Issu d'une famille de grands propriétaires fonciers, il étudia la médecine à la faculté de médecine Nancy et poursuivit ses études à la faculté de médecine de Paris jusqu'en 1866. Il s'intéressait particulièrement à la physiologie et au galvanisme. Franc-maçon et initié de la loge « l’Avenir », il rejoignit les rangs des blanquistes. Sous le Second Empire, il compte au nombre des rédacteurs du journal Candide[3].
Durant le siège de Paris par les prussiens, il faisait partie de la Commission centrale d’hygiène et de salubrité. Il ne fut vraisemblablement pas inquiété à la chute de la Commune de Paris, puisqu’en 1872 son cabinet se situait rue de Lille.
↑Albert Thomas et Jean Jaurès (dir.) (préf. Charles Andler), Histoire socialiste de la France contemporaine, vol. X : Le Second Empire (1852-1870), Jules Rouff, , « VI. En bataille contre l'Empire », p. 281-321.