799
2465
2789
1763
2415
2732
1718
2354
2663
de 1,70 m à 1,80 m
85
1881
2577
2916
1840
2521
2852
1806
2474
2799
1776
2433
2753
1750
2398
2713
1715
2350
2658
1672
2290
2591
de 1,70 m à 1,80 m
80
1827
2503
2832
1787
2449
2770
1754
2403
2719
1725
2364
2674
1700
2329
2635
1666
2282
2582
1624
2224
2517
de 1,70 m à 1,80 m
75
1772
2427
2746
1733
2374
2686
1700
2330
2636
1673
2292
2593
1648
2258
2555
1615
2213
2503
1574
2157
2440
de 1,80 m à 1,90 m
120
2282
3127
3538
2233
3059
3460
2191
3001
3396
2155
2952
3340
2124
2910
3292
2081
2851
3225
2028
2778
3144
de 1,80 m à 1,90 m
115
2236
3064
3466
2187
2997
3391
2147
2941
3327
2111
2893
3273
2081
2851
3225
2039
2793
3160
1987
2722
3080
de 1,80 m à 1,90 m
110
2189
2999
3393
2141
2934
3319
2101
2879
3257
2067
2832
3204
2037
2791
3157
1996
2734
3093
1945
2665
3015
de 1,80 m à 1,90 m
105
2141
2933
3318
2094
2869
3246
2055
2815
3185
2021
2769
3133
1992
2729
3087
1952
2674
3025
1902
2606
2948
de 1,80 m à 1,90 m
100
2091
2865
3241
2045
2802
3171
2007
2750
3111
1974
2705
3060
1946
2666
3016
1906
2612
2955
1858
2546
2880
de 1,80 m à 1,90 m
95
2040
2795
3162
1996
2734
3093
1958
2683
3036
1926
2639
2986
1898
2601
2943
1860
2548
2883
1813
2484
2810
de 1,80 m à 1,90 m
90
1988
2724
3081
1945
2664
3014
1908
2614
2958
1877
2572
2909
1850
2534
2867
1812
2483
2809
1767
2420
2738
de 1,80 m à 1,90 m
85
1934
2650
2998
1892
2592
2933
1857
2544
2878
1826
2502
2831
1800
2466
2790
1763
2416
2733
1719
2355
2664
de 1,80 m à 1,90 m
80
1879
2574
2912
1838
2518
2848
1803
2471
2795
1774
2430
2750
1748
2395
2710
1713
2347
2655
1669
2287
2588
de 1,80 m à 1,90 m
75
1821
2495
2823
1782
2441
2762
1748
2395
2710
1720
2356
2666
1695
2322
2627
1661
2275
2574
1618
2217
2509
Femme
de 1,55 m à 1,70 m
95
1698
2326
2631
1661
2275
2574
1630
2233
2526
1603
2196
2485
1580
2164
2449
1548
2120
2399
1514
2075
2347
de 1,55 m à 1,70 m
90
1654
2266
2564
1618
2217
2508
1588
2175
2461
1562
2140
2421
1539
2109
2386
1508
2066
2338
1476
2022
2287
de 1,55 m à 1,70 m
85
1609
2205
2495
1574
2157
2440
1545
2116
2395
1520
2082
2355
1498
2052
2321
1467
2010
2274
1436
1967
2225
de 1,55 m à 1,70 m
80
1563
2142
2423
1529
2095
2370
1501
2056
2326
1476
2022
2288
1455
1993
2255
1425
1953
2209
1395
1911
2162
de 1,55 m à 1,70 m
75
1516
2076
2349
1483
2031
2298
1455
1993
2255
1431
1960
2218
1410
1932
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1382
1893
2142
1352
1852
2096
de 1,55 m à 1,70 m
70
1466
2009
2273
1434
1965
2223
1407
1928
2181
1384
1897
2146
1364
1869
2115
1337
1831
2072
1308
1792
2027
de 1,55 m à 1,70 m
65
1415
1939
2193
1384
1896
2145
1358
1861
2105
1336
1830
2071
1317
1804
2041
1290
1767
1999
1262
1729
1957
de 1,55 m à 1,70 m
60
1362
1865
2111
1332
1825
2064
1307
1791
2026
1286
1761
1993
1267
1736
1964
1241
1701
1924
1215
1664
1883
de 1,55 m à 1,70 m
55
1306
1789
2024
1277
1750
1980
1254
1717
1943
1233
1689
1911
1215
1665
1884
1191
1631
1845
1165
1596
1806
de 1,55 m à 1,70 m
50
1248
1709
1934
1220
1672
1891
1198
1641
1856
1178
1614
1826
1161
1590
1799
1137
1558
1763
1113
1525
1725
de 1,70 m à 1,80 m
110
1893
2594
2934
1852
2537
2870
1817
2490
2817
1787
2449
2771
1762
2413
2730
1726
2365
2675
1689
2314
2618
de 1,70 m à 1,80 m
105
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2435
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2377
de 1,70 m à 1,80 m
85
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2593
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1967
2226
1405
1925
2178
de 1,70 m à 1,80 m
70
1524
2088
2362
1491
2042
2311
1463
2004
2267
1439
1971
2230
1418
1943
2198
1389
1903
2153
1359
1862
2107
de 1,70 m à 1,80 m
65
1471
2015
2280
1439
1971
2230
1412
1934
2188
1389
1902
2152
1368
1875
2121
1341
1837
2078
1312
1797
2034
Facteurs affectant le métabolisme de base
Génétique
Les facteurs génétiques peuvent influencer jusqu’à 20 % de la variabilité interindividuelle de métabolisme basal. En effet, les dépenses énergétique de repos peuvent varier jusqu’à 500 kcal/jour d’une famille a l’autre. Alors qu’au sein de la même famille, la différence interindividuelle n’est que de l’ordre de 100 kcal/jour[6]. Bien que l’influence attribuée aux facteurs génétiques ne peut pas être facilement séparé des facteurs environnementaux (habitudes de vies différentes entre les familles/pays voire groupes ethniques), il semble que l’origine ethnique influence le métabolisme basal[7].
Alimentation
Il a été constaté qu'un effet fréquent des régimes alimentaires était d'abaisser le métabolisme de base, l'organisme se mettant sur un mode de réaction à la disette probablement hérité de la préhistoire. Ce phénomène est appelé thermogenèse adaptative[8] et explique l'effet yoyo des régimes[9]. L'expérience montre que la plupart des régimes sont inadaptés puisqu'à la phase de perte de poids succède une phase en plateau, puis une reprise de poids.
Strictement parlant, lors d'un régime occasionnant une perte de poids importante, le métabolisme est diminué pour deux raisons :
le corps est moins lourd et il nécessite par conséquent moins d'énergie pour l'entretenir ;
le métabolisme de base est diminué par la thermogénèse adaptative[10], de 5 à 30 %[11].
Il semble que les régimes qui sont légèrement restrictifs, qui fractionnent les repas, qui sont plus riches en protéines (nutriments plus coûteux en énergie à digérer) et qui sont accompagnés d'exercices physiques (qui aident à maintenir la masse musculaire) provoquent moins l'effet yoyo. Les régimes riches en protéines font toutefois l'objet d'études aux résultats contradictoires[12],[13].
D'autre part, puisque le métabolisme de base diminue avec l’âge, la masse musculaire s'amenuisant, l'alimentation doit être progressivement modifiée pour ne pas prendre de poids avec les années.
Activité physique
Une activité physique régulière maintient un métabolisme de base à ses niveaux physiologiques habituels. L'exercice physique de longue durée provoque une augmentation du métabolisme, en particulier du catabolisme musculaire (oxydation des substrats présents dans le muscle), ce qui implique que, lors de la phase de récupération qui suit l'effort, le métabolisme de base se trouve toujours augmenté[réf. nécessaire].
On peut aussi considérer que l'activité physique vient contrecarrer le catabolisme musculaire qui intervient lors d'un régime parce que l'organisme, en cas de déficit en énergie, ne puise pas seulement dans les réserves de graisses mais aussi dans les réserves de protéines musculaires (néoglucogénèse).
Enfin, le pourcentage de masse grasse et de masse musculaire a un effet sur le métabolisme de base. À poids égal, les graisses consomment moins d'énergie que les muscles[14]. Augmenter la masse musculaire permet donc d'augmenter le métabolisme de base[15].
Composition corporelle
Deux individus de même sexe avec le même poids et la même taille peuvent avoir une composition corporelle différente. Et par conséquent, un métabolisme de base différent.
En fait, la masse maigre constituée des tissus métaboliquement actifs du corps contribue à environ 70 % de la variabilité du métabolisme basal[16],[17]. Cette masse maigre comprend les différents organes et les systèmes physiologiques du corps ainsi que les muscles squelettiques.
Outre la variation due au pourcentage de la masse maigre, la distribution de la masse grasse peut expliquer 2 %[16] jusqu’à 6 % de la variabilité lié a la masse grasse comme cela a été démontré avec un groupe de femmes âgées de 60-85 ans[18]. Bien que l’effet de la distribution de la masse grasse n’a pas pu être démontré dans une autre étude[19], les différences fonctionnels entre le tissu adipeux sous-cutané et le tissu adipeux abdominal peuvent influencer le statut hormonal des individus et contribuer à la variabilité du métabolisme basal.
Climat et thermogénèse facultatif
L’exposition des individus aux conditions climatiques extrêmes induit une adaptation physiologique. Notamment, le développement des tissus adipeux bruns plus actifs métaboliquement pour permettre l’adaptation au froid en produisant plus d’ATP grâce au nombre élevé de mitochondries et aux protéines découplantes (uncoupling proteins) qui favorisent la production de chaleur. Des études montrent que des facteurs environnementaux et génétiques contribuent à la différence de métabolisme basal chez les individus qui résident dans les endroits extrêmement froids[20].
Conditions physiologiques ou pathologiques
Plusieurs conditions pathologiques peuvent influencer le statut métabolique et par conséquent le métabolisme basal. Cela peut inclure :
Des conditions pathologiques sévères telles que la maladie de Gaucher qui se caractérise par un métabolisme basal élevé[21].
Des troubles métaboliques comme une pression artérielle élevée et un statut LDL faible qui ont été associé un métabolisme basal de repos plus élevé[22].
Des troubles hormonaux tels que l’hypo et l’hyperthyroïdie qui sont associés à un métabolisme basal plus faible et plus élevé, respectivement. C’est pourquoi, en 1920, la calorimétrie a été utilisée en clinique pour diagnostiquer les troubles métaboliques de la glande thyroïde avant le développement des méthodes biochimiques utilisées actuellement[23].
Notes et références
↑(en) J. L. Chapman, M. J. Reiss, Ecology. Principles and Applications, Cambridge University Press, , p. 9.
↑(en) Deborah Takiff Smith, Nutrition, United States Department of Agriculture, , p. 65.
↑(en) T. Ruiz, A. Bec, M. Danger, A. M. Koussoroplis, J. P. Aguer et al., « A microcalorimetric approach for investigating stoichiometric constraints on the standard metabolic rate of a small invertebrate », Ecology Letters, vol. 21, no 11, , p. 1714-1722 (DOI10.1111/ele.13137).
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