Le premier prototype roulant de l'Hopium Machina est dévoilé en juin 2021[6],[7], et la berline à hydrogène de luxe est annoncée pour 2025 ou 2026[8],[9], dans la catégorie mid-luxury pour un prix estimé aux alentours de 120 000 €[10].
En mai 2021, l’équipementier français Plastic Omnium annonce un partenariat avec la marque automobile. L’industriel fournira le système de stockage de l’hydrogène pour la Hopium Māchina[11].
Le , la marque présente son premier prototype roulant baptisé Alpha 0 en marge du Salon Viva Technology à Paris[12]. Hopium profite de cette annonce pour ouvrir son carnet de 1 000 précommandes numérotées au prix de réservation de 410 €[13].
Le , Hopium et Saint-Gobain Sekurit annoncent un partenariat pour co-développer les vitrages de la Māchina[14], le premier modèle de la marque automobile française.
Le 21 septembre 2022, la société met en place un mode de financement par obligations convertibles en actions pour un montant de 21,5 M€ auprès de la société Atlas Capital Market[21].
Le , Hopium annonce qu'elle va implanter sa première usine d'assemblage à Douains, en Normandie, sur un terrain de 35 hectares[22],[23].
En octobre 2022, la marque Agilauto du groupe Crédit Agricole passe une commande prévisionnelle de 10 000 berlines à Hopium dans le cadre de programmes destinés à ses clients[24].
L'entreprise enregistre une perte de 9,5 millions d’euros au premier semestre de 2022 et son cours en Bourse passe de 28 euros à 4,70 euros en dix-huit mois. Elle licencie trente de ses 142 salariés[25].
En , l'entreprise reçoit une aide de 2 millions d'euros de la part de la région Normandie, sous forme d'un prêt à taux zéro remboursable au bout de 18 mois[26].
Les difficultés financières et le placement en redressement judiciaire
En mars 2023, l'entreprise annonce un virage stratégique. Désormais l'entreprise se concentre sur deux pôles : Hopium Technologies, chargé de l'industrialisation de sa pile à combustible à destination de nouveaux marchés industriels et Hopium Automotive, chargé du développement de véhicules à hydrogène grand public. Hopium met son projet de voiture à hydrogène, l'Hopium Machina, entre parenthèses[27],[28].
En juillet 2023, Hopium est placé en redressement judiciaire par[29] le tribunal de commerce de Paris en raison de grandes difficultés financières. La procédure est en cours pour six mois, éventuellement renouvelable six mois supplémentaires[30].
Le 11 septembre 2023, Sylvain Laurent, administrateur d’Hopium depuis décembre 2021 et Directeur général d’Hopium depuis décembre 2022, est nommé au poste de Président du Conseil d’Administration[31].
Le 11 janvier 2024, Hopium obtient par le tribunal de commerce de Paris la prolongation de la période d’observation du redressement judiciaire jusqu’au 17 juillet 2024[32].
L'abandon du projet Machina et la nouvelle vision
Le 27 février 2024, Hopium change à nouveau de dirigeant avec la nomination de Stéphane Rabatel au poste de Président-directeur général[33]. Ingénieur de formation, il a travaillé chez Renault, Airbus et Safran et possède une expérience de la pile à combustible[34].
Le 11 juillet 2024, Hopium obtient à titre exceptionnel par le tribunal de commerce de Paris une nouvelle prolongation de la période d’observation du redressement judiciaire jusqu’au 17 janvier 2025[35].
Le 24 juillet 2024, Hopium annonce la réussite des essais sur banc[36] de sa pile à combustible de 100 kW (jalon TRL6), avec un poids inférieur à 30 kg, 300 cellules d’une épaisseur de 0,94 mm et une puissance brute de 105 kW[37].
En octobre 2024, Hopium valide le fonctionnement de sa pile à combustible par des essais sur pistes[38]. En novembre 2024, la technologie est présentée lors d'un évènement privé avec des essais à bord de la Machina, désormais démonstrateur de la technologie, conduite par le fondateur d'Hopium, Olivier Lombard[39].
Le projet de plan de redressement
Le 13 décembre 2023, Hopium présente son projet de plan de redressement, basé sur une réduction de sa dette à 9 M€, et financé pour l'année 2025 par une augmentation de capital de 8 M€[40].
↑« Jean-Baptiste Djebbari, ex-ministre des transports, fait polémique en rejoignant une start-up de la voiture de luxe à hydrogène », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
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