Cet article dresse la liste des ondes gravitationnelles annoncées en date du , ainsi qu'une liste de candidats.
Désignation
Les premières ondes gravitationnelles ont été détectées par la collaboration LIGO-Virgo. Les signaux candidats de cette collaboration reçoivent initialement une désignation provisoire de la forme « LVTAAMMJJ », où le préfixe LVT est l'abréviation de l'anglaisLIGO-Virgo Trigger signifiant « Déclencheur de LIGO-Virgo » et AAMMJJ est un nombre à six chiffres correspondant à la date de détection : AA est les deux derniers chiffres de l'année, MM le numéro du mois (en commençant par un 0 entre janvier et septembre) et JJ le numéro du jour dans le mois. Une fois qu'un signal est confirmé, il reçoit une désignation de la forme « GWAAMMJJ », où GW correspond à l'abréviation de l'anglais gravitational wave signifiant « onde gravitationnelle » et où AAMMJJ est construit de la même façon que précédemment. À partir de , les noms des signaux significatifs détectés, candidats ou non, sont nommés suivant la désignation GW[1].
Ondes gravitationnelles déduites de la décroissance de la période d'un couple d'étoiles
La décroissance de la période de révolution du pulsar binairePSR B1913+16 (dit « pulsar de Hulse et Taylor »), découverte en 1974 et en accord avec les prédictions de la relativité générale, est la première preuve observationnelle de l'émission d'ondes gravitationnelles.
Ondes gravitationnelles confirmées, révélées par des détecteurs d'ondes gravitationnelles
Le tableau ci-dessous répertorie les principales sources d'ondes gravitationnelles découvertes par les différents détecteurs interférométriques, présentées en conférence de presse ou faisant l'objet d'une publication spéciale. Toutes les sources d'ondes gravitationnelles ne sont donc pas répertoriées dans ce tableau.
Le 29 octobre 2020, la collaboration LIGO/Virgo rend publique 39 ondes gravitationnelles détectées lors de la prise de donnée O3a, qui a eu lieu entre le et le [12]. Parmi ces évènements, on compte 36 fusions de trous noirs, une probable fusion d'étoiles à neutrons et deux supposées fusions hybrides (entre un trou noir et une étoile à neutrons)[13].
Signaux candidats
GW151012 (anciennement LVT151012), détecté le par LIGO (collaboration LIGO-Virgo)[1].
S190408an, qui serait dû à une fusion de trous noirs (probabilité supérieure à 99 %)[14]
S190412m, qui serait dû à une fusion de trous noirs (probabilité supérieure à 99 %)[15],[16]
S190421ar, probablement dû à une fusion de trous noirs (probabilité de 97 % ; probabilité d'origine terrestre de 3 %)[17]
S190425z, qui serait dû à une fusion d'étoiles à neutrons[18] (probabilité supérieure à 99 %)[19]
S190426c, possiblement la première fusion détectée d'un trou noir avec une étoile à neutrons[18] (probabilité de fusion de deux étoiles à neutrons de 49 % ; "mass gap" 24 % ; d'origine terrestre de 14 % ; de fusion de deux trous noirs de 13 %)[20]
S190503bf, qui serait du à une fusion de trous noirs (96 % de probabilité pour un trou noir binaire ; 3 % dans le mass gap)[21]
↑ a et b(en) R. Abbott et al. (The LIGO Scientific Collaboration, the Virgo Collaboration, and the KAGRA Collaboration), « Observation of Gravitational Waves from Two Neutron Star–Black Hole Coalescences », The Astrophysical Journal Letters, vol. 915, no 1, (DOI10.3847/2041-8213/ac082e).