À la suite du procès de l'ordre du Temple, la destinée des biens templiers en Castille et León fut remise à plus tard car Ferdinand IV de Castille en avait déjà donné une partie à d'autres ordres religieux ainsi qu'à la noblesse. Le , le pape Jean XXII décide que ceux de Castille seront tout de même dévolus aux Hospitaliers sous peine d'excommunication mais ce ne fut pas le cas[2].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
La châtellenie d'Amposta, bien que son nom ne l'indique pas, était le prieuré originel regroupant les commanderies situées dans la couronne d'Aragon au sein de la langue d'Espagne. En 1317, il fut divisé en deux avec la création du prieuré de Catalogne(ca) à la suite de la dévolution des biens de l'ordre du Temple. Par ailleurs, les commanderies hospitalières du royaume de Valence furent transférées en 1319 à l'ordre de Montesa sauf une petite commanderie centrée sur Valence et ses alentours[43].
Ce prieuré fut créé en 1317 par séparation avec la châtellenie d'Amposta et le prieur de Catalogne(ca) résidait généralement à Barcelone. La limite sud de ce prieuré étant matérialisée par l'Èbre avec pour commanderie la plus méridionale, celle de Tortosa.
Amposta, chef-lieu de la châtellenie du même nom, se trouvant à peine 10 kilomètres au sud de cette dernière.
Liste des commanderies
(ca): comanda hospitalera, (es): Encomienda hospitalera
On dénombre 21[71] ou 22[72] maisons de l'Hôpital (domus Hospitalis) avant la fin du XIIIe siècle puis 28 commanderies au XIVe siècle[73] et enfin 15 commanderies principales au commencement de l'époque moderne[74] dont 2 seulement proviennent des Templiers:
Les commanderies de San Juan de Arramele[N 42] (commune de Tolosa) et de Santa Catalina (commune de Saint-Sébastien) appartenant initialement au prieuré de Navarre forment une baillie mais celle-ci parait dépendre du prieuré de Castille au début de l'époque moderne. Après la création de la langue d'Aragon, ce litige entre les hospitaliers de Castille et ceux de Navarre n'est toujours pas résolu (1478)[81]. On retrouve finalement San Juan de Ramel parmi les membres de la commanderie d'Induráin au XVIe siècle[82].
Liste des prieurs
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
À partir du XVIe siècle, plus d'un siècle après la création de la langue de Castille, on dénombre 29 commanderies[104].
Liste des prieurs
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le grand prieur de Portugal portait le titre de prieur de Leça puis de prieur de Crato(pt) dès lors que le siège du prieuré fut établi dans cette ville (1340).
↑Unique mention de cette commanderie en 1251. Le commandeur d'Almança est présent au chapitre provincial qui s'est tenu à Fresno Viejo (Ayala Martínez 1999, p. 29, note 164). Il pourrait très bien s'agir de celui d'Almazán mal orthographié. 4 juin 1251 : « Fernando Ruiz, comendador mayor de la Orden de San Juan, orden a Pedro Martínez, comendador de Olmos, que confirme las cartas de los Prados y los fueros a los vecinos de Humanes… Testes: don Pero Martinez, comendador de Olmos; e don Roy Perez, comendador de Consuegra; e don Gutier Perez, comendador de Sant Miguel del Pino; e Gonçalo Perez, comendador de Bamba; e frey Domingo, comendador de Poblacion; e don Gomez Fernandez, comendador de Sant Juan del Camino; e Alfonso Roiz, comendador de Almança; e don Bernaldo, comendador d'Avila »
↑1243 : G. Roderici, commandeur des maisons de l'Hôpital de Almazán, Soria et Agreda par ordre de Riombardi, grand commandeur des maisons de l'Hôpital en Espagne.
↑dont dépend l'église san Martín à l'entrée de San Román de Danber (San Román de Cameros).
↑Faisaient partie du territoire de Fregenal de la Sierra. Ce n'est qu'après la création de la langue de Castille que l'on trouve un commandeur de El Bodonal et La Higuera (1479).
↑Le chapitre général de la province (du prieuré) y a eu lieu en 1238, 1251 et en 1254 (Ayala Martínez 1999, p. 6 (note 17), 29 (note 162 et 164)). En page 6 (note 17), l'auteur indique l'emplacement de quelques chapitres provinciaux entre 1191 et 1238.
↑Don de la reine Urraque Ire de León en 1116 : « Bóveda quae est in valle de Garoña … cum omnibus suis aldeis pertinentibus ad ipsam Vobatam id est Algodre et Holmo et Vallesa et Ordeño ac Villaralvo, et Castrello de Villavite et Vadelo et Fonte de illa paenna et Villa Ascusa et Cañizar ».
↑Fuentelapeña ne semble obtenir le statut de commanderie qu'à partir de 1504 lorsqu'elle est démembrée de la chambre priorale de Castronuño.
↑Le couvent Santa María de los Villares, dont l'emplacement exact est ignoré mais à l'extérieur des murs de la ville, fut supprimé en 1536 et les sœurs de l'ordre furent transférées à Zamora.
↑Ordeño devait se trouver à proximité de Villaralbo.
↑Cette année là, le prieur Juan Sanchez reçoit l'église Santa María de Costantín sur la commune de Baralla en présence de plusieurs frères de l'ordre dont don Suerio Pelagio et don Fernando Meléndez, respectivement commandeurs de Limia et de Lemos. C'est l'unique mention d'une commanderie dite de Lemos qui pourrait être en fait celle d'O Incio ou celle de Quiroga (García Tato 2004, p. 36). Il s'agirait alors du commandeur des biens de l'ordre situés dans le comté de Lemos.
↑En 1323, on trouve une commandeur de la baillie de Burgos et Logroño (Ayala Martínez 1999, p. 30).
↑À l'ouest d'El Viso de San Juan. Fait ensuite partie de la commanderie magistrale d'El Viso. Carlos de Ayala Martínez omet cette commanderie dans sa publication de 1999 alors qu'elle apparait dans le livre des privilèges de l'ordre en Castille et León publié par le même auteur (Ayala Martinez 1995, p. 202 (doc. 51), 529). Entre autres 1251 où son commandeur est le frère Pedro Martinez.
↑Au Moyen Âge, El Viso n'est d'abord qu'une dépendance d'Olmos avant que les Hospitaliers ne déplacent le chef-lieu de la commanderie et en fasse une chambre/commanderie magitrale.
↑Vérifier la date à laquelle les Hospitaliers sont en possession de Ledesma. On retrouve Ledesma réunie à Salamanque et San Gil de Zamora au sein de la langue de Castille.
↑Localisation à préciser mais cette commanderie se trouvait au nord de Valladolid si on se réfère à la carte de Monsieur Ayala Martinez. À priori au sud-est de Medina de Rioseco[25]. Le commandeur de San Miguel de Posada fait l'acquisition de Fuenteungrillo(es) en 1203 et cette commanderie a eu le rang de baillie à l'époque du commandeur frey Arias alfonso (es). Ne pas confondre avec San Miguel de Posada del Río près de Ponferrada.
↑Compte tenu de la taille de ce village et vu qu'il n'y avait qu'un monastère, il paraît peu plausible que les Hospitaliers aient été présents à Tábara à la même époque que les templiers or Tábara figure sur la carte des commanderies hospitalières au XIIIe siècle publiée par Ayala Martínez. L'auteur n'indique rien d'autre dans le contenu de l'article. Si les Hospitaliers ont été présents, ce serait plutôt après le procès de l'ordre du Temple et de façon probablement éphémère.
↑Il y a eu un commandeur Hospitalier de San Pantaleón en 1226. La maison de l'Hôpital de San Pantaleón jouxtait l'ermitage de San Pantaleón de Losa(es) et fut détruite en 1535.
↑Villafilar est un toponyme disparu. La commanderie se trouvait à l'emplacement de l'actuel ermitage (ermita) del Santo Cristo del Amparo, commune de Cisneros. 42° 14′ 09″ N, 4° 52′ 52″ O.
↑Ne pas confondre avec Villar del Pozo qui a également appartenu aux Hospitaliers de Castille et León et qui fut une commanderie du prieuré de la Mancha (chambre priorale) (Ayala Martínez 1995, p. 48).
↑Zamocino, lieu-dit qui se trouve sur la commune de Zamayón.
↑Le titre de maître et de prieur d'Espagne devait à cette époque correspondre aux trois royaumes d'Espagne excluant de fait la châtellenie d'Amposta (Aragon et Catalogne) et la Navarre. Dans Les archives de l'Ordre de l'Hôpital dans la Péninsule Ibérique de Delaville le Roulx, l'auteur l'appelle Pierre de las Eras et lui donne le titre de grand commandeur d'Espagne entre 1170 et 1181 or on le rencontre littéralement en tant que maître d'Espagne (per Hispaniam magister), prieur d'Espagne (per Hispaniam prior), prieur de toute l'Espagne (prior totius Hispanie) et plusieurs fois comme prieur de l'Hôpital (prior Hospitalis) sans précision géographique à la fin de cette période (1181 et 1182). Delaville le Roulx ne fait débuter la liste des prieurs de Castille et León qu'à partir de 1224 alors que García Tato 2004, p. 32 abonde dans le sens de S. Garcia Larragueta et penche pour l'existence d'un prieur de Castille, León et Portugal dès la seconde moitié du XIIe siècle.
↑Château et villa mis en gage en 1220 aux hospitaliers d'Aliaga par Guillén de Mendoza mais en 1321 on constate que le château et la villa appartiennent à l'évêque de Saragosse.
↑ abc et dL'ordre de Montesa fut créé à partir des biens templiers confisqués mais aussi avec les commanderies de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans cette région (Guinot Rodriguez 1999, p. 721-742). On trouve un commandeur hospitalier de Cervera et un commandeur d'Orpesa dès 1235, un commandeur de Valence en 1239, 1245, 1250, 1254 ou encore en 1280. On trouve également un commandeur de Burriana en 1237 et en 1264 ou encore de Cullera en 1245. Il y avait même un lieutenant (tenant lieu) de la châtellenie d'Amposta pour le royaume de Valence : B. de Miravalls en 1290, Pere de Solers en 1304 (Miret y Sans 1910, p. 251). La commanderie d'Orpesa n'a pas été conservée et a fait l'objet d'un échange pour des biens à Borriana en 1249 (Guinot Rodriguez 1999, p. 728).
↑Le cas de Santalecina est un peu particulier. Le château et la villa ont appartenu aux Hospitaliers dès 1157 puis en 1184 ils deviennent la propriété des Templiers de Monzón à la suite d'un échange opéré par la reine Sanche de castille afin de permettre la fondation du monastère Sainte-Marie de Sigena. Santalecina ne redevient hospitalière qu'après la dévolution des biens de l'ordre du Temple.
↑Dite Casa Antiga de Lleida (ca). Formellement attestée depuis 1175 avec un premier commandeur puis en 1208 (domum Hospitalis Jerosolimitani apud ilerdensem) et encore en 1365 avec Pierre de Villafranca qualifié de commandeur de Lérida et de Sant Celoni, cf. Delaville le Roulx, Mélanges sur l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, 1910, p. 14-15, lire en ligne sur Gallica. Gardeny issue des biens de l'ordre du Temple parait avoir conservé son autonomie et sa propre communauté hospitalière.
↑La commanderie de Valence et ses membres de Torrent et Picanya sont les seuls à avoir été conservés par les hospitaliers dans le royaume de Valence, les autres commanderies étant passées à l'ordre de Montesa (Guinot Rodriguez 1999, p. 723).
↑Château et seigneurie ruinés au sud-est de Riodeva, 40° 05′ 39″ N, 1° 06′ 20″ O. Les templiers y sont présents en 1306 puis en 1358, on voit le commandeur hospitalier de Villel organiser la réparation des fortifications de Cabroncillo et Libros. En 1429, Cabroncillo ne semble plus appartenir aux Hospitaliers mais à la communauté de Teruel puis en 1495 on constate que la seigneurie est depuis dépeuplée.
↑Commandeur de Cantavieja (1392), d'Aliaga et de Cantavieja (1402-1410) et prieur de Catalogne (1412-1414).
↑Les deux ordres y étaient établis, les Templiers à l'Espluga Sobirana et les Hospitaliers à l'Espluga Jussana.
↑1340-1346 dans la liste de Miret or il tenait lieu de prieur depuis la mort de son prédécesseur en 1336/37 (Miret y Sans 1910, p. 414), au moins jusqu'au 3 octobre 1341[66]. Premier acte avec le titre officiel de prieur en 1342, cf. Miret y Sans 1910, p. 414, note 1.
↑Frère Jean de Beaumont(es) fut également chancelier du royaume de Navarre et était le frère de Louis II de Beaumont(en), comte de Lerín, marquis de Huesca et connétable de Navarre.
↑(es) Carlos Barquero Goñi, « El conflicto por los bienes templarios en Castilla y la Orden de San Juan », En la España Medieval, Universidad Complutense Madrid, no 16, , p. 37-54 (ISSN0214-3038, lire en ligne)
La baillie templière d'Alcanadre a bien été dévolue aux Hospitaliers puisqu'un commandeur hospitalier est attesté en 1337 (frère Rodrigo Alfonso) mais en 1342, Alphonse XI donne ces anciennes possessions de l'ordre du Temple au monastère de Las Huelgas Reales de Valladolid.
↑ abcdefghijklmnopqrstuvwxyz et aa(es) Carlos de Ayala Martínez, « La Orden Militar de San Juan en Castilla y León: los Hospitalarios al norte del Sistema Central (siglos XII-XIV) », Historia. Instituciones. Documentos, no 26, , p. 40 (lire en ligne)
Carte des commanderies de Saint-Jean de Jérusalem au XIIIe siècle.
↑(es) Carlos Estepa, « La dissolución de la orden del Temple en Castilla y León », Cuardenos de Historia, vol. 6, , p. 164 (présentation en ligne) ; Ayala Martínez 1995, p. 48
On mentionne la maison de l'Hôpital de Soria, la commanderie d'Almazán avec l'église Saint-Jean d'Acre d'Almazán ainsi que la seigneurie de Ágreda. Un commandeur commun à ces trois lieux est connu en 1243.
↑(es) Olga Pérez Mónzon, « La presencia sanjuanista en la provincia de Soria », Celtiberia, no 76, , p. 215-235
L'auteure indique que la forteresse de Castillejo était l'unique construction militaire de la commanderie d'Almazán et Ayala Martinez cite ce château succinctement en parlant d'un cas problématique sans plus de détails dans son analyse du livre des privilèges... en 1995. Castillejo de Robledo n'a en tout cas jamais appartenu aux templiers.
↑ ab et c(es + la) Carlos de Ayala Martínez, Libro de privilegios de la orden de San Juan de Jerusalén en Castilla y León (siglos XII-XV) : Ms. H211 del Museum and Library of the Order of St. John, London, Instituto Complutense de la Orden de Malta, (présentation en ligne)
↑(es) Isidro García Tato, Las encomiendas gallegas de la orden militar de San Juan de Jerusalén : estudio y edición documental, CSIC Press, , 697 p. (présentation en ligne)
↑(es) Olga Pérez Monzón, « Tres Casas-Granjas Sanjuanistas: Buradon, Reinoso y Miñon », Boletín del Seminario de Estudios de Arte y Arqueología, , p. 423-438 (lire en ligne)
Toponyme disparu proche de Fresno qui a été donné en 1219 par Alphonse IX.
↑(es) Carlos Barquero Goñi, « Los hospitalarios en Andalucía durante la Baja Edad Media », Andalucía medieval: actas del III Congreso de Historia de Andalucía, Córdoba 2001, vol. 5, , p. 63-76
Cette donation comprend également les châteaux de Lora del Río et de Setefilla.
↑(es) María Gracia Gómez de terreros Guardiola, « La Arquitectura de la orden de San Juan de Jerusalén en la provincia de Sevilla », dans La Arquitectura de la Órdenes Militares en Andalucía: Conservación y Restauración, Servicio de Publicaciones de la Universidad de Huelva, , 436 p. (ISBN978-8-4166-2116-3, présentation en ligne), p. 89-90, 92
↑(es) Manuel Revuelta González, « La Bailia de Población de la Orden de San Juan de Jerusalén », Publicaciones de la Institución Tello Téllez de Meneses, no 32, , p. 203-237 (lire en ligne)
La présence des Hospitaliers pourrait dater de 1140 mais la donation officielle du monastère Santa Marina de Portomarín est du 30 octobre 1158, cf. p. 16. Le premier commandeur connu en 1179 est frère Álvaro Rodriguez.
↑(es) Manuel Fernández Rodriguez, Toronium : aproximación a la historia de una tierra medieval, CSIC, , 277 p. (ISBN978-84-00-08261-1, lire en ligne), p. 209-210
La baillie templière de Villapalmaz dont la commanderie se trouvait près de Toral de los Guzmanes fut bien dévolue aux Hospitaliers mais ils cèdent cette baillie en 1330 en échange d'une dizaine de villages situés entre Benavente et le port de Heirado.
↑ abcdefg et h(es) C. Barquero Goñi, « Los Hospitalarios en el reino de León (siglos XII–XIII) », dans El reino de León en la alta edad media, vol. 9, coll. « Colección Fuentes y estudios de historia leonesa », (présentation en ligne), p. 357
↑Joseph Delaville le Roulx, Les Hospitaliers en terre Sainte et à Chypre (1100-1310), Paris, Ernest Leroux, (lire en ligne), p. 421
↑(es) Isidro García Tato, Las encomiendas gallegas de la orden militar de San Juan de Jerusalén : estudio y edición documental, CSIC Press, , 697 p. (ISBN978-84-00-08250-5, présentation en ligne)
Ferrand Pérez Mosejo, grand commandeur d'Espagne (1288).
↑ ab et cPhilippe Josserand, Église et pouvoir dans la péninsule ibérique : les ordres militaires dans le royaume de Castille, 1252-1369, Casa de Velázquez, , 912 p. (ISBN978-84-9096-119-3, présentation en ligne), p. 498
↑Josserand 2017, p. 402, note 74 ; P. Josserand, « Un maître politique: Fernán Rodríguez de Valbuena, prieur de l’ Hôpital en Castille au début du XIVe siècle », Revista da Faculdade de Letras-Historia, no XV, , p. 1313-1344
Grand commandeur d'Espagne (1318-1322), tenant lieu de maître en Espagne (1322)
En 1342, le commandeur Hospitalier de Valence est le seul de ce royaume parmi les 110 chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem convoqués par Pedro IV de Aragón pour partir en guerre.
↑María Luisa Ledesma Rubio, « La colonización del maestrazgo turolense por los Templarios », dans Aragón en la Edad Media : Estudios de economía y sociedad en la Baja Edad Media, (lire en ligne), p. 69-94
↑Francisco Castillón Cortada, « La población templario-hospitalaria de Chalamera y su monasterio de Santa María », Argensola: Revista de Ciencias Sociales del Instituto de Estudios Altoaragoneses, nos 65-70, 1968-70 (lire en ligne)
1329 : « ...baiuliae Montissoni et locorum de Cofita, Arestolas, de Poyo, de Ripol, Chalamera, Estich, Lecinia, Castello dal Pont, Binyefar, Vallonga et aliorum locorum baiuliae... » ⇒ baillie de Monzón et les lieux de Cofita, Ariéstolas, de Poyo(?), Ripol (Binaced), Estiche de Cinca, Santalecina, Castello dal Pont(?), Binéfar, Valonga (Belver de Cinca) et tous les autres lieux de la baillie.
↑Francisco Castillón Cortada, « Los Templarios de Monzon (Huesca) (siglos XII-XIII) », Cuadernos de Historia Jerónimo Zurita, , p. 11-12 (lire en ligne)
↑Carlos Barquero Goñi, La encomienda hospitalaria de Mallén durante la Edad Media (siglos XII-XV), Centro de Estudios Borjanos, , 114 p. (présentation en ligne)
↑(es) María Luisa Ledesma Rubio, La encomienda de Zaragoza de la Orden de San Juan de Jerusalén en los siglos XII y XIII, Universidad de Zaragoza. Cátedra Zaragozana, , 619 p. (présentation en ligne)
↑(es) María Luisa Ledesma Rubio, « La formacion de un senorio templario y su organizacion economica y social : la Encomienda de Villel », Príncipe de Viana. Anejo, , p. 441-462 (présentation en ligne)
↑Manuel tamborero Tomas, Documentos de la encomienda de Villel (1187-1346), vol. 1, Universidad Literaria de Valencia, Facultad de Filosofía y Letras, ; Alberto Roca Nogués, Documentos de la encomienda de Villel (1180-1345), vol. 2, Universidad Literaria de Valencia, Facultad de Filosofía y Letras, , 638 p. (présentation en ligne)
↑(es) Vidal Munoz Garrido, « Las relaciones económicas entre los Templarios y el Capítulo General de Racioneros de Teruel : fuentes para su estudio », Aragón en la Edad Media, no 16, , p. 558 (ISSN0213-2486, lire en ligne)
Première mention en 1248.
↑ a et bJoseph Delaville le Roulx, Les Hospitaliers en Terre Sainte et à Chypre, 1100-1310, (lire en ligne), p. 422-423
↑ a et bPere Benito i Monclús, « Aux frontières de la servitude: Coutume de Cerdagne », dans Ériger et borner diocèses et principautés au Moyen Âge: Limites et frontières II, Presses Univ. Septentrion, , 252 p. (ISBN978-2-7574-1691-4, présentation en ligne), p. 99
↑ a et b(es) Pierre Bonneaud, « Dos encomiendas hospitalàrias de la Segarra (Cervera y Granyena) a finales de la edad media », Miscellània cerverina, no 19, (lire en ligne)
↑Miret i Sans 1910, p. 297-298 ; Sans i Travé, « Relacions de la casa del Temple de Barberà amb el monestir de Santes Creus », Analecta Sacra Tarraconensia, 48, Barcelona, 1975, p. 33-74
↑Actes de les Primeres Jornades sobre els Ordes Religioso-militars als Països Catalans, segles XII-XIX : Montblanc, 8-10 novembre 1985, , 615 p. (présentation en ligne), p. 299
Miret y Sans indiquait 1381-1396. On trouve parfois dès 1372 comme régent du prieuré mais cela reste à vérifier. Le prieur officiellement nommé en 1372 était Juan Fernández de Heredia.
↑Santos A. García Larragueta, El Gran Priorado de Navarra de la Orden de San Juan de Jerusalén; siglos XII-XIII., vol. I, Diputación Foral de Navarra, Institución "Príncipe de Viana", (présentation en ligne), p. 143
Les maisons de l'hôpital répertoriées pour cette période sont: Cizur Menor, Bargota, Echavarri, Zufia, Cogullo, Melgar, Casanueva, Falces, Villafranca, Biurrun, Iracheta, Leache, Sangüesa, Calchetas, Tudela, Fustiñana, Cabanillas, Buñuel, Apat Hospital, Arramel et Santa Catalina.
Santos A. García Larragueta, El Gran Priorado de Navarra de la Orden de San Juan de Jerusalén; siglos XII-XIII. : Colección diplomática, vol. II, Diputación Foral de Navarra, Institución "Príncipe de Viana", (présentation en ligne)
Au XIIe siècle, on trouve 17 commanderies appartenant au prieuré hospitalier de Navarre, à savoir: Sangüesa, Cizur Menor, Olaz, Iracheta, Echavarri, Zufia, Melgar, Bargota, Calchetas, Casanueva, San Adrián, Falces, Tudela, Fustiñana, Cabanillas, Buñuel et Vera puis au siècle suivant, le prieuré est réorganisé en 22 maisons qui sont: Cizur Menor, Bargota, Echavarri, Zufia, Cogullo, Melgar, Casanueva, Falces, Villafranca, Biurrun, Iracheta, Leache, Sangüesa, Calchetas, Tudela, Fustiñana, Cabanillas, Buñuel, Irissari, Apat Hospital, Aramel et pour finir Santa Catalina. Les nouvelles fondations sont en gras et on remarque que les maisons suivantes n'y figurent plus: Olaz, San Adrián et Vera et qu'à la différence de la liste de García Larragueta, Irisarri/Irisarry en fait partie.
↑Santos Garcia Larragueta, « La orden de San Juan de Jerusalen en Navarra », dans Las Ordenes militares en el mediterráneo occidental (s. XII-XVIII), Casa de Velázquez, , 432 p. (présentation en ligne), p. 119
Les 28 commanderies hospitalières de Navarre au XIVe siècle étaient: Aberín, Apathea, Arramel y Santa Catalina, Bargota, Biurrun, Buñuel, Cabanillas, Calchetas, Casanueva, Cizur Menor, Cogullo, Echavarri, Falces, Fustiñana, Galar, Indurain, Iracheta, Lauribar, Leache, Melgar, Murchante, Olite, Ribaforada, Sangüesa, Tafalla, Tudela, Villafranca et Zabalegui.
↑Juan Francisco Baltar Rodriguez, « La estructura de la orden en la edad moderna », dans La Orden de Malta en España (1113-2013), , 520 p. (présentation en ligne), p. 322
↑(es) Julia Pavón, Poblamiento altomedieval navarro : base socioeconómica del espacio monárquico, Ediciones Universidad de Navarra, , 424 p. (ISBN978-84-313-1901-4, présentation en ligne), p. 263
↑ ab et c(es) Ricardo Cierbide, « La règle et les établissements de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem d'après le manuscrit inédit du Prieuré de Navarre (1314) », dans Toulouse à la croisée des cultures : actes du Ve Congrès international de l'Association internationale d'études occitanes, Toulouse, 19-24 août 1996, (présentation en ligne), p. 76
↑(es + en) María Bonet Donato et Julia Pavón Benito, « Los Hospitalarios en la corona de Aragón y Navarra. Patrimonio y systema comendaticio (siglos XII y XIII) / The Hospitallers in the crown of Aragon and Navarra. Patrimony and territorial organization (in the XIIth and XIIIth centuries) », Aragón en la Edad Media, vol. 24, , p. 8-9, 28 (lire en ligne)
↑Jean-Marc Roger, « La réforme de l'Hôpital par Jean XXII », dans Helen Nicholson, On the Margins of Crusading : The Military Orders, the Papacy and the Christian world, , 224 p. (ISBN978-1-3170-8575-1, présentation en ligne), p. 108, note 44
↑Carlos Idoate Ezquieta, « Inventario de documentos relativos a la Orden de San Juan de Jerusalén en Navarra : I. Encomienda de Indurain », Príncipe de Viana, nos 160-161, , p. 419-444 (lire en ligne)
↑Abbé C. Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles par M. Jean Raybaud, avocat et archivaire de ce prieuré : tome I », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXVII, , p. 288, 295,lire en ligne sur Gallica
↑ ab et cJoseph Delaville le Roulx, Les Hospitaliers à Rhodes jusqu'à la mort de Philibert de Naillac, 1310-1421, E. Leroux, , 452 p., p. 103, lire en ligne sur Gallica
↑(es) Julia Pavón Benito, « Juan de Beaumont, prior del Hospital: promoción al cargo y control de la orden por parte de una facción nobiliaria en Navarra (1433-1451) », Medievalismo, vol. 25, , p. 375 (lire en ligne)
↑Paula Pinto Costa, « Templários no condado portucalense antes do reconhecimento formal da ordem: O caso de Braga no início do séc. XII », Revista da Faculdade de Letras, vol. 12, , p. 239 (lire en ligne)
1145 : commandeur d'Aboim D. Paio, cité également comme procureur de l'Hôpital dans un litige opposant d'une part la cathédrale de Braga et d'autre part le commandeur templier de Rio Frio, le chevalier D. P. Nunes avec ses hommes de Dadim (Nogueiró)(pt) et Lamaçães(pt) près de Braga à propos de eaux de Dadim. Ce document met en évidence la prédominance d'Aboim pour les Hospitaliers et de Rio Frio pour les templiers dans la province d'Entre Douro e Minho au XIIe siècle.
↑(en) Kristjan Toomaspoeg, « The Marquis, Erdmann and Templar sources », dans The Templars and their sources, Taylor & Francis, , 402 p. (ISBN978-1-3154-7528-8, présentation en ligne), p. 111
↑(pt) Mário Jorge Barroca, Epigrafia medieval portuguesa : (862-1422). Corpus epigráfico medieval português, vol. 2, t. 2, Fundação Calouste Gulbenkian, , 2188 p. (lire en ligne [PDF]), p. 1766-68 (doc. 633)
† 20 oct. 1362 : Don Vasco Pais de Pereira, commandeur de Moura Morta
↑(pt) Ricardo Barbosa da Silva, « Os comendadores de Távora do século XIII:
notícias e aspetos sociológicos », População e Sociedade, no 28, , p. 70-85 (lire en ligne)
Afonso Pires Farinha / Alfonso Peres Farinha apparaît comme frère de l'ordre entre 1250 et 1266 et comme prieur de Portugal entre 1260 et 1276, commandeur de Leça et Lima en 1281 et conseiller du roi entre 1250 et 1279. Il fut inhumé au monastère de Vera Cruz de Marmelar(pt).
Don Estevão Vasques Pimentel est entré dans l'ordre en 1294 et passe 12 ans comme frère avant de devenir Prieur. il fut successivement commandeur de Sertã, Leça, Crato, Rio Meão et enfin Faia.
↑Isabel Cristina Ferreira Fernandes, « Les lieux de pouvoir des ordres militaires au Portugal », dans Élites et ordres militaires au Moyen Âge : Rencontre autour d'Alain Demurger, Casa de Velázquez, , 478 p. (présentation en ligne), p. 229
Pierre Bonneaud, Le prieuré de Catalogne, le couvent de Rhodes et la couronne d'Aragon, 1415-1447, Etudes & Communication Editions, , 439 p. (ISBN978-2-911722-27-1, présentation en ligne)
(ca) Pierre Bonneaud, Els hospitalers catalans a la fi de l'edat mitjana : l'orde de l'Hospital a Catalunya i a la Mediterrània, 1396-1472, Leida (Espagne), Pages, , 447 p. (ISBN978-84-9779-620-0, présentation en ligne)
Pierre Bonneaud, « Les Hospitaliers catalans entre Rhodes, l’Italie et la Catalogne (1420-1480) », dans Élites et ordres militaires au Moyen Âge, Casa de Velázquez, (lire en ligne), p. 347-363
(es) Enric Guinot Rodriguez, « El orden de San Juan del Hospital en la Valencia medieval », Aragón en la Edad Media, nos 14-15, , p. 721-742 (lire en ligne)
(ca) Joaquín Miret y Sans, Les cases de Templers y Hospitalers en Catalunya : aplech de noves y documents històrichs, Casa Provincial de Caritat, , 619 p. (lire en ligne)
(es) Isidro García Tato, Las encomiendas gallegas de la orden militar de San Juan de Jerusalén : Estudio y Edición documental, Editorial CSIC - CSIC Press, , 697 p. (ISBN978-84-00-08251-2, présentation en ligne)
(es) María Bonet Donato, La Orden del Hospital en la corona de Aragón : poder y gobierno en la Castellanía de Amposta (ss. XII-XV), CSIC Press, , 332 p. (ISBN978-84-00-07404-3, présentation en ligne)
(es + en) Julia Pavón Benito et María Bonet Donato, « La documentación medieval del priorato Navarro de la Orden de San Juan de Jerusalén en el Archivo Histórico Nacional / The medieval documentation of the priory of Navarra of the order of Saint John in the National Historical Archives of Madrid », Huarte de San Juan. Geografía e historia, , p. 209-240 (lire en ligne)
(es) Julia Pavón Benito et María Bonet Donato, La Orden del Hospital de San Juan de Jerusalén : contextos y trayectorias del priorato de Navarra medieval, Pampelune, CSIC, , 487 p. (ISBN978-84-313-2934-1, présentation en ligne)
(es) Carlos Barquero Goñi, Los caballeros hospitalarios en España durante la Edad Media : (siglos XII-XV), La Olmeda, , 293 p. (ISBN978-84-89915-19-0, présentation en ligne)
(es) Carlos Barquero Goñi, « La Orden del Hospital y la recepción de los bienes templarios en la península ibérica », Hispania Sacra, vol. 51, no 104, , p. 531-556 (lire en ligne)
(pt) Ricardo José Barbosa da Silva, As Ordens Militares do Hospital e do Templo no Entre-Cávado-e-Minho nas inquirições de Duzentos, Faculdade de Letras da Universidade do Porto, (lire en ligne)