Hippolyte Marié-DavyHippolyte Marié-Davy
Edme Hippolyte Marié-Davy est un scientifique et inventeur français né à Clamecy dans la Nièvre le et mort à Dornecy le . Il apporta de nombreuses contributions en météorologie, en électricité et est l'auteur de plusieurs inventions. Jeunesse et éducationHippolyte fait ses études à Clamecy puis à Moulins. Brillant élève, à la suite d'un concours, il obtient en 1838 une bourse et rentre au collège rollin[1]. En 1840, titulaire de deux baccalauréats en sciences et en lettres, il est reçu premier à l'École Polytechnique et à l'École Normale Supérieure. Il choisit l'École normale supérieure et en sort major de promotion en 1844, titulaire de l'agrégation de sciences physiques et mathématiques. Travaux et inventionsLe , Edme Hippolyte Marié épouse Julie-Marie-Joséphine Davy de La Chevry et ajoute à son nom celui de Davy. En 1845, il est nommé, avec dispense d’âge (il a 25 ans), professeur à la faculté des Sciences de Montpellier. Il y obtient son doctorat en médecine et est nommé professeur à la faculté de Médecine de Montpellier. Il mène à l'université de Montpellier, des travaux en électricité, en optique et en météorologie. En 1851, à la suite du coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, il quitte Montpellier pour enseigner au lycée Bonaparte à Paris. Il y mène des recherches sur l'électricité et invente, en 1854, les piles au bisulfate de mercure qui porte son nom la pile Marié-Davy[2]. Ce type de pile fut utilisé sur la plupart des lignes télégraphiques en France. La même année, Marié-Davy inventa un type de moteur électrique[3],[4]. Un prototype de ce moteur fut construit. Il développait 1 ch[5]. En 1854, il inventa également le premier périscope sous la forme d'un tube vertical muni à chaque extrémité de deux miroirs à 45°[6],[7],[8],[9]. Sur la base de ces travaux, il proposa le concept d'un sous-marin dont l'hélice serait mue par un moteur électrique alimenté par une pile électrique[10]. En 1858, il invente un appareil de tissage, qui sera utilisé industriellement dans le nord. En 1862, il est nommé à l'observatoire de Paris et devient, en 1863, chef du service météorologique international. Il découvre les dépressions, qu'il nomme "bourrasques", et réalise les première cartes des isobares[11]. En 1873, il est nommé directeur de l’Observatoire de Montsouris ou il poursuit ses travaux en météorologie jusqu'à sa retraite en 1888[12]. Ouvrages
Article connexeRéférences
Liens externes
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