Seigneurs de la Fayette, Pontgibaud, de Nebouzat, Saint-Romain, de Montel de Gelat, de Rochedagoux, de Pionsat, de Goutenoutouse, de MontBoissier, de Bothéon, de Vauche, d'Hautefeuille, de Jaligny, de Lespinasse, de Beauregard, de Champétières, de Vissac, de Verdières de Fiz, de Fargettes de Villeneuve et de Chavagnac
Le nom de La Fayette est parfois orthographié Lafayette en un seul mot, l'orthographe de l'époque classique étant moins fixée que l'actuelle. Le nom Motier est parfois précédé d'une particule, de ou du.
Cette famille possédait notamment le château de la Fayette à Aix-la-Fayette, en Auvergne.
Origine
La famille du Motier de la Fayette est une ancienne famille de la noblesse d'Auvergne[1] dont la filiation remonte au début du XIIIe siècle avec Pons Motier, seigneur de la Fayette[2],[3],[4].
Antoine Motier de La Fayette (1474-1531), seigneur de Pontgibault, maître de l'artillerie au-delà des Monts, sénéchal du Boulonnais et de Ponthieu.
Aimée de La Fayette († 1556 au château de Pau), dite "baillive de Caen", épouse de François de Silly († 21 novembre 1524 à Pavie), seigneur de Lonrai, bailli de Caen, frère de Jacques de Silly. Dame d'honneur de Marguerite d'Angoulême, duchesse d'Alençon, qu'elle accompagna lors de son voyage en Espagne à la fin 1525 pour aller au chevet de son frère le roi François Ier retenu prisonnier à Madrid par Charles Quint ; elle reçut en récompense la baronnie de L'Aigle en 1526. Marguerite d'Angoulême, remariée au roi de Navarre, la fit gouvernante de sa fille Jeanne d'Albret, qu'elle éleva dans son château de Lonrai dans les années 1530.
↑J-B Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, tome III, Clermont Ferrand, Imprimerie de Perol, , 455 p. (lire en ligne), page 36
↑François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Schlesinger Frères, (lire en ligne), p. 641
↑ abc et dHenri Jougla de Morenas, Raoul de Warren, Grand Armorial de France, Tome V, Société du Grand Armorial de France, , p. 124