Georges BurdeauGeorges Burdeau
Georges Burdeau, né le à Mâcon et mort le dans la même ville[1], est un professeur de droit public français, spécialiste du droit constitutionnel et de science politique. BiographieJeunesse et étudesGeorges Burdeau effectue ses études secondaires au lycée de Dijon, puis au lycée Fustel-de-Coulanges à Strasbourg. Il suit des études de droit à la faculté de droit de l'université de Strasbourg, où il est notamment l'élève de Julien Laferrière. Il soutient sa thèse en 1930 à la Faculté de droit de Paris ; elle est intitulée La révision des lois constitutionnelles en droit positif. Il est reçu au concours de l'agrégation de droit public en 1934. Parcours professionnelDe 1931 à 1934, il est chargé de cours aux facultés de droit de l'université de Rennes puis de l'université de Nancy, où il côtoie Pierre Voirin. Il est nommé professeur à la faculté de droit de l'université de Dijon, et y restera professeur jusqu'en 1950, date à laquelle il est nommé professeur de droit public à la faculté de droit de l'université de Paris. Il enseigne également à l'Institut d'études politiques de Paris[2]. En 1954-1956, il est détaché au Caire en qualité de Directeur de l'Institut des hautes études françaises en Égypte. Il a effectué des missions d'enseignements ou d'examens au Maroc, en Tunisie, au Viet-Nam, au Cambodge, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, à Madagascar, à la Réunion, à Tahiti. De retour à la Faculté de droit de Paris en 1957, il est directeur du Centre de préparation à l'administration générale, où il contribue à former de nombreux étudiants envisageant de passer le concours de l'École nationale d'administration. Georges Burdeau a été directeur des collections Comment ils sont gouvernés et Bibliothèque constitutionnelle et de science politique à la LGDJ. Il a aussi été directeur scientifique pour le Droit public et la Science politique de l'Encyclopédia Universalis. TravauxAxes de travailIl est l'auteur de nombreux travaux sur le droit constitutionnel et la science politique. Son œuvre, La Démocratie, écrite en 1956, assimile la démocratie au système représentatif, contrairement à Jean-Jacques Rousseau, qui refuse toute représentation politique, mais envisage le peuple comme l'essence du pouvoir et de la démocratie, le définissant alors comme souverain unique. Sa lecture de la Constitution de la Ve République était hostile au rôle prééminent du Président de la République[réf. nécessaire]. Ouvrages
Articles et notes de jurisprudence
CritiquesPendant la Seconde Guerre mondiale, on lui a reproché de justifier les lois antisémites du régime de Vichy dans ses manuels de droits[4],[5]. Distinctions honorifiques
Hommages: ouvrage ayant servi à rédiger la page
Notes et références
Liens externes
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