Cette formation est sise à l'est d'Alès, sous-préfecture du Gard, sur les deux communes de Mons et Monteils[1].
« Le Bassin tertiaire d'Alès est limité au Nord-Ouest de la ville par un complexe de faille, appelé la "faille des Cévennes". Ce faisceau d'accidents comprend un grand nombre de compartiments du Jurassique et d'Infracrétacé, au delà desquels les Cévennes cristallines disparaissent sous des lambeaux houillers et triasiques.
Au Nord et à l'Est s'étend l'Infracrétacé des Garrigues accidenté de plis vigoureux, mais simples, de direction WNW-ESE, appartenant au système pyrénéo-provençal et datant de la fin de l'Eocène.
Au Sud, le bassin de Sommières établit la communication avec la région du Bas-Languedoc; Vers l'Ouest il a du s'étendre jusqu'au Bassin de Montolieu. Vers l'Est il se raliait largement à la région rhodanienne. »[2].
"faille des Cévennes"
Infracrétacé des Garrigues
Infracrétacé des Garrigues
bassin de Montolieu
N
Infracrétacé des Garrigues, bassin rhodanien
O
Formation de Célas(Bassin d'Alès)
E
S
la région du Bas-Languedoc
le bassin de Sommièresla région du Bas-Languedoc
le bassin rhodanien
Étages géologiques
Cette formation de Célas est tout juste plus récente que la « formation de Monteils », datant du Priabonien ou de 38 à 33,9 Ma[3]. Des fossiles de l'Eocène supérieur ont aussi été mis au jour, avec en particulier des Palaeotheriidae[4].
La formation de Célas est une assise sédimentaire, appartenant au remplissage éogène (Éocène et Oligocène) du bassin d'Alès. Elle affleure sur le bord sud-est du bassin et son classement dans l'échelle stratigraphique est régulièrement discuté[6].
Ces calcaires marneux en plaquettes sont connus par la découverte d'un très riche gisement fossilifère, en 1883, lors de la construction du chemin de fer d'Uzès à Saint-Julien-de-Cassagnas, à l'entrée du tunnel au sud de Célas. On y a recueilli de nombreux insectes, poissons et plantes fossiles, celles-ci identifiées dès 1889 par Louis Laurent[7]. On peut reconstituer le biotope complet. Des plaques entières sont couvertes de Bibionidae[8].
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles
[1889] Louis Laurent, « Flore des calcaires de Célas », Annales du Museum d'Histoire Naturelle de Marseille, vol. 2ème série, Tome 1, ..
[1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN1155-1119 et 2263-6439, OCLC786027547)..
[1999] Jean-Albert Remy, « Deux nouveaux gisements de vertébrés fossiles dans la formation de Célas (Éocène supérieur du Gard) », Bulletin de la société d'étude des sciences naturelles de Nimes et du Gard, vol. 62, , p. 16-22.