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Félix Bellator de Beaumont

Félix Bellator de Beaumont, dit le comte de Beaumont, dit aussi « Beaumont de la Somme », né le et mort le à Paris, est un homme politique français.

Biographie

Famille

Félix Bellator de Beaumont est le fils d'Étienne Joseph de Beaumont et de Marie Casimir Bouillier. Il épousa en 1826 Clémentine Rose Bavoux née à Paris en 1810, fille de François Nicolas Bavoux, professeur de Droit, député, et d'Adélaïde Rose Bernard, la sœur d'Évariste Bavoux, avocat, député, conseiller d'État, proche du régime impérial.

Elle mourut à Paris 8e le 11 juin 1862 et son époux également à Paris 8e, en son domicile, 8 rue Royale, le . Tous deux ont eu une fille, Denise de Beaumont, morte à Paris le à l'âge de 20 ans, sans postérité [1].

Carrière militaire

Officier, saint-cyrien, il prit part aux dernières campagnes napoléoniennes. Prisonnier des Russes à Dresde en 1813, il ne revint en France qu'en 1815. Il servit à Waterloo, puis dans la Légion des Ardennes. Il quitta l'armée en 1826, avec le grade de capitaine, après avoir été mis hors activité en raison de ses opinions bonapartistes.

Propriétaire terrien

Rendu à la vie civile, il hérita de sa tante ce qu'il restait de l'ancien domaine des ducs de Chaulnes, à Chaulnes, dans le département de la Somme, où il s'aménagea une propriété et un domaine agricole [2]. Il fut l'un des promoteurs de la culture intensive de la betterave à sucre dans le Santerre, pays du département de la Somme dont il devint l'élu[3].

Carrière politique

Député de la Somme sous la Monarchie de Juillet

Rallié à Louis-Philippe, brillant orateur, il fut élu député de la Somme de 1839 à 1851 au suffrage censitaire. Il siégea cependant avec l'Opposition dynastique et participa en 1847 à la campagne des banquets.

À la Chambre, il traita particulièrement des dossiers agricoles. Il prit ensuite une part active à divers autres dossiers, tels que l’armée, les fortifications, le chemin de fer.

Félix de Beaumont bénéficia d'une autorisation permanente pour rendre visite à Louis-Napoléon Bonaparte, lors de son incarcération au château de Ham, de 1840 à 1846, après sa tentative ratée de soulèvement de la garnison de Boulogne-sur-Mer[4].

Député de la Somme pendant la IIe République

Devenu républicain[Note 1], il fut nommé après la Révolution de 1848, commissaire de la République pour le département de la Somme, par le ministre de l'Intérieur du gouvernement provisoire, Alexandre Ledru-Rollin. Le 24 avril 1848, il fut élu au suffrage universel, nouvellement instauré, député de la Somme avec les treize autres candidats conservateurs. Il se prononça en faveur de Louis-Napoléon Bonaparte lors de l’élection présidentielle des 10 et 11 décembre 1848[5].

Sénateur du Second Empire

Félix Bellator de Beaumont fit partie de la première promotion de sénateurs qui suivit le coup d’État du et soutint le rétablissement de l'Empire, effectif au .

Sous le Second Empire, il siégea au Sénat jusqu'à sa mort, en 1866, tout en intervenant assez peu dans les débats.

Un élu local

En février 1848, il fut commissaire du gouvernement pour le département de la Somme. La même année, il devint conseiller général du canton de Chaulnes jusqu'à sa mort, en 1866. En 1849, il devint président du Conseil général de la Somme, puis, à nouveau, sans discontinuer, de 1852 à 1865.

On doit, à son action et à sa proximité avec l'Empereur, la construction du musée de Picardie, à Amiens[6].

Distinction

Notes et références

Notes

  1. « Me dire républicain? Quel homme sensé, dans ce département, le mettra en doute? La République n'est plus une utopie. C'est une nécessité. » cité par Albéric de Calonne in Histoire de la ville d'Amiens, tome 3 p. 252, Bruxelles, Editions Culture et Civilisation, 1976

Références

  1. « Le comte de Beaumont », Intermédiaire des Chercheurs et Curieux,‎ , col. 273-274
  2. « Le comte de Beaumont », Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux,‎ , col. 273-274
  3. Jean-Marie Wiscart, La Noblesse de la Somme au XIXe siècle, Amiens, Encrage Édition, 1994 (ISBN 2 - 906 389 - 52 - 8) p. 140
  4. Juliette Glikman, Louis-Napoléon prisonnier, du fort de Ham aux ors des Tuileries, Paris, Aubier, 2011 p. 163 (ISBN 978 - 2 - 7 007 - 0 404 - 4)
  5. Jean-Marie Wiscart, La Noblesse de la Somme au XIXe siècle, Amiens, Encrage Édition, 1994 (ISBN 2 - 906 389 - 52 - 8) pp. 207-209
  6. (en) « Erreur 510 », sur picardie.fr (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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